L'initiative "Zero Malaria Business Leadership" soutient le mouvement mondial en faveur de l'élimination du paludisme en Afrique
Aujourd'hui, le groupe Ecobank confirme son engagement à soutenir l'éradication du paludisme, en lançant l'initiative "Zero Malaria Business Leadership", la première du genre, en partenariat avec Speak Up Africa, une organisation à but non lucratif de communication stratégique et de plaidoyer basée à Dakar, et avec le Partenariat RBM pour l'éradication du paludisme, hébergé par les Nations unies.
Le nouveau programme vise à encourager l'engagement du secteur privé dans la lutte contre le paludisme en Afrique. Il soutient le mouvement panafricain "Zéro paludisme, ça commence par moi", dirigé par l'Union africaine, et le partenariat RBM pour mettre fin au paludisme, lancé il y a deux ans aujourd'hui par les chefs d'État africains lors du31e sommet de l'Union africaine à Nouakchott.
Cette collaboration permettra de soutenir les pays touchés par le paludisme sur l'ensemble du continent, à commencer par le Bénin, le Burkina Faso et le Sénégal, en plaidant pour une volonté politique plus forte, un financement accru et des mesures d'élimination de la maladie mieux ciblées. Les objectifs de la campagne sont triples :
"En fin de compte, l'éradication du paludisme augmentera la prospérité dans toute l'Afrique, en créant une main-d'œuvre en meilleure santé, capable de stimuler la croissance économique. Le Groupe Ecobank est ravi de collaborer avec Speak Up Africa, le Partenariat RBM pour l'éradication du paludisme et l'Union africaine sur l'Initiative de leadership commercial pour l'éradication du paludisme, et d'utiliser sa position comme plateforme pour une action coordonnée contre cette maladie qui peut être traitée et évitée", déclare Paul-Harry Aithnard, Directeur régional de l'UEMOA, Ecobank.
Lancée à l'origine au Sénégal en 2014, la campagne "Zéro paludisme commence par moi " incite les dirigeants politiques, le secteur privé et les communautés à prendre des mesures pour se protéger du paludisme, et la nouvelle initiative continuera à faire avancer cette mission. À ce jour, 15 pays du continent ont lancé leur propre campagne nationale "Zéro paludisme".
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que plus de 10 milliards de dollars sont nécessaires pour mettre en œuvre les plans stratégiques nationaux de lutte contre le paludisme dans 30 pays africains au cours des trois prochaines années [1].[1]. Cependant, malgré tous les efforts déployés par les gouvernements, le financement de la lutte contre le paludisme reste un défi. Un financement mondial supplémentaire de 2 milliards de dollars par an est nécessaire pour atteindre toutes les personnes exposées au risque de paludisme, ce qui souligne l'importance de l'engagement du secteur privé.
"Pour devenir la génération qui mettra fin au paludisme, il est essentiel que nous augmentions le financement de la lutte contre cette maladie afin de protéger toutes les personnes à risque. Le secteur privé a une opportunité incroyable de se joindre à la lutte, et nous sommes ravis de voir le groupe Ecobank ouvrir la voie avec l'initiative Zero Malaria Business Leadership. En augmentant le financement et l'engagement du secteur privé, nous débloquerons des ressources et une mobilisation précieuses qui nous aideront grandement à débarrasser le continent africain du paludisme une fois pour toutes", souligne le Dr Abdourahmane Diallo, directeur général du partenariat RBM pour l'éradication du paludisme.
Le paludisme reste l'une des maladies les plus mortelles du continent, avec plus de 400 000 décès pour la seule année 2018. Le paludisme n'a pas seulement un impact sur la santé des communautés africaines, mais aussi sur la prospérité, car la maladie limite la croissance économique et accroît la pauvreté de la main-d'œuvre.
S.E. Amira Elfadil Mohammed Elfadil, commissaire aux affaires sociales de l'Union africaine, commente : " Nous sommes extrêmement fiers de jouer notre rôle dans le mouvement " Zéro paludisme, ça commence avec moi ".Nous sommes extrêmement fiers de jouer notre rôle dans le mouvement "Zéro paludisme, ça commence par moi", et cette nouvelle initiative de leadership commercial constitue une étape importante dans l'engagement du secteur privé florissant de l'Afrique. La lutte contre le paludisme reste l'un des plus grands défis de notre continent, mais notre peuple a fait preuve d'un engagement incroyable pour mettre fin à la souffrance et réaliser des progrès contre cette maladie mortelle, mais évitable. Nous espérons que d'autres organisations se joindront à notre mouvement et soutiendront cette noble cause".
Bien que les investissements mondiaux dans la lutte contre le paludisme aient permis de sauver 7 millions de vies et de prévenir plus d'un milliard de cas de paludisme depuis 2000, le COVID-19 menace aujourd'hui ces gains durement acquis. L'OMS estime que dans le pire des cas, le nouveau virus pourrait doubler le nombre de décès dus au paludisme en 2020.
Chacun a un rôle à jouer dans l'élimination du paludisme, et c'est ce qu'incarne la campagne "Zéro paludisme commence par moi". La participation du secteur privé à la lutte contre le paludisme et à son élimination est essentielle, et le groupe Ecobank est un leader qui est bien placé pour amener davantage de partenaires et de ressources partageant les mêmes idées à la table des négociations. Ensemble, nous pouvons faire en sorte que le paludisme occupe une place plus importante dans l'agenda politique en créant un réseau d'action solide. Nous appelons d'autres entreprises à nous rejoindre dans notre mission qui consiste à libérer les communautés du fardeau du paludisme", conclut Yacine Djibo, directeur exécutif de Speak Up Africa.
[1] https://endmalaria.org/sites/default/files/uploads/2017/10/FR-RBM-Africa-Gap-Analysis_240118_Digital-LR.pdf