Speak Up Africa invite les organisations de la société civile kenyane éligibles à soumettre des propositions afin de devenir le bénéficiaire principal du programme de promotion de l'apprentissage fondamental et du calcul (FLN) dans le cadre du FLN Advocacy Hub.
Cet appel à propositions vise à trouver une organisation jouissant d'une forte crédibilité politique et dotée de solides capacités de plaidoyer afin de permettre à la société civile de contribuer de manière coordonnée à l'effort national d'apprentissage fondamental au Kenya pendant une période initiale de 12 mois.
Le Kenya a réalisé des progrès significatifs dans l'élargissement de l'accès à l'éducation ; cependant, les acquis scolaires fondamentaux, notamment en calcul, restent extrêmement faibles, ce qui représente un risque sérieux pour le développement à long terme du capital humain, la cohésion sociale et la transformation économique du pays. Les évaluations nationales montrent que seuls environ 3 élèves sur 10 maîtrisent les bases du calcul à la fin du cycle primaire, avec des disparités persistantes selon la région géographique, le sexe et le type d'école. Des données plus récentes confirment que de nombreux élèves des classes supérieures du primaire continuent d'éprouver des difficultés avec l'arithmétique de base, souvent aggravées par un faible niveau de compréhension de la lecture.
Il est important de noter que le Kenya pas confronté à un manque de données probantes. Les facteurs qui contribuent à l'amélioration des résultats d'apprentissage fondamentaux sont bien établis, et les priorités nationales sont clairement énoncées dans le Groupe de travail présidentiel sur la réforme de l'éducation (PWPER) et le Plan stratégique national pour le secteur de l'éducation (NESSP). Ces cadres mettent l'accent sur des interventions ciblées en matière d'alphabétisation et de calcul, le renforcement des capacités des enseignants, l'amélioration des systèmes d'évaluation et des orientations opérationnelles plus claires pour l'éducation de la petite enfance. L'accord officiel du président sur les recommandations du PWPER témoigne d'une ouverture politique à la réforme.
Il reste toutefois un défi persistant : la traduction des preuves et de l'engagement politique en une priorité politique durable, une adoption administrative et un financement national, en particulier dans un contexte de réduction des budgets consacrés à l'éducation, de programmes de réforme concurrents et de transition politique. L'arrêt des programmes d'alphabétisation à grande échelle financés par des fonds extérieurs a encore souligné l'urgence de un plaidoyer plus fort de la société civile, ancré au niveau national afin de maintenir l'élan en faveur de l'apprentissage fondamental.
Efforts récents dans le cadre de la Lighthouse Coalition (équipe d'action pour la numératie) ont joué un rôle essentiel dans le soutien au dialogue technique et à la planification menée par le gouvernement, notamment l'élaboration d'une feuille de route nationale en matière de calcul. Ces efforts ont également mis en évidence une lacune complémentaire : la nécessité d'une d'un plaidoyer coordonné, discipliné et tourné vers le public de la part de la société civile qui puisse façonner la demande, le discours et la responsabilité au-delà des forums techniques, tout en restant impartiale et fondée sur des preuves.
Pour répondre à ces défis interdépendants, Speak Up Africa héberge le Foundational Learning & Numeracy (FLN) Advocacy Hub, une plateforme africaine conçue pour servir d'infrastructure d'influence commune, reliant les coalitions nationales aux agendas régionaux et continentaux et renforçant la manière dont les preuves, le plaidoyer et l'engagement politique se traduisent en résultats politiques et financiers.
Speak Up Africa cherche à identifier de manière compétitive une organisation de la société civile kenyane qui servira de bénéficiaire principal, chargée d'assurer la direction et la coordination d'une petite coalition très mature d'organisations de la société civile capable d'influencer les politiques, les mesures administratives et le financement national en faveur de l'apprentissage fondamental et de la numératie.
Ce rôle est explicitement conçu pour compléter, et non dupliquer, la Lighthouse Coalition. Alors que Lighthouse se concentre sur les partenariats gouvernementaux et l'engagement en coulisses, le bénéficiaire de la subvention Anchor renforcera la la coordination de la société civile, la discipline en matière de plaidoyer et la pression en faveur de la responsabilité, en veillant à ce que l'apprentissage fondamental reste visible, prioritaire et applicable tout au long des cycles politiques et budgétaires.
L'objectif du bénéficiaire de la subvention Anchor est de diriger et de coordonner les actions de plaidoyer de la société civile en faveur de l'apprentissage fondamental et de la numératie (FLN) au Kenya, en mettant clairement l'accent sur :
Le bénéficiaire principal agira en tant qu'institution pivot, réunissant et facilitant le travail d'un groupe d'environ trois à quatre organisations de la société civile bien établies, et garantissant un plaidoyer cohérent, stratégique et axé sur les résultats, en phase avec les fenêtres décisionnelles nationales.
Le bénéficiaire de la subvention Anchor s'engage à :
Le bénéficiaire de la subvention Anchor s'engage à :
Le bénéficiaire de la subvention Anchor s'engage à :
Le bénéficiaire de la subvention Anchor s'engage à :
Le bénéficiaire de la subvention Anchor s'engage à :
Au cours de la période initiale de 12 mois, le bénéficiaire principal devra fournir :
Les organisations éligibles doivent démontrer :
Les bénéficiaires d'Anchor doivent s'aligner sur les engagements de Speak Up Africa à :
Les organisations intéressées sont invitées à soumettre une proposition comprenant :
Speak Up Africa se réserve le droit de demander des informations supplémentaires ou d'effectuer une vérification préalable auprès des candidats présélectionnés.
Les propositions seront évaluées sur la base des critères suivants :