Déclaration commune des membres fondateurs de l'AMA Treaty Alliance (AMATA) pour saluer l'entrée en vigueur de l'Agence africaine des médicaments

Déclaration commune des membres fondateurs de l'AMA Treaty Alliance (AMATA) pour saluer l'entrée en vigueur de l'Agence africaine des médicaments

En tant que membres fondateurs d'AMATA, représentant les patients, le monde universitaire, la société civile et l'industrie, nous nous félicitons de la ratification officielle du traité AMA, qui a permis à l'Agence africaine du médicament d'entrer effectivement en vigueur aujourd'hui.

Nous appelons maintenant l'Union africaine à s'appuyer sur l'élan actuel obtenu avec le dépôt légal de l'instrument de ratification du traité par le minimum requis de 15 États membres de l'UA, pour préparer la mise en œuvre pratique de l'Agence, en garantissant les éléments critiques suivants : 

Le conseil d'administration de l'Agence africaine des médicaments doit reconnaître les patients comme des partenaires clés dans les structures de gestion et le développement de l'Agence.

Une structure de gouvernance solide est mise en place et une transition sans heurts entre l'AMRH et l'AMA est assurée. 

Des infrastructures réglementaires solides continuent d'être renforcées dans tous les États membres de l'Union africaine et au niveau régional.

Un secrétariat est constitué et son siège est décidé dans les meilleurs délais. 

L'Agence africaine des médicaments est dotée de ressources humaines suffisantes pour mener à bien son mandat.

Le conseil d'administration de l'Agence africaine du médicament doit mettre en place un cadre d'engagement avec les acteurs non étatiques et faire appel à toute l'expertise disponible dans les universités, les organismes de recherche, le secteur privé, les communautés et les groupes de patients pour fournir des conseils techniques dans des domaines spécifiques.

Un modèle de financement durable est mis en œuvre pour assurer la stabilité à court et à long terme de l'Agence au moment de sa création.

Nous félicitons les 15 États membres de l'Union africaine qui ont achevé le processus de ratification et invitons tous les autres États membres de l'UA à suivre leur exemple. 

La conférence COVID-19 a démontré que la sécurité sanitaire ne peut être assurée que par des efforts concertés et une collaboration transfrontalière. 

Nous appelons donc tous les chefs d'État de l'UA à saisir cette occasion historique de disposer d'une supervision unique des affaires réglementaires à travers le continent afin d'améliorer la réglementation nationale, régionale et continentale des produits médicaux et de superviser l'autorisation rapide et efficace du marché pour des produits médicaux sûrs, de qualité, efficaces et accessibles, pour le bien de tous les Africains.