Le thème de cette table ronde est "Se battre pour ce qui compte : Les leçons apprises, les succès et les prochaines étapes de l'initiative "Zero Malaria Business Leadership" et c'est l'occasion de souligner le rôle important que joue le secteur privé dans l'élimination de cette maladie que l'on peut prévenir et traiter. Parmi les intervenants figurent des représentants de la Fondation Ecobank, de Canal + Sénégal, d'Univers Bio Médical du Burkina Faso et un représentant du Parlement béninois.
Selon le dernier rapport de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), malgré les efforts et les progrès réalisés ces dernières années, le paludisme reste une menace pour les populations du monde entier, causant plus de 627 000 décès en 2020, en particulier en Afrique subsaharienne où se produisent 96 % des cas. Dans certains pays africains, le paludisme a un impact considérable sur la croissance du PIB, jusqu'à 1,3 %, et pèse lourdement sur les entreprises du secteur privé. L'absentéisme des employés, la baisse de la productivité et l'augmentation des coûts des prestations sociales sont autant de facteurs qui pèsent sur les bénéfices des entreprises du continent africain et d'ailleurs.
L'implication du secteur privé dans l'élimination du paludisme peut stimuler les objectifs nationaux en mobilisant davantage de partenaires et de ressources. Il est dans l'intérêt des entreprises du secteur privé de participer aux efforts nationaux de lutte contre le paludisme, car une population en bonne santé favorise le développement de l'économie du pays et permet au secteur privé de fonctionner efficacement.
" En Afrique, le secteur privé est un allié indispensable dans la lutte contre le paludisme. Le groupe Ecobank travaille dans le cadre de l'initiative Zero Malaria Business Leadership pour mobiliser les entreprises afin qu'elles soutiennent les efforts nationaux visant à éliminer le paludisme. "
Paul-Harry Aithnard, Directeur Exécutif Régional, Afrique de l'Ouest Francophone & Directeur Général Ecobank Côte d'Ivoire
Les efforts conjoints de toutes les parties prenantes engagées sont essentiels pour permettre, entre autres, une meilleure mobilisation des ressources afin d'atteindre l'objectif d'élimination du paludisme d'ici à 2030.
" Nous avons tous un rôle à jouer dans l'élimination du paludisme en Afrique. L'engagement de toutes les composantes de la société est une étape essentielle pour mettre fin à la maladie d'ici à 2030. "
Yacine Djibo, directeur exécutif de Speak Up Africa
La réduction de la transmission du paludisme est une réalité, mais l'élimination est un défi que l'Afrique doit relever si elle veut mettre fin à la maladie sur le continent.
" Pour éliminer le paludisme, nous devons veiller à ce que la maladie soit perçue comme la menace qu'elle représente réellement. Le secteur privé et les médias ont un rôle important à jouer dans la mobilisation des ressources nécessaires à son élimination. "
conclut Maimouna Tounkara, responsable de la communication de Canal + Sénégal