Writing about basketball comes naturally to me because it’s been a huge part of my life, my first love, you can say. I remember asking my parents one afternoon to let me play. At the time, I was still very young and skinny, but I loved the game. I went every day and dribbled on the side of the concrete court right around the corner from my house until I earned my spot on the team.

Basketball has been my escape from a chaotic world where I sometimes feel like I don’t fit in. It taught me the importance of wanting something and working hard to achieve it. I took this benefit for granted because now, in my adult life, I have noticed that this is not a given. Many soft skills that have come more easily to me because I decided to pick up a basketball are not easily acquired by other people.

This sport has even helped me pursue my education when my father couldn’t afford to send me to private school anymore. It was stressful transferring to a public school a year before I had to take the Baccalaureate exam in S2 (Science major). But I set a goal to get a scholarship and to continue my studies in the United States. I worked hard on and off the court. I had a very hectic schedule, but I knew that to gain what I wanted, I had to persevere through the hardships. I am grateful because I accomplished every goal I set for myself with basketball.

Sadly, I had to cut my career short due to a knee injury. This pushed me to rediscover and redefine myself. It was tough to step away from the game and figure out who I was without it. People say that God works in mysterious ways, and I have found that to be incredibly true. I needed the experience of losing basketball to lock in and make the final push to obtain my bachelor’s degree in Pre-Med. After obtaining it, I went on to work in the medical field for a couple of years before coming back home to Africa.

Coming home, I knew I wanted to set new goals but didn’t know exactly where to start. Through faith and perseverance, I found myself reuniting with my first love. Today I work as the women’s program coordinator at the NBA Academy Africa and as part of B-Ops. I also coach when time permits. I am humbled and super grateful to have come full circle. It is so fulfilling to get to help kids chase their dreams like I did. As a 27-year-old, I am close to them in age, which allows me to connect with them on a similar level and provide a unique life perspective.

Being selected for the mentorship program and meeting Chrysa was a true blessing. As I have mentioned before, meeting her was the highlight of my year. She is an incredible woman and someone I respect and look up to for her honesty, her genuineness, and her capacity to be an anchor in the face of challenges. She helped me through one of the toughest times of my life, which happened in the middle of my visit to New York. She has been more than a mentor to me. Life has a funny way of testing us, but it also provides us with the right people and tools to overcome these challenges.

I’m grateful to organizations like SpeakUpAfrica and The BAL for giving young women like us (the mentees) opportunities to grow and succeed. We will continue breaking down barriers and occupying space in sports. We don’t take for granted the platform that has been given to us and the opportunity we have to grow our network. We will continue discovering our full potential, gaining confidence, and using the provided support and guidance to persist in setting goals and reaching them.

Through this mentorship program, I have been able to align the two biggest parts of my life: Basketball and the Sciences and decided that I want to start providing counseling to athletes. I have taken a keen interest in sports psychology and have begun taking the first steps to explore this avenue. A new chapter of my life is beginning, and I am extremely humbled and excited to see how far I will go and what is in store for me.

“We will continue breaking down barriers and occupying space in sports. We don’t take for granted the platform that has been given to us and the opportunity we have to grow our network. We will continue discovering our full potential, gaining confidence, and using the provided support and guidance to persist in setting goals and reaching them.”

Ndeye Dossou Ndiaye

Mbour, Saly (Sénégal), 02 novembre 2023-Plus de 150 partenaires de la lutte contre l’onchocercose, dont des coordinateurs nationaux de l’onchocercose des ministères de la santé des pays d’endémie, présidents des comités nationaux d’élimination de l’onchocercose, experts en onchocercose, chercheurs, organisations non gouvernementales, donateurs de fonds et de médicaments, la société civile et les partenaires, se sont réunis à partir du 1er novembre 2023, à Mbour, Sénégal, pour participer à la première réunion du nouveau Réseau mondial pour l’élimination de l’onchocercose (GONE) visant à renforcer la collaboration entre les pays et entre les partenaires.

L’onchocercose (également connue sous le nom de cécité des rivières) est la deuxième cause infectieuse de cécité et appartient au groupe des maladies tropicales négligées (MTN). Une pathologie qui peut se manifester par des démangeaisons intenses, une décoloration de la peau, des éruptions cutanées et des maladies oculaires qui conduisent souvent à une cécité permanente. Le parasite se propage par les piqûres de mouches noires infectées qui se reproduisent dans les rivières à débit rapide. Dans le monde, au moins 244 millions de personnes souffrent de cette maladie débilitante et douloureuse. 99 % des personnes exposées au risque d’onchocercose vivent dans 31 pays d’Afrique. Les 1 % restants vivent à la frontière entre le Brésil et le Venezuela. L’OMS a vérifié que quatre pays avaient éliminé la transmission de la maladie : La Colombie, l’Équateur, le Guatemala et le Mexique.

Une communauté mondiale de partenaires travaille depuis des décennies pour remédier aux souffrances causées par la cécité des rivières. Avant que les efforts de contrôle et d’élimination ne commencent, les communautés désertaient les terres agricoles fertiles près des rivières où les mouches noires se reproduisent, ce qui avait des conséquences socio-économiques dévastatrices. Les efforts de lutte ont permis de réaliser des progrès remarquables vers l’élimination de l’onchocercose en tant que problème de santé publique. Les manifestations de la maladie sont de plus en plus rares et la transmission est en train d’être éliminée aux niveaux national et infranational. Ce succès a conduit l’Organisation mondiale de la santé à passer du contrôle de la maladie à l’élimination de la transmission. En 2023, le Niger est devenu le premier pays d’Afrique à soumettre un dossier à l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour vérifier l’élimination de la transmission.

Le Sénégal, pays hôte de cette première réunion GONE, est leader dans l’élimination de l’onchocercose dans la région et a franchi des étapes remarquables en annonçant l’interruption de la transmission de l’onchocercose en tant que deuxième pays d’Afrique subsaharienne après le Niger. Le Sénégal a arrêté le traitement et est désormais sous surveillance post-traitement.

Cette réalisation est le résultat du travail acharné et du dévouement de notre gouvernement, de nos partenaires locaux et internationaux et des agents de santé.

l’Honorable Dr Marie Khemesse NGOM NDIAYE, Ministre de la Santé et de l’Action Sociale du Sénégal

Les progrès ont été catalysés, en partie, par des partenariats incluant le Programme d’élimination de l’onchocercose pour les Amériques, le Programme de lutte contre l’onchocercose en Afrique de l’Ouest), le Programme africain de lutte contre l’onchocercose et le Projet spécial élargi pour l’élimination des maladies tropicales négligées (ESPEN). En plus du Mectizan Donation Program (MDP) qui est l’initiative de pharmaco-philanthropie la plus ancienne.

Elle a été créée en 1987 par la société pharmaceutique MSD pour faciliter l’accès à son médicament Mectizan® (ivermectine) pour l’élimination de la cécité des rivières. Le programme touche plus de 400 millions de personnes chaque année et plus de 4 milliards de comprimés de Mectizan 3 mg ont été expédiés vers des pays d’endémie par Merck depuis sa création.

Dr Yao Sodahlon, directeur du programme de don de Mectizan

La conférence a été l’occasion pour les experts et les participants de souligner les progrès réalisés par différents pays dans l’élimination de l’onchocercose, et également d’explorer de nouvelles opportunités de partenariats pour soutenir les initiatives visant à accélérer l’élimination de l’onchocercose dans le monde. A cet effet, les différents intervenants ont particulièrement insisté sur l’importance des partenariats public-privé dans la mobilisation des financements pour réaliser des avancées significatives vers les objectifs fixés. Des groupes de travail spécifiques ont été créés lors de la conférence, s’est concentrée sur les principaux défis et proposant des stratégies pour les résoudre afin d’accélérer les objectifs d’élimination.

Les principaux domaines d’intervention du réseau sont le renforcement des communications et des partenariats, et le soutien aux pays pour qu’ils atteignent leurs objectifs en matière de lutte contre l’onchocercose d’ici 2030.

L’approbation aujourd’hui des termes de référence par le réseau GONE témoigne de l’appropriation, de l’engagement des partenaires à travailler plus étroitement, ensemble dans cette bataille difficile pour éliminer l’onchocercose.

Dr Maria Rebollo, responsable du programme mondial d’élimination de l’onchocercose à l’OMS

La feuille de route contre les MTN a fixé des objectifs très ambitieux, notamment la vérification de l’interruption de la transmission de l’onchocercose dans 12 pays d’ici 2030.

Le processus d’élimination de l’onchocercose doit être pleinement pris en charge par les gouvernements nationaux, y compris l’établissement d’une politique nationale, la création de partenariats pour la recherche et le soutien technique, ainsi que pour le financement national. Cependant, cela ne peut être réalisé qu’en intégrant des domaines tels que la gestion des données, la chaîne d’approvisionnement, l’accès aux soins dans le système de santé et en donnant aux agents de santé les moyens d’adopter une approche centrée sur la personne pour lutter contre les MTN et autres problèmes de santé.

Dr Ibrahima Socé Fall, directeur, Programme mondial OMS-MTN

Nous pensons que l’élimination de la cécité des rivières est tout à fait possible dans un avenir proche, mais le succès nécessitera l’innovation et l’intégration de nouveaux diagnostics et traitements dans le portefeuille pour relever les nombreux défis auxquels nous sommes confrontés, tels que la co-infection ou la surveillance de Loa Loa. Les nouvelles technologies aideront à franchir le dernier kilomètre.

Dr Christy Hanson, directrice adjointe de BMGF

Investir dans la lutte contre les MTN est l’un des investissements les plus rentables en matière de santé publique, les traitements coûtant moins de 0,50 dollar par personne. Les mesures mises en place pour lutter contre ces maladies, en particulier l’onchocercose, ont un impact positif sur les communautés, notamment en améliorant les résultats en matière d’éducation, de santé et d’emploi.

Grâce à un effort final concerté, l’élimination de la maladie est réalisable, réaliste et rentable, avec le potentiel d’apporter d’énormes avantages en matière de santé publique et socio-économiques.

Mme Jamie Tallant, vice-présidente associée du END Fund

Les experts de GONE préconisent une approche intégrée et transversale et visent à faire du réseau un organisme de plaidoyer, aux niveaux national et international, pour soutenir l’effort final vers l’élimination.

Le Réseau mondial de l’onchocercose pour l’élimination est une plateforme indispensable pour aider les pays à atteindre les objectifs fixés dans la feuille de route mondiale 2030 pour les MTN.

Dr Francisca Olamiju, présidente du sous-groupe NDGO sur l’onchocercose

À propos du Réseau mondial de l’onchocercose pour l’élimination (GONE)

Le Réseau mondial pour l’élimination de l’onchocercose (GONE) a été lancé en janvier 2023 par l’Organisation mondiale de la santé, les États membres et les partenaires, dont l’objectif est de donner aux pays les moyens d’accélérer les progrès vers la réalisation des objectifs de la feuille de route 2030 pour l’élimination de l’onchocercose. Les principaux domaines d’intervention du réseau sont le renforcement des communications et des partenariats et l’autonomisation des pays pour atteindre les objectifs 2030 de l’onchocercose. GONE est une initiative menée par les pays et soutenue par l’OMS, qui met l’accent sur le pragmatisme, la flexibilité et l’orientation vers des solutions pour répondre aux besoins des programmes nationaux. Le réseau intensifiera une approche intégrée et transversale et servira d’organisme de plaidoyer, aux niveaux national et international, pour soutenir le dernier kilomètre de l’élimination.

À propos de l’onchocercose

L’onchocercose (également connue sous le nom de cécité des rivières) est la deuxième cause infectieuse de cécité dans le monde et l’une des vingt maladies classées par l’OMS comme MTN. La cécité des rivières touche les personnes vivant pour la plupart dans des communautés rurales isolées et mal desservies dans certaines des régions les plus pauvres du monde. L’infection se propage par les mouches noires qui vivent à proximité des rivières au débit rapide. Il provoque de graves irritations cutanées, des démangeaisons et, à terme, une cécité irréversible.

Ecobank Ghana, in partnership with Speak Up Africa, National Malaria Elimination Programme and other partners have officially launched the Zero Malaria Business Leadership Initiative (ZMBLI) in Ghana today, under the auspices of the Ministry of Health. 

Ghana, thus, joins Senegal, Burkina Faso, Uganda, and Benin, becoming the second Anglophone country to launch this exciting initiative. In Ghana, this will boost prior national private sector engagement efforts such as the Private Sector Malaria Prevention programme (2014-2017) and the Zero Malaria Starts with Me campaign (April 2019 – present). The objectives of ZMBLI are to drive private sector contributions to the goal of malaria elimination, to create a network of private sector champions and to strengthen national coordination mechanisms.  

According to the World Malaria Report 2022, there were 247 million cases and 619 000 deaths from malaria globally, over 95% of were in Africa. Children under 5 years old account for approximately 76% of the deaths, with 1 child dying from malaria every 2 minutes on average.   

« Although there is progress made in the fight against malaria in Ghana, Malaria continues to constitute a major public health crisis. It is the number one cause of outpatient department (OPD) attendance and is a major cause of hospital admissions. Malaria exerts significant financial burden on our National Health Insurance Scheme (NHIS) and it is estimated to costs the country 1-2% of Gross Domestic Product (GDP), and businesses about US$6.58 million annually. We are proud to have the support of Ecobank and the Ghanaian private sector joining the Ghana government in ending this crisis. »

Dr Kwaku Agyeman Manu, The Honourable Minister of Health

The private sector plays a crucial role in the fight against malaria and clearly has a particular interest in being part of the solution. Malaria has a significant impact on businesses and the economy, leading to reduced productivity, increased healthcare costs, and a burden on the workforce. By investing in malaria prevention and elimination, the private sector not only contributes to the well-being of their employees and communities but also ensures a more conducive environment for sustainable business growth.

The African Union and the RBM Partnership to End Malaria launched the pan-African Zero Malaria Starts with Memovement across the continent in 2018. Adopted by 55 Heads of State and African governments, 27 countries have since launched the campaign nationally, igniting a grassroots movement that seeks to engage individuals, communities, political leaders and civil society organizations to take ownership of the fight to end malaria. To support the private sector engagement pillar of this campaign, the Ecobank Group and Speak Up Africa, a policy and advocacy action tank, launched the Zero Malaria Business Leadership Initiative in 2020. 

« For the world to end malaria for good, all sectors must be fully involved in the fight against malaria. The private sector is a powerful ally in the malariaresponse. I urge all private sector companies to conjoin efforts with countries and all stakeholders to invest in malaria elimination. This entails the integration of the fight against malaria into their corporate social responsibility plans. It’s time to deliver zero malaria NOW! »

Dr Corine Karema, interim CEO of the RBM Partnership to End Malaria

Like most malaria-endemic countries, one of the major obstacles to achieving malaria elimination in Ghana is the significant funding gap for the full implementation of the National Malaria Elimination Programme’s National Strategic Plan (NSP 2021-2025). The current malaria shortfalls in funding worldwide require urgent actions from all sectors. 

« The private sector is deeply affected by malaria, through absenteeism, lower purchasing power and lower GDP. Through the launch of the Zero Malaria Business Leadership Initiative, we are calling on private sector compagnies to invest and implement innovative strategies to help end malaria in Ghana. Ecobank Ghana is, accordingly, announcing a matching fund of USD120,000 to motivate other private sector companies to also contribute to support the work of the existing National Malaria Advocacy Committee to ensure all efforts are aligned with existing national plans and priorities ».

Dr Edward Botchway, Executive Director and Head of Consumer Banking 
« Humanity has a choice: cooperate or perish ». This call by the United Nations Secretary General António Guterres on the sidelines of COP 27 remains relevant as the UN 2023 Water Conference which opened on Wednesday in New York. Seven years from the deadline of the Sustainable Development Goals, we are still far from achieving universal and equitable access to safe and affordable drinking water for all.

Three out of ten people worldwide still do not have access to safe drinking water, a vital resource!  In sub-Saharan Africa, it is estimated that nearly half a billion people face water scarcity every day and more than 700 million people do not have access to improved sanitation facilities.

As a result, hundreds of millions of lives are threatened by infectious diseases? diseases due to lack of water, sanitation and hygiene services, and key economic sectors such as agriculture, fishing and mining are severely affected. Each year, Sub-Saharan Africa loses 5% of its gross domestic product due to water scarcity.

Shared property

Yet the resource exists. Whether in groundwater or surface water, our continent has significant shared resources that can help meet the present and future needs of our populations. As President Macky Sall so aptly recalled at the launch of the Water-Peace-Security Initiative in 2015, in New York, « Water is a source of life and well-being when its use calls for cooperation and sharing ».

A perfect example is the Senegal River, a resource that Guinea, Mali, Mauritania and Senegal have in common. By creating the Organization for the Development of the Senegal River (OMVS) more than 50 years ago, our countries understood very early on that cooperation is a guarantee of peace, social cohesion and integrated development for our communities. The concerted management of this heritage has played a considerable role in the progress made in access to water and sanitation in our countries in recent decades. In Senegal, for example, the vision for improved well-being and shared prosperity – driven by the Plan Sénégal Émergent – has led to an estimated 95.1% access to water in rural areas and 98.8% in urban areas by 2022; and an estimated 89.8% access to sanitation in urban areas and 59.7% in rural areas. Now more than ever, cooperation must be our weapon at national, regional and global levels to address the multiple challenges we face in achieving universal access to water and sanitation.

Challenges

Lack of safe water and sanitation services in many parts of the world is a threat to all. We now know that health, security, migration and humanitarian crises are intimately linked to water and sanitation security. Water stress, floods and population-movements induced by climate change increase the risk of epidemics and threaten our food security. More importantly, the scarcity of sustainable financing for water and sanitation services at global and regional levels threatens to undermine the progress made so far.  In this context, it is essential that we work together to close the gap in access to water and sanitation between communities, states and regions of the world.  To this end, we need to develop water and sanitation policies that are designed and implemented through a cooperative lens. This also applies to hygiene and sanitation, which cannot be separated from water issues.

A “BLUE DEAL” for water security and sanitation for peace and development

The Dakar Declaration adopted at the 9th World Water Forum in March 2022, entitled “a “BLUE DEAL” for water security and sanitation for peace and development”, has already set the stage. By emphasizing the urgent need to strengthen bilateral and multilateral cooperation, the Dakar Declaration highlights – amongst other things – the importance of guaranteeing the right to water and sanitation through innovative public and private financing mechanisms. This declaration thus laid the foundations for Interactive Dialogue No. 4 on « Water for Cooperation », which Senegal had the honor of co-chairing with the Swiss Confederation at the conference that has just ended in New York. Senegal brought the contribution and the common position of Africa by putting into perspective the « Blue Deal » endorsed by the Executive Committee of the African Ministers’ Council on Water (AMCOW).  On this occasion, Senegal also underlined the importance of transboundary and intersectoral cooperation in the field of water, as well as the place of water in achieving the sustainable development goals.

It is through this cooperation between governments, civil society, private sector and other water and sanitation actors that we will be able to face, together, the climatic, economic and health challenges that go beyond our borders.

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Africa.com in English
Jeune Afrique in French

Dakar, 8 mars 2023- À l’occasion de la journée internationale de la femme, Speak Up Africa et l’entreprise sociale Kitambaa ont signé une convention de partenariat pour améliorer l’accès des femmes et des jeunes filles aux services de santé menstruelle. Cette convention d’une durée de trois ans  vient consolider la collaboration de longue date entre les  deux organisations pour promouvoir la santé menstruelle et l’égalité des genres.

L’accès à une hygiène menstruelle adéquate fait partie des droits fondamentaux de la femme.  Malheureusement, des millions de femmes et de jeunes filles en Afrique font encore face à d’énormes défis pour gérer leurs menstruations en toute sécurité et dignité en raison d’un manque d’information et de matériels de protection adéquats.  Au Sénégal par exemple, 56% de jeunes filles interrogées lors d’une récente étude d’ONU Femmes estiment avoir déjà manqué l’école pendant la période de menstruation tandis que 27% de femmes ont déclaré que de mauvaises pratiques impactent leur santé sexuelle et reproductive.

La convention de partenariat signée entre Speak Up Africa et Kitambaa vise, entre autres, à intensifier la sensibilisation pour une prise en compte de la problématique de la gestion de l’hygiène menstruelle dans les politiques publiques.

« Notre vision est d’améliorer le bien-être économique et sociale des femmes et des jeunes filles en leur facilitant un accès aux informations et aux matériels appropriées pour une bonne gestion de l’hygiène menstruelle. Nous ne devons plus admettre que la menstruation, qui est un simple fait biologique, soit un frein à l’épanouissement des femmes et des jeunes filles », Yaye Hélène Ndiaye, Directrice exécutive de Kitambaa.

Dans le cadre de ce partenariat, les interventions de Speak Up Africa et Kitambaa porteront notamment sur le renforcement des systèmes de santé pour l’accès aux services de santé menstruelle  ainsi que la promotion des services liés à la gestion de l’hygiène menstruelle. Ces interventions porteront également sur le plaidoyer pour la mobilisation de ressources pour l’accès aux services de santé menstruelle et la prise en compte de la problématique de la gestion de l’hygiène menstruelle par les décideurs.

« La santé et l’hygiène menstruelle sont, aujourd’hui, des éléments essentiels de la réalisation de l’égalité entre les femmes et les hommes. Nous nous réjouissons de ce partenariat avec Kitambaa qui contribuera à garantir aux femmes et aux jeunes filles des moyens de gérer leur menstruation en toute dignité. Ce n’est qu’à ce prix que les femmes et les jeunes filles peuvent participer pleinement au développement économique et social », Yacine Djibo, Directrice Exécutive, Speak Up Africa.

En 2021, Speak Up Africa et Kitamba ont lancé le projet « Gestion de l’Hygiène Menstruelle : du tabou au pouvoir économique » qui a pour objectif d’autonomiser les femmes et les filles et d’inciter les décideurs à mettre en œuvre des politiques publiques prenant en compte les besoins spécifiques des femmes et des filles en matière de gestion de l’hygiène menstruelle.

Canal + Sénégal a fait un don de 1500 moustiquaires à la région médicale de Kaolack ce mercredi 20 décembre dans le cadre de l’initiative « Zéro Palu ! Les entreprises s’engagent ». Cette initiative lancée en 2020 par le groupe Ecobank en partenariat avec Speak Up Africa et le partenariat RBM pour en finir avec le paludisme vise à mobiliser le secteur privé dans la riposte au paludisme. Le  lot de moustiquaires imprégnées à longue durée d’action (MILDA) a été remis symboliquement au Gouverneur de Kaolack. Il permettra d’appuyer les efforts mis en œuvre par le  Programme National de Lutte contre le Paludisme (PNLP) dans sa stratégie nationale d’élimination du paludisme au Sénégal.

Selon le rapport mondial 2022 de l’OMS, le nombre de décès liés au paludisme en 2021 est estimé à 619 000. En Afrique, les enfants de moins de cinq ans représentent 80% des cas.

Canal + Sénégal s’est donc engagé à soutenir le Programme par un don de moustiquaire à destination des enfants talibés de la région de Kaolack.

Engagé depuis 2021 dans le combat contre le paludisme à travers l’initiative « Zéro Palu ! Les entreprises s’engagent » , Canal + Sénégal avait notamment offert 1000 moustiquaires à l’association Special Olympics Sénégal en novembre 2021 avec l’appui de Speak Up Africa et en collaboration avec le PNLP. En avril 2022, le groupe a accompagné le PNLP à mener une campagne de sensibilisation sur le paludisme diffusée sur les chaînes de télévision Sunu Yeuf et Canal+ Afrique.

“Ce don constitue pour Canal+ Sénégal une contribution supplémentaire à la mise en œuvre du plan stratégique national du  Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP). Ces actions entrent en droite ligne de notre responsabilité sociétale en tant qu’entreprise car elles nous permettent de participer de manière effective aux actions de lutte contre le paludisme  dont l’incidence est  assez élevée dans la région de Kaolack”  a déclaré  Cheikh Ahmadou Bamba Sarr (Directeur Général de Canal + Sénégal) lors de la cérémonie de remise symbolique des moustiquaires au Gouverneur de Kaolack. 

La cérémonie a débuté par la remise officielle du don au Gouverneur suivi de la visite d’un daara de la région où les enfants ont participé à un quizz interactif sur le paludisme en présence des autorités et des représentants du PNLP  de Canal + et de Speak Up Africa. Les enfants de moins de cinq ans étant une cible à risque, l’objectif  à travers cette animation est de les sensibiliser aux gestes de prévention et surtout à reconnaître les symptômes de la maladie.

La Directrice Exécutive de Speak Up Africa, Yacine Djibo  a  remercié Canal + pour l’engagement constant dans ce combat.

« Canal+  fait partie des entreprises de référence dans l’engagement du secteur privé agissant aux côtés du Programme National de Lutte contre le Paludisme. Speak Up Africa à travers l’initiative Zéro Palu ! Les entreprises s’engagent vous exprime sa profonde gratitude pour ces actions hautement importantes. Nous espérons poursuivre cette collaboration avec des actions impactantes en 2023 afin d’appuyer davantage le PNLP dans la mobilisation de ressources pour le financement de la mise en œuvre du plan Stratégique national 2021-2025 »

Le Coordonnateur National du PNLP, Dr Doudou Sene a à son tour félicité l’engagement de Canal + Sénégal qui a multiplié ces deux dernières années les actions de communication et les dons participant ainsi aux efforts nationaux de lutte contre le paludisme.

« Nous encourageons les entreprises du secteur privé à suivre l’exemple de Canal + et à  rejoindre l’initiative Zéro Palu ! Les entreprises s’engagent afin de mettre fin au paludisme au Sénégal d’ici 2030. »

Kigali, le 13 décembre 2022- Speak Up Africa et ses partenaires Amazon Web Services, Digital Health Network, IntraHealth, PATH Qhala et UNICEF ont lancé  le mouvement « Femmes Africaines dans la santé digitale » afin de renforcer l’engagement et le leadership des femmes dans la santé digitale en Afrique. Ce mouvement qui a une vocation multisectorielle a été lancé lors de la 2ème Conférence Internationale sur la Santé Publique en Afrique (CPHIA) ce lundi 12 décembre qui marque la journée internationale de la couverture sanitaire universelle.

La santé digitale est un levier important pour venir à bout des  difficultés d’accès aux services de soins de qualité en Afrique tels que le déficit de personnels soignant ou l’enclavement de certaines zones. Ainsi, elle permet une plus grande inclusion par rapport à l’offre de service de qualité nécessaire à la réalisation effective de la couverture sanitaire universelle. Ces difficultés impactent particulièrement les femmes qui, selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), constituent une grande partie de la charge de morbidité et de mortalité sur le continent. Pourtant, des barrières structurelles et sociales comme l’accès limité au numérique, aux filières technologiques et scientifiques, le manque d’investissement dans la santé des femmes ainsi que dans les initiatives portées par des femmes  empêchent ces dernières  de contribuer pleinement à l’essor  de la santé digitale sur le continent.  Ces obstacles excluent la majorité des femmes des opportunités du marché de la santé digitale qui devrait atteindre  430,53 milliards de dollars en 2022.  

« Aujourd’hui les femmes ne représentent que 30% des chercheurs et innovateurs en Afrique alors qu’elles représentent plus de 50% de la populations générale. Le mouvement ‘Femmes Africaines dans la santé digitale ’ va contribuer à inverser cette tendance et à supprimer les barrières qui empêchent les femmes de participer pleinement à la santé digitale. Il est important d’investir dans le renforcement des capacités en leadership et  innovation pour les femmes en matière de santé digitale afin de garantir une prise en compte réelle des besoins de santé spécifiques des femmes et des jeunes filles », a indiqué Dr Maïmouna Diop Ly, Conseillère en Santé publique et Financement à Speak Up Africa.

Équité en matière de santé

En rassemblant des parties prenantes issues de diverses secteurs notamment le numérique, le genre et  la santé mondiale, « Femmes Africaines dans la santé digitale » a pour vocation d’éliminer la fracture numérique liée au genre et assurer une collaboration efficace entre tous les secteurs pour un renforcer le leadership et l’engagement des femmes dans la santé numérique.  Ces interventions à l’endroit des décideurs politiques, du secteur privé et aux parties prenantes porteront sur le renforcement des capacités des femmes dans le secteur du numérique, la promotion d’un environnement favorable à l’entreprenariat féminin et l’investissement dans les initiatives féminines de santé digitale.

« Les femmes jouent déjà un rôle crucial dans nos systèmes de santé en Afrique. Mettre en place le mouvement ‘Femmes Africaines dans la santé digitale ’ pour promouvoir leur place dans l’écosystème de santé digitale est primordial pour atteindre l’équité en matière de santé » note Jean Philbert Nsengimana, Responsable en Chef, de la santé numérique, CDC Afrique.

Et d’ajouter : « Nous lançons un appel aux acteurs et actrices du secteur numérique et de la santé, aux organisations de la société civile et autres parties prenantes à rejoindre cette initiative afin d’optimiser nos actions pour renforcer le leadership et l’engagement des femmes dans la santé digitale en Afrique ».

A propos de Speak Up Africa Basée à Dakar, au Sénégal, Speak Up Africa est une organisation à but non lucratif de communication stratégique et de plaidoyer dédiée à catalyser le leadership africain, favoriser les changements de politiques et renforcer la sensibilisation autour du développement durable en Afrique. À travers nos programmes, nos réseaux et avec l’aide de nos partenaires, nous nous assurons que les décideurs rencontrent les acteurs de terrain, que des solutions soient présentées et que chaque secteur – des citoyens et groupes de la société civile aux partenaires financiers et dirigeants d’entreprises – contribue de manière critique au dialogue et s’efforce d’agir de manière concrète pour la santé et le développement durable sur le continent.

Déclaration des Voix EssentiELLES dans le cadre de la campagne des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre

Nous, Voix Essentielles du Sénégal, du Burkina Faso et de la Côte d’Ivoire, réunies à Abidjan ces 30 novembre et 1er décembre 2022 dans le cadre de la campagne mondiale 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre, appelons d’urgence les gouvernements et leaders africains à des actions fortes afin de briser les stéréotypes socio-culturels qui nourrissent les violences faites aux femmes et aux jeunes filles.

La plupart des gouvernements reconnaissent la parité et l’émancipation des femmes comme des facteurs essentiels du développement de leur pays. Mais dans les faits, le statut social et le rôle qui sont dévolus aux femmes et aux jeunes filles dans nos sociétés restent très traditionnels.

Nous continuons d’assumer une part disproportionnée des travaux domestiques et champêtres, de l’éducation des enfants. Même lorsque nous sommes coptées dans les cercles de décision, nos voix sont peu valorisées en raison de notre statut de femme qui devient, malheureusement un frein à la pleine expression de notre leadership. En tant qu’organisations de femmes œuvrant pour le respect des droits des femmes, nous travaillons au quotidien à lever les barrières religieuses, économiques et socio-culturelles pour favoriser le plein épanouissement des femmes et filles.

Dans nos milieux, notre engagement en tant que féministes est encore mal perçu, certains nous considérant comme des « femmes de mœurs légères », déconnectées de nos coutumes et sous influence de la culture occidentale. Pourtant, notre dévotion pour une société plus juste reste indispensable pour éliminer toute forme de violence à l’égard des femmes et des filles.

Féminicides, viols, harcèlement, cyber harcèlement, agressions physiques, verbales et sexuelles, mariage précoce, exclusion sociale, précarité menstruelle… Ces formes de violences sont quotidiennes dans nos communautés.

En Afrique de l’Ouest, plus de 40% des femmes sont victimes de violence physiques et/ou sexuelles [1]. Ces violences sont tellement habituelles qu’elles tendent à être normalisées par les femmes elles-mêmes. En Côte d’Ivoire par exemple, 34% des femmes estiment qu’un mari a le droit de battre sa femme [2]. La proportion est de 30% au Burkina Faso et 31% au Sénégal. Dans le cas du mariage forcé, on estime qu’une fillette de moins de 18 ans est mariée de force chaque deux seconde dans le monde[3].

Outre ces formes de violence, nous avons aussi la précarité menstruelle. En effet, on note qu’environ 30% des femmes de moins de 35 ans sont concernées par la précarité menstruelle, c’est-à-dire le manque d’accès aux protections hygiéniques pour des raisons économiques. Le tabou culturel autour de la menstruation et le déficit d’informations accentue cette précarité chez les femmes et les filles.

Dans nos pays, le pouvoir de décision des femmes en ce qui concerne leur corps, leur sexualité et leur santé reproductive reste extrêmement faible. Conséquence : la prévalence contraceptive reste très faible. En Côte d’Ivoire par exemple, seulement 21% de femmes ont accès aux outils de contraception.

Le manque d’informations, la crainte des effets secondaires, le pouvoir décisionnel de l’homme, les interdictions religieuses et les contradictions socioculturelles empêchent les femmes d’avoir accès à ces outils pourtant vitaux pour leur santé. L’exclusion et la sous-représentation dont nous sommes victimes dans les instances de prise de décisions sont encore plus accentuées chez certains groupes de femmes notamment celles qui vivent avec un handicap.

A l’occasion de la campagne mondiale « 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre » de cette année, nous, organisations Voix Essentielles rappelons que la protection des droits des femmes et des jeunes filles est fondamentale pour le développement durable, la croissance économique, la paix et la sécurité.

Aussi, nous appelons les gouvernements et leaders africains à respecter leurs obligations à protéger leurs citoyennes en éliminant toutes formes d’inégalités et de discriminations faites aux femmes.

Conscientes que l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes et jeunes filles sont primordiales pour un développement durable, nous demandons aux gouvernements et leaders africains de garantir aux femmes et aux jeunes filles un environnement socio-juridique et institutionnel sûr afin de leur permettre de vivre sans mutilations génitales, mariage forcé, viol ou tout autre forme de violences sexuelles, physiques ou verbales.

Nous les encourageons à maintenir et renforcer leurs efforts pour favoriser l’accès à une éducation de qualité, y compris l’éducation à la sexualité, afin de développer l’estime de soi et autonomiser les femmes et jeunes filles à défendre leurs droits et prendre en main leur santé.

Rappelant qu’il est indispensable d’investir dans le leadership féminin et l’autonomisation des femmes, nous appelons à développer et soutenir financièrement les organisations de Femmes et jeunes filles qui œuvrent à amplifier les voix des femmes. Ces organisations sont essentielles pour créer des sociétés prospères que nous souhaitons.

Afin de capitaliser leurs potentiels et optimiser leurs actions, nous exhortons ces organisations de femmes et jeunes filles où qu’elles se trouvent, ainsi que toutes les organisations de la société civile engagées dans la défense des droits des femmes, à travailler de concert, à unir leurs voix et leurs forces pour un monde plus juste auquel nous aspirons toutes.

Fait à Abidjan, le 10 décembre 2022


[1] Rapport analytique sur la situation des violences faites aux femmes et aux filles et des avancées réalisées en Afrique

[2] Données Banque Mondiale

[3] Le mariage précoce et forcé : qu’est-ce que c’est ? Plan International

As Voix EssentiELLES organizations from Senegal, Burkina Faso and Côte d’Ivoire, meeting in Abidjan from November 30, to December 1st of 2022, and as part of the the 16 Days of Activism Against Gender-Based Violence campaign, we urgently call on African governments and leaders to undertake firm actions to tackle socio-cultural stereotypes that fuel violence against women and girls.

While most governments acknowledge gender equality and women’s empowerment as key factors in the development of their countries, the social status and roles of women and girls in our societies remain very traditional. As women, we continue to assume a disproportionate share of domestic and rural work and child upbringing, and even when we are included in decision-making circles, our voices are not valued because of our gender, which unfortunately becomes an obstacle to fully expressing our leadership.

As organizations committed to achieve women’s rights, we work everyday to break down religious, economic and socio-cultural barriers to enable women and girls to achieve their full potential.

Within our communities, our commitment as feminists is still misperceived. We are seen as « promiscuous women », disconnected from our culture and under the influence of Western culture. Yet, our dedication to a fairer society remains indispensable to eliminate all forms of violence against women and girls.

Feminicide, rape, harassment, cyber harassment, physical, verbal, and sexual aggression, early marriage, social exclusion, menstrual precariousness… These forms of violence occur on a daily basis in our communities.

In West Africa, over 40% of women are victims of physical and/or sexual violence[1]. These act of abuse are so common that they tend to be normalized by women themselves. In Côte d’Ivoire, for instance, 34% of women believe that a husband has the right to beat his wife[2]. The proportion is 30% in Burkina Faso and 31% in Senegal. In terms of forced marriage, it is estimated that one girl under the age of 18 is married by force every two seconds in the world[3].

In addition to these forms of violence, menstrual precariousness is also a problem. We note that around 30% of women under 35 years of age are affected by menstrual precariousness, meaning lack of access to sanitary protection for economic reasons. The cultural taboo surrounding menstruation and the lack of information accentuate this precariousness among women and girls.

In our countries, women’s abilities to make decisions over their bodies, sexuality and reproductive health remains extremely low. As a result, contraceptive prevalence remains very low. In Côte d’Ivoire, for example, only 21% of women have access to contraceptive tools.

Lack of information, fear of side effects, the power of men to make decisions, religious prohibitions and socio-cultural contradictions prevent women from having access to these tools, which are vital for their health. The exclusion and under-representation are even more pronounced for certain groups of women, especially those living with a disability.

In this year’s 16 Days of Activism against Gender-Based Violence global campaign, we, the Voix EssentiELLES, reiterate that protecting women’s and girls’ rights is fundamental to sustainable development, economic growth, peace and security. We therefore call on African governments and leaders to respect their commitments to protect their citizens by eliminating all forms of inequality and discrimination against women.

Knowing that gender equality and women’s and girls’ empowerment are crucial for sustainable development, we call on African governments and leaders to ensure a safe socio-legal and institutional environment for women and girls to live free from female genital mutilation, early marriage, rape or any other form of sexual, physical or verbal violence.

We encourage them to maintain and strengthen their efforts to promote quality education, including sexual education, to build self-esteem and empower women and girls to defend their rights and take control of their health.

Recalling the need to invest in women’s leadership and empowerment, we call for the development and financial support of women’s and girls’ organizations that work to amplify women’s voices. These organizations are essential to creating the prosperous societies we want.

To capitalize on their potential and optimize their actions, we urge these women’s and girls’ organizations wherever they are, as well as all civil society organizations committed to protecting women’s rights, to work together, to unite their voices and their strengths for a fairer world to which we all aspire.

Abidjan, December 10th, 2022


[1] Report on gender-based violence  in Africa

[2] World Bank data

[3] Early and forced marriage: what is it? Plan International

Le Ministère de la Santé et de l’Action sociale représenté par son Directeur de cabinet M. Alphonse Ousmane Thiaw a procédé ce jeudi 17 novembre à la validation de trois importants  plans nationaux dont le Plan National de Plaidoyer élaboré avec l’appui de Speak Up Africa. Ces plans devront permettre d’accélérer  l’élimination du paludisme qui reste un véritable problème de santé publique en Afrique et au Sénégal en particulier. 

Selon le Programme National de Lutte contre le Paludisme (PNLP), le nombre de cas confirmés  de paludisme a considérablement augmenté entre 2020 et 2021 passant de 445 313 cas à 536 850 cas,  soit une augmentation de 20,56%.

Pour atteindre l’objectif d’élimination du paludisme à l’horizon 2030, le Ministère de la Santé et de l’Action sociale à travers le PNLP a élaboré trois plans nationaux à savoir : le plan de plaidoyer pour l’élimination du paludisme, le plan d’accélération vers l’élimination, et le plan de gestion des résistances des vecteurs aux insecticides pour la période de 2022-2025. 

Le Plan National de Plaidoyer a été élaboré  le 20 mai 2022 en vue d’atteindre les objectifs de mobilisation des ressources pour l’élimination du paludisme . Il a été élaboré dans le cadre de la campagne « Zéro Palu ! Je m’engage » lancée en 2014 au Sénégal en collaboration avec les ONG PATH et Speak Up Africa puis à l’échelle continentale par la Commission de l’Union Africaine et le partenariat RBM pour en finir avec le paludisme. Cette campagne porte sur trois principaux axes : l’engagement politique, l’engagement du secteur privé et l’engagement communautaire.

« L’efficacité du plan national de plaidoyer permettra de renforcer la mobilisation des ressources pour appuyer le PNLP à atteindre l’objectif d’élimination du paludisme d’ici 2030. Je réitère mes félicitations à l’ensemble des acteurs engagés pour les efforts menés conjointement. »

Alphonse Ousmane Thiaw, Directeur de cabinet du Ministère de la Santé et de l’Action sociale.

Alphonse Ousmane Thiaw, Directeur de cabinet du Ministère de la Santé et de l’Action sociale.

« Le Sénégal fait partie des 35 pays qui doivent atteindre l’élimination du paludisme à l’horizon 2030. Les efforts  n’ont jamais cessé d’être menés pour réduire le fardeau de cette maladie. En 2014, le Sénégal a servi de modèle et a permis à travers la campagne « Zéro Palu ! Je m’engage » à 55 pays du continent à s’engager dans la lutte contre le paludisme. La réduction de la transmission palustre est une réalité pourtant l’élimination représente un défis auquel nous devons tous faire face car le temps nous ait compté. »

Alphonse Ousmane Thiaw, Directeur de cabinet du Ministère de la Santé et de l’Action sociale.

Après avoir remercié les partenaires techniques et financiers qui ont accompagné l’élaboration des trois plans, le coordonnateur du PNLP  Dr Doudou Sene a, pour sa part, rappelé l’importance de mobiliser des ressources au niveau national pour atteindre l’élimination du paludisme. Il a également présenté les trois différents plans notamment le Plan National de Plaidoyer dont les objectifs visent la mobilisation des ressources domestiques.

Dr Doudou Sene, coordonnateur du PNLP

Dr Astou Fall, Directrice des programmes chez Speak Up Africa a saisi l’opportunité de la validation de ces plans nationaux pour  remercier  le groupe Ecobank pour son fort engagement à travers l’initiative « Zéro Palu ! Les entreprises s’engagent », ainsi que les autres entreprises contributrices au niveau du Sénégal, notamment Canal+ Sénégal, I-CONS et IAMGOLD. 

« Ces entreprises constituent des modèles d’entreprises engagées dans le bien-être du peuple sénégalais et devraient inspirer d’autres entreprises à contribuer à la lutte contre le paludisme. »

Dr Astou Fall, Directrice des programmes chez Speak Up Africa

La représentante de l’OMS, Dr Spes a salué les efforts menés à travers ces  plans élaborés de façon inclusive avec un objectif commun : la vision d’un Sénégal émergent sans paludisme. Elle a magnifié le travail accompli par le Ministère de la Santé à travers le PNLP. 

« L’engagement des partenaires et du secteur privé est un grand pas vers l’atteinte des objectifs visés. La mise en œuvre de ces plans est véritablement cruciale pour l’élimination du paludisme au Sénégal. » a déclaré Dr Spes.

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