Pourquoi le secteur privé africain doit se joindre à la lutte contre le paludisme

Blog - 18 août 2020

Attribué à Josephine Anan-Ankomah, directrice générale de la banque commerciale du groupe Ecobank.

Alors que le monde est aux prises avec COVID-19, le paludisme continue de sévir sur le continent africain. Selon le dernier Rapport mondial sur le paludisme de l'Organisation mondiale de la santé, le paludisme a causé 400 000 décès en 2018. Nous en savons beaucoup sur cette maladie, elle existe depuis des siècles, et aujourd'hui nous avons ce qu'il faut pour la prévenir et la traiter. Il n'est donc plus acceptable que tant de personnes dans le monde continuent à souffrir de cette terrible maladie qui met leur vie en danger.

Bien que nous disposions des outils nécessaires pour soulager les souffrances dues au paludisme, et malgré tous les efforts déployés par les gouvernements et les partenaires internationaux dans le monde entier, le financement de la lutte contre cette maladie reste un défi fondamental. En fait, un financement mondial supplémentaire de 2 milliards de dollars US par an est nécessaire pour atteindre tous ceux qui risquent de contracter le paludisme.

Pour aider à combler ce déficit de financement, le rôle du secteur privé africain, en pleine expansion, ne peut être sous-estimé. C'est pourquoi, le2 juillet, le Groupe Ecobank a renforcé son engagement en faveur de la lutte contre le paludisme en lançant l'initiative "Zero Malaria Business Leadership " en partenariat avec le groupe de réflexion basé à Dakar. Speak Up Africa.

Ce nouveau programme vise à encourager l'engagement du secteur privé dans la lutte contre le paludisme en Afrique, en plaidant en faveur d'une volonté politique plus forte, d'un financement accru et de mesures d'élimination de la maladie plus ciblées. Dans le cadre du mouvement " Zéro paludisme, ça commence par moi " de l'Union africaine et du Partenariat RBM pour mettre fin au paludisme - qui cherche à engager les communautés dans la lutte - cette initiative constitue un pilier important. Elle permettra au secteur privé africain d'utiliser sa position pour aider des milliers de personnes sur le continent.  

En fin de compte, l'éradication du paludisme accroîtra la prospérité des communautés où nous travaillons en créant une main-d'œuvre plus saine et plus productive, capable de stimuler la croissance économique. L'éradication de cette maladie est bénéfique pour tous et permettra à notre continent de s'épanouir et de se développer.

Nous encourageons davantage d'entreprises à nous rejoindre et à œuvrer pour une Afrique sans paludisme. Ensemble, nous pouvons mobiliser les entreprises et les chefs d'entreprise de tout le continent pour qu'ils investissent dans leur main-d'œuvre et leurs communautés afin de lutter contre la maladie. Il est tout simplement bon pour les affaires de protéger nos communautés contre cette maladie, et ensemble nous avons à la fois le pouvoir et le courage de créer un changement durable pour notre continent et ses habitants.

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