L'histoire de la campagne " Zéro paludisme, ça commence par moi " a des origines modestes et est aujourd'hui un mouvement panafricain majeur actif dans 29 pays d'Afrique. Il est difficile de croire que cela fait maintenant 10 ans que nous avons entrepris ce remarquable voyage pour construire un mouvement social en vue de l'élimination du paludisme, mais c'est un moment poignant pour s'arrêter et faire le point sur le chemin parcouru.

Par James Wallen, coordinateur du programme de lutte contre le paludisme

Les origines : Sénégal (2014-2017)

Le vendredi 25 avril 2014 reste un jour spécial dans la mémoire institutionnelle de Speak Up Africa: le jour où Zéro Palu ! Je m’engage. a été mis au monde. Des représentants du gouvernement, menés par le ministre de la Santé de l'époque et le membre du Conseil d'administration du Partenariat RBM pour éradiquer le paludisme, le Pr. Awa Coll-Seck, ainsi que des donateurs, des ONG et de nombreuses autres personnes, se sont réunis pour la cérémonie de lancement, sans savoir ce qu'il adviendrait de cette campagne en quelques années seulement.

Mais revenons deux mois en arrière. Maelle Ba, principale responsable de la communication stratégique chez Speak Up Africa (qui était stagiaire à l’époque), et Angelo Zogo, le plus ancien graphiste de Speak Up Africa, ont rencontré Philippe Guinot, alors directeur national de PATH au Sénégal, et le Programme national de lutte contre le paludisme du Sénégal (PNLP) à l’hôtel King Fahd, à Dakar, pour échanger des idées pour une nouvelle campagne. 

À ce moment charnière de l’histoire – la fin d’une décennie et demie de réductions massives des décès dus au paludisme et le début d’une période de léger recul – on commençait à se rendre compte que de nouvelles avancées dans l’élimination du paludisme n’étaient ni garanties, ni évidentes, ni même incontestables. 

N’oublions pas que le paludisme compte parmi les maladies les plus anciennes, les plus mortelles et les plus persistantes que l’humanité ait jamais connues. Au fil de l’évolution, la maladie a créé une arme rusée et malfaisante : le moustique et le parasite plasmodium, capables de s’adapter rapidement pour éluder les tentatives délibérées (c.-à-d. les interventions de lutte contre le paludisme) et accidentelles (c.-à-d. les réponses immunitaires) de l’humanité pour empêcher sa propagation. 

Pour continuer à faire progresser le programme d’élimination du paludisme, quelque chose devait changer. Il n’était plus possible de continuer sur notre lancée si nous voulions réaliser notre vœu le plus cher et atteindre notre objectif ultime : l’élimination puis l’éradication du paludisme. C’est à partir de cet état des lieux qu’est née l’idée centrale de la campagne : chaque secteur de la société et chaque individu a un rôle important et unique à jouer. Seule une approche collective, multisectorielle et à l’échelle de la société pourra nous permettre d’atteindre le « Zéro palu ». Il fallait pour cela mettre en place un environnement social, économique et politique favorable pour lancer une contre-attaque véhémente contre le système d’armements des moustiques et des parasites. De plus, le concept devait être simple, mais convaincant et axé sur l’action. C’est en réunissant toutes les pièces du puzzle que le slogan Zéro Palu ! Je m’engage a été créé, accompagné des trois piliers de la campagne : l’engagement politique, l’engagement du secteur privé et l’engagement de la communauté. 

Mais revenons au lancement. La ministre de la Santé donne son feu vert au lancement de la campagne. Avec le soutien de PATH, une importante ONG internationale de santé publique, Speak Up Africa et le Programme national de lutte contre le paludisme, dirigé à l’époque par le Dr Mady Ba, se lancent dans la phase pilote de la campagne qui durera trois ans.

Voici quelques-unes des activations, activités et résultats les plus marquants de la période 2014-2018 :  

Le chanteur le plus célèbre du Sénégal, Youssou Ndour, s’est engagé en tant que champion « Zero Palu »

Le moment de vérité : En route vers Nouakchott (2018)

Speak Up Africa a alors apporté cette campagne largement considérée au Sénégal comme très innovante, impactante et inspirante au Partenariat RBM pour en finir avec le paludisme et ensemble, ils l’ont présentée à la Commission de l’Union africaine (UA) en janvier 2018. Celle-ci, consciente de la nécessité d’insuffler une énergie nouvelle au programme d’élimination du paludisme, lui a accordé un soutien inconditionnel et a facilité le processus permettant à la campagne d’être présentée aux chefs d’État africains afin d’obtenir un soutien politique de haut niveau.

Les six mois suivants ont été consacrés à des consultations nationales, régionales et avec les partenaires, au perfectionnement du cadre de la campagne et au développement d’un ensemble d’outils pour soutenir sa mise en œuvre, ce qui a abouti à la production de la boîte à outils Zéro Palu ! Je m’engage, qui fournit un guide et un cadre étape par étape pour lancer la campagne au niveau national.[2]

Mi-2018, du 25 juin au 2 juillet, les chefs d’État de l’UA se sont réunis à Nouakchott, en Mauritanie, pour le 31e Sommet de l’Union africaine, présidé par Paul Kagame, alors président de l’UA. Le 2 juillet, tous les chefs d’État ont approuvé la campagne Zéro Palu ! Je m’engage, défendue en particulier par le président du Sénégal, Macky Sall, qui a donné l’impulsion politique nécessaire à la diffusion de la campagne dans toute l’Afrique.

Un combat défendu du niveau communautaire au niveau mondial

L’une des stratégies de la campagne Zéro Palu ! Je m’engage était d’identifier des champions capables d’expliquer pourquoi il est important de faire de la lutte pour l’élimination du paludisme une priorité et d’investir dans ce combat. El-Hadji Diop, originaire du village sénégalais de Thieneba était l’un de ces champions communautaires. El-Hadji dont la fille est décédée du paludisme au début du siècle a consacré sa vie à sensibiliser avec passion les communautés sénégalaises à la prévention et au traitement du paludisme.

En plus de fournir à El-Hadji des plateformes au niveau national pour plaider en faveur d’un soutien gouvernemental accru, l’écosystème de la campagne Zéro Palu ! Je m’engage" lui a également donné l’occasion de prononcer un discours lors de la conférence de reconstitution des ressources du Fonds mondial à Lyon en 2019, juste avant l’allocution du président français, afin de raconter son histoire et de présenter le point de vue des communautés locales, trop souvent absentes de ces forums, ainsi que de lancer un puissant appel à l’action à la communauté mondiale des bailleurs de fonds.

Malheureusement, El-Hadji est décédé au lendemain de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme en 2022, mais son puissant héritage reste bien vivant par le biais de son association communautaire, AISM-Thienaba, aujourd’hui dirigée par son fils, Alpha.

Passera ? Passera pas ? L’ultime test de mobilisation

C’est une chose (et ce n’est pas rien) de chercher à obtenir une adhésion de haut niveau telle que l’approbation de tous les chefs d’État de l’Union africaine, mais cela ne garantit pas le déploiement et la mise en œuvre du programme. L’ultime test a commencé au deuxième semestre de 2018, après le lancement africain à Nouakchott : les États membres eux-mêmes verraient-ils l’intérêt et la pertinence de la campagne et étaient-ils prêts à investir temps et ressources dans l’adoption, l’adaptation et le déploiement de la campagne au niveau national ? Avec le soutien du secrétariat du Partenariat RBM pour en finir avec le paludisme et de la Commission de l’UA, les États membres ont commencé, fin 2018 et tout au long de 2019, à lancer et à mettre progressivement en œuvre la campagne. À ce jour, 29 États membres ont procédé au lancement de la campagne, le dernier étant le Togo en octobre 2023.

Une étude de cas : Comment le Bénin a lancé la campagne Zéro Palu ! Je m’engage

En novembre 2020, le gouvernement du Bénin a pris la décision de lancer la campagne Zéro Palu ! Je m’engage, ainsi que la campagne Zéro Palu ! Les Entreprises s’engagent (sur laquelle nous reviendrons plus loin). Suite à ce lancement, Speak Up Africa a apporté son soutien au programme national de lutte contre le paludisme pour mettre en place un plan de plaidoyer national, structuré autour des trois piliers de la campagne. Ce plan donne du poids à la campagne en définissant des objectifs et des stratégies de plaidoyer alignés sur le plan stratégique national et en veillant à ce que toutes les parties prenantes poursuivent la même vision, afin de contrer la tendance à la dispersion, au manque d’alignement et à l’inefficacité que l’on observe souvent dans le domaine du plaidoyer. Il a été conçu pour être ambitieux, mais réaliste et fondé sur une analyse solide du contexte social, économique et politique du pays.

Dès le début de 2021, plusieurs mesures ont été prises pour relancer la dynamique en faveur de l’élimination du paludisme dans le secteur public, le secteur privé et au niveau communautaire, entre autres :

Mme Chabi Talata, vice-présidente du Bénin, s’exprime lors d’un événement de haut niveau en avril 2022

À la suite de ces initiatives et de nombreuses autres actions de plaidoyer au cours des trois dernières années, le gouvernement du Bénin a augmenté son budget national pour la lutte contre le paludisme de 140 % en 2023 (par rapport à la moyenne des quatre années précédentes) puis de 20 % de plus en 2024 (de 1,7 million USD à près de 5 millions USD). Cela prouve clairement que le gouvernement reconnaît l’importance de remettre le Bénin sur la voie de l’élimination du paludisme.

Le cas du Bénin est un excellent exemple du pouvoir de la campagne " Zéro Palu ! Je m’engage ", qui réunit des individus, des organisations et des secteurs très divers autour d’une vision et d’un objectif communs.

Innovation, expérimentation et intégration : l’effet d’entraînement d’une campagne réussie

Une fois l’effet boule de neige mis en route, les choses s’accélèrent, et de plus en plus de pays décident de lancer leur propre version de la campagne, en modifiant son orientation (et parfois même son nom) pour refléter les priorités et les perspectives nationales. Le fait que les États membres aient fait preuve d’un niveau d’intérêt considérable pour cette campagne lancée par de simples citoyens, et souhaitaient l’adopter, montre sa popularité au niveau panafricain.

De plus, une campagne vivante et dynamique est une campagne en constante évolution, soumise en permanence à un processus d’innovation et d’évolution (après tout, pourquoi ne pas tirer des leçons des moustiques et parasites que nous essayons de vaincre !).

Voici quelques exemples de cet effet d’entraînement, bien qu’il ne soit pas possible d’entrer dans les détails pour chacun d’entre eux :

Yvonne Aki-Sawyerr OBE s’exprime dans une vidéo d’appel à l’action mettant en scène plus de 15 personnalités publiques, artistes et activistes de Sierra Leone.
Kao Denero, l’un des artistes les plus célèbres de Sierra Leone chante dans le clip musical « Malaria e don wan dae na mi han ».

Un groupe de jeunes délégués lors du Forum de la jeunesse « En marche vers Kigali » en Sierra Leone, en avril 2021.
Quelques-unes des entreprises du secteur privé reçoivent des prix lors de la cérémonie de remise des prix de l’initiative Zéro Palu ! Les Entreprises s’engagent à Lomé le 15 février 2024.
  • En septembre 2022, l’association Élus Locaux contre le Paludisme (ELCP) voit le jour au cours de l’événement "Zéro Palu les diasporas s’engagent " organisé peu avant la conférence de reconstitution des ressources du Fonds mondial.[9] L’ELCP est une association à but non lucratif et non partisane qui soutient les élus français et d’autres acteurs qui souhaitent s’investir dans la lutte contre le paludisme, à travers la sensibilisation, la prévention, la promotion de la recherche et le développement de nouveaux outils de lutte contre la maladie, le soutien aux personnes touchées par le paludisme ou à leurs familles, et la mobilisation de fonds pour la lutte pour l’élimination du paludisme.[10]
  • En octobre 2023, l’ELCP se rend au Bénin dans le cadre du congrès international de l’Association internationale des maires francophones. Au cours de cette visite, l’ELCP a rencontré l’Association Nationale des Communes du Bénin (ANCB), et à la suite de cette rencontre l’ANCB a décidé de lancer l’Alliance des Maires du Bénin contre le paludisme, qui regroupe des représentants de chaque région et vise une mobilisation forte et durable contre cette maladie. D’autres associations de conseillers municipaux dans les pays francophones ont manifesté depuis leur intérêt pour le lancement d’initiatives similaires.[11]
  • En avril 2022 a lieu le lancement de la coalition pour la campagne Zéro Palu ! (ZMCC) au Kenya qui dirige la campagne Zéro Palu ! Je m’engage ". Son objectif est de favoriser les partenariats au sein des secteurs public et privé afin d’amplifier le travail de la communauté de lutte contre le paludisme, de sensibiliser davantage l’opinion à l’impact négatif du paludisme et de donner un élan à l’élimination de cette maladie. En février 2024, la ZMCC annonce le lancement d’une initiative innovante baptisée « Le pouvoir de chacun ».[12]
Exemple de l’initiative Zéro palu, « Le pouvoir de chacun » au Kenya, en février 2024.
  • En avril 2023, le Zéro Palu Football Club est lancé. Le Zéro palu F.C est une « équipe » de footballeurs de renommée mondiale qui unissent leurs forces pour mettre fin au paludisme. Dirigée par les co-capitaines Luis Figo et Khalilou Fadiga, légende de la FIFA et de la CAF, l’équipe a pour but de sensibiliser à la maladie, de communiquer le besoin d’une action urgente, en particulier parmi les jeunes, et d’accroître la pression sur les décideurs politiques pour qu’ils agissent. À ce jour, Kader Keita, ancien footballeur ivoirien et Jay-Jay Okacha, ancien joueur nigérian ont rejoint Zéro Palu F.C ainsi que l’artiste international Didi B.[13] 
  • En juillet 2023, dans le cadre d’une célébration de haut niveau à Dakar, au Sénégal, pour marquer le 5e anniversaire du lancement de la campagne " Zéro Palu ! Je m’engage ", sur le continent, de jeunes leaders de toute l’Afrique se réunissent pour rédiger une déclaration officielle au nom de la jeunesse africaine sur le besoin urgent de prendre des mesures supplémentaires pour remettre le cap sur l’élimination du paludisme.[14] 

Ceci n’est qu’un aperçu du large éventail d’initiatives remarquables qui ont été menées dans des secteurs et lieux géographiques très divers au cours des dernières années et démontre l’incroyable créativité et la richesse des actions menées dans le cadre d’une véritable mobilisation en masse.

Optimisme, pessimisme ou nihilisme : réflexions sur la lutte contre le paludisme

Avant de conclure, j’aimerais prendre un peu de recul pour faire le point sur la situation actuelle de la lutte contre le paludisme.

Tout d’abord, il est important de réaliser le chemin parcouru en un temps relativement court. Depuis l’an 2000, le nombre de décès dus au paludisme a été divisé par deux alors que la population a augmenté de manière exponentielle. De nouveaux outils, tels que les moustiquaires imprégnées d’insecticide longue durée (MILD), le traitement préventif intermittent pour les femmes enceintes (TPI) et la chimioprévention du paludisme saisonnier (CPS) pour les nourrissons et les jeunes enfants, sont des contributions majeures à la lutte contre le paludisme et, dans certaines régions, à son élimination.

Cependant les progrès se sont arrêtés au cours des dernières années, et ont même commencé à s’inverser dans certains cas. Depuis 2015, l’incidence du paludisme a diminué de 7,6 % et la mortalité de 11,3 %, ce qui est loin des objectifs intermédiaires de l’Union africaine, à savoir une réduction de 40 % d’ici à 2020 et de 70 % d’ici à 2025. En effet, on a recensé plus de cas en 2022 qu’avant la pandémie de COVID 19 et des financements massifs sont requis pour remettre le cap sur l’élimination du paludisme.

Les projections courantes montrent que les États africains vont avoir de plus en plus de mal à maintenir les niveaux actuels d’interventions essentielles de lutte contre le paludisme au cours des trois prochaines années, surtout en 2026, en raison d’un déficit budgétaire d’au moins 1,5 milliard USD. Pour pouvoir faire avancer l’élimination du paludisme, 5,2 milliards USD supplémentaires sont nécessaires.[15] Et les niveaux de couverture actuels sont loin d’être idéaux : selon le Rapport sur le paludisme dans le monde 2023, en 2022, près de la moitié des femmes enceintes (42 %) n’ont pas reçu les trois doses recommandées de traitement préventif intermittent (TPI), et environ un tiers des enfants fébriles n’ont pas consulté un professionnel de santé.

Outre ces faits préoccupants concernant la situation de financement actuelle du paludisme, de nombreux autres facteurs menacent de ralentir encore les progrès, voire même de les inverser, à savoir : la résistance aux insecticides, aux médicaments et au diagnostic, le changement climatique et la propagation du moustique envahissant Anopheles Stephansi.

Bien qu’il soit essentiel de reconnaître les progrès accomplis et le pouvoir des campagnes collectives, il est aussi indispensable d’effectuer une analyse lucide de notre situation actuelle et de l’ampleur des défis à venir. Une dose de pessimisme est une bonne chose. Elle nous permet de rester réalistes et déterminés face aux difficultés qui nous attendent ; une dose d’optimisme est essentielle pour rester sains d’esprit, motivés et orientés vers l’action ; et surtout, nous devons lutter à tout prix pour que nos dirigeants, nos mouvements et nos communautés locales et mondiales ne sombrent pas dans un nihilisme contre-productif quant à l’avenir de notre combat contre le paludisme et la vision d’un monde sans paludisme.

Au bout du compte, une bonne évaluation de l’ampleur des défis auxquels nous sommes confrontés démontre la nécessité fondamentale de continuer à construire, à créer et à collaborer, sachant que la force de l’espèce humaine repose sur sa capacité à travailler ensemble à grande échelle pour résoudre des problèmes qui semblent insolubles.

Aujourd’hui, plus que jamais, nous devons continuer à faire avancer le programme d’élimination du paludisme par le biais de la campagne Zéro Palu ! Je m’engage.

Aux 10 prochaines années et à l’élimination du paludisme !

#ZeroMalariaStartsWithMe (Le paludisme zéro commence avec moi) 


[1] https://www.youtube.com/watch?v=UkHEFy6uNpY

[2] https://zeromalaria.africa/resources

[3]https://www.speakupafrica.org/wp-content/uploads/2019/07/ZM-SWM-De%CC%81claration-des-Maires-FR.pdf

[4] https://www.youtube.com/watch?v=PaZXNPUGpSI

[5] https://www.youtube.com/watch?v=5tEXIpymJVI

[6] https://speak-up-africa.exposure.co/march-to-kigalinbsp

[7] https://unitingtocombatntds.org/en/news-and-views/the-kigali-summit-on-malaria-and-MTN/

[8]https://www.speakupafrica.org/zero-malaria-business-leadership-initiative-a-highly-positive-assessment-4-years-on/

[9] https://forim.net/actualite/les-diasporas-engagees-dans-la-lutte-contre-le-paludisme/

[10] https://elcp.fr/

[11]https://elcp.fr/index.php/mobilisation-des-elus-de-lassociation-internationale-des-maires-francophones/#:~:text=Suite%20C3%A0%20cette%20rencontre%2C%20les,et%20forte%20contre%20cette%20maladie.

[12] https://www.youtube.com/watch?v=EcV8gCiJWVY

[13] https://zeromalaria.africa/introducing-the-zero-malaria-fc

[14]https://endmalaria.org/sites/default/files/Declaration%20by%20African%20Youth%20to%20End%20Malaria%20in%20Africa%20by%202030%20-%20FV%20-%20EN.docx

[15] https://alma2030.org/heads-of-state-and-government/african-union-malaria-progress-reports/2023-africa-malaria-progress-report/


Cotonou, Bénin, 12 avril 2024 - Canal+ Bénin et Speak Up Africa ont signé un accord de partenariat stratégique afin d'amplifier la sensibilisation et les actions de prévention dans le cadre de la lutte contre le paludisme et pour mieux protéger les communautés. Cet accord s'inscrit dans une longue liste d'actions croisées au niveau du groupe et du Sénégal et vient renforcer le plaidoyer pour l'engagement politique et le financement domestique en faveur de la promotion de la santé publique au Bénin.

Au Bénin, le paludisme représente le premier motif d'hospitalisation enregistré dans les centres hospitaliers du pays et la première cause de décès chez les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes. L'incidence de la maladie au niveau national s'élevait à 20,7% en 2022 dans la population générale avec 41,5% chez les filles et 43,8% chez les garçons de moins de cinq ans. Dans la même année, 2.553.421 cas ont été confirmés, ce qui a entrainé 3.562 cas de décès[1]. Les départements du nord du pays sont les plus impaludés : l'Atacora, l'Alibori, le Borgou et la Donga.

L'accord, sous la forme d'une convention de partenariat, formalise l'interaction mutuelle et renforce la relation existante entre Canal+ Afrique et Speak Up Africa au niveau stratégique et régional. Les deux parties conviennent de partager leurs expériences et expertises respectives, de coordonner leurs efforts pour créer une synergie d'action afin de mettre en œuvre des projets communicationnels à fort impact social pour la promotion de la santé publique, et en appui aux efforts du Gouvernement du Bénin.

Ce projet se traduira aussi en pratique par la mobilisation du personnel de Canal+, des abonnés et partenaires autour des initiatives de lutte contre le paludisme, les maladies tropicales négligées, l'assainissement de base, la vaccination, l'égalité des genres et la recherche et le développement en santé globale.

Plus encore, à travers cet accord, Canal+ incite le secteur privé à s'engager dans la lutte contre les maladies infectieuses ainsi qu'à soutenir la campagne de mobilisation de ressources domestiques pour le financement du ''Fonds national Zéro Palu'' aux côtés des partenaires nationaux et non nationaux.

Basée au Bénin en tant que filiale de Canal+ International, Canal+ Bénin est une chaîne de télévision privée qui offre une variété de programmes de divertissement, de sport, de cinéma, de séries et de documentaires pour répondre aux besoins et aux goûts des téléspectateurs béninois. La chaîne s'engage également dans des initiatives de responsabilité sociale, notamment dans les domaines de la santé, de l'éducation et du développement communautaire. C'est pourquoi Canal+ Bénin appuiera les efforts du Ministère de la santé pour contribuer aux initiatives nationales entreprises au Bénin au bénéfice du mieux -être et la santé des communautés.

Aujourd'hui, la lutte contre le paludisme est un défi de taille qui nécessite une mobilisation collective, et c'est avec une grande fierté que nous nous associons à Speak Up Africa, une organisation africaine aux standards internationaux dédiée au plaidoyer, à l'engagement politique et à la communication en vue de l'amélioration de la santé en Afrique, ce partenariat n'est pas simplement une collaboration entre deux entités, mais une alliance entre deux acteurs engagés dans la transformation sociale afin d''atteindre un objectif commun : éliminer le paludisme d'ici 2030.

Yacine ALAO, Directrice Générale de Canal+ Bénin.

Speak Up Africa est une organisation basée en Afrique, qui a, à cœur de construire une Afrique où la croissance et le développement durable sont conduits par les citoyens africains eux-mêmes. L'institution s'est engagée depuis de nombreuses années à communiquer sur les méthodes de prévention, à engager les décideurs politiques du niveau national au niveau communautaire, à mobiliser les acteurs du secteur privé et les organisations de la société civile, les médias, tout en plaidant en faveur de politiques sanitaires équitables et d'investissements judicieux pour la lutte contre le paludisme.

Alors que nous nous acheminons vers la journée mondiale de lutte contre le paludisme célébrée, le 25 avril, et que nous célébrons les dix années (2014-2024) de la campagne ''Zéro Palu ! Je m'engage'' lancée au Sénégal par Speak Up Africa et l'ONG PATH, qui plus tard en 2018 sera endossée par les 55 chefs d'État et de gouvernement africains lors du 31e sommet de l'Union Africaine à Nouakchott, car inspirés par le succès d'une campagne et qui est désormais opérationnelle dans 30 pays, nous magnifions l'engagement des entreprises du secteur privé qui se sont illustrées dans le cadre de l'initiative " Zéro Palu ! Les entreprises s'engagent ", mis en œuvre entre 2020 et 2024 par le Groupe Ecobank en partenariat avec l'organisation à but non lucratif de communication stratégique et de plaidoyer, Speak Up Africa, et le Partenariat RBM pour en finir avec le paludisme en vue de soutenir le mouvement panafricain " Zéro Palu ! Je m'engage ". A travers le Bénin, le Burkina Faso, le Ghana, l'Ouganda et le Sénégal, 6 millions de dollars en contribution financières et en nature ont été recoltées à travers une soixantaine d'entreprises du secteur privé africain engagées et de nombreux chefs d'entreprises considérés comme des champions dans cette lutte qui ont fait porter leur voix et mis leur expertise à disposition pour renforcer la priorisation du paludisme en rassemblant des décideurs politiques.

La participation du secteur privé est essentielle pour dynamiser les objectifs nationaux et mobiliser davantage de partenaires et de ressources. Car dans certains pays africains, le paludisme peut impacter la croissance du PIB jusqu'à environ 1,3% et fait par conséquent peser une charge importante sur les entreprises.

Ce partenariat n'est pas seulement un accord formel, mais une véritable alliance entre deux acteurs partageant la même conviction. Nous croyons en une Afrique où le paludisme n'est plus une menace quotidienne, et ensemble, nous travaillerons sans relâche pour faire de cette vision une réalité aux côtés de l'ensemble des acteurs et sous le leadership des Gouvernements. C'est pourquoi, nous lançons par la même occasion un appel aux autres entreprises du secteur privé opérant au Bénin à rejoindre le mécanisme stimulant de partenariat public-privé en place par le Comité de pilotage de gestion des ressources du Fonds Zéro Palu, car chaque action que nous entreprenons aujourd'hui contribuera à un avenir plus sain et plus résilient pour les générations futures.

Yacine Djibo, Fondatrice et Directrice Exécutive de Speak Up Africa.

[1] Annuaire des Statistiques de la Santé 2022

James Wallen, coordonnateur du Programme paludisme de Speak Up Africa - Mars 2024

Le financement international pour la lutte contre le paludisme stagne : nous constatons actuellement un déficit budgétaire de 1,5 milliard USD rien que pour maintenir les services de base et il faudrait 5,2 milliards USD d'investissements supplémentaires par an pour accomplir des progrès en vue d'éliminer la maladie. Il apparaît donc plus clairement que jamais que le secteur privé - une ressource largement sous-exploitée en ce qui concerne le paludisme - a un rôle important à jouer pour soutenir les efforts des gouvernements pour éliminer cette maladie.

D'ailleurs, bien que certains pays africains comme la Zambie et le Bénin aient considérablement augmenté leurs investissements, ayant plus que doublé leur financement en faveur de la lutte contre le paludisme en 2023, l'ampleur du défi nécessite de nouveaux partenaires et des mécanismes de financement innovants[1]. C'est pour relever ce défi que Speak Up Africa travaille depuis quatre ans en partenariat avec Ecobank et le Partenariat RBM, dans le cadre de l'Initiative Zéro Palu ! Les entreprises s'engagent

À Lomé, le 15 février, nous avons eu l'honneur de féliciter les sociétés et les chefs d'entreprise qui ont contribué au succès de cette initiative en mobilisant collectivement 6 millions USD de contributions financières et en nature au Bénin, au Burkina Faso, au Ghana, en Ouganda et au Sénégal.

Cela a été un moment exceptionnel de célébration et de gratitude pour tous ceux qui se sont unis autour de cette vision collective puissante. Sur les 60 entreprises qui ont participé à l'initiative au cours des quatre dernières années, neuf ont été sélectionnées pour recevoir un prix : MTN et la Polyclinique St Vincent de Paul au Bénin ; Univers Bio Medical et Iris Conception Trade au Burkina Faso ; Multi-media Group au Ghana ; Next Media et Rimka en Ouganda ; et Canal+ et I-CONS au Sénégal.
De plus, trois champions - chefs d'entreprise individuels prêts à user de leur influence au sein de leurs réseaux pour faire progresser le plaidoyer et la mobilisation des ressources - ont été récompensés : Kenneth Wycliff Mugisha, président du conseil d'administration de Malaria-Free Uganda et homme d'affaires de longue date, Samuel Asiedu Agyei, directeur du programme de lutte contre le paludisme d'AngloGold Ashanti au Ghana, et l'honorable Ake Natondé, membre du Parlement du Bénin et promoteur de la Haute école de commerce et de management.

L'Initiative Zéro Palu ! Les entreprises s'engagent contribue à renforcer le très large soutien en faveur de l'élimination du paludisme au sein du secteur privé en Afrique, lui-même extrêmement touché par des conditions macro-économiques défavorables, la baisse du revenu disponible, la hausse des frais de santé, la montée de l'absentéisme et la baisse de la productivité.

Penchons-nous un instant sur quelques statistiques alarmantes qui illustrent l'ampleur de cet impact :

  • Une personne atteinte de paludisme perd en général entre 1 jour et demi et 4 jours de travail par épisode.
  • Rien qu'au Kenya, environ 170 millions de journées de travail et 11 % de journées d'école primaire sont perdues chaque année à cause du paludisme.
  • On estime que le paludisme affecte jusqu'à 60 % des capacités d'apprentissage des écoliers.
  • L'absentéisme lié au paludisme et la perte de productivité qui en résulte coûtent au Nigeria près de 1,1 milliard USD par an.
  • En Afrique subsaharienne, 72 % des entreprises font état d'un impact négatif dû au paludisme, 39 % d'entre elles estimant que cet impact est grave.
  • Le coût total direct et indirect du paludisme peut représenter jusqu'à 32 % du revenu annuel du ménage dans les familles à très faible revenu.
  • Le paludisme cause une réduction de la croissance du PIB pouvant aller jusqu'à 1,3 % dans les pays où il est endémique.
  • Au Ghana, on estime que le gain économique tiré de l'élimination du paludisme d'ici à 2030 sera de 32 milliards USD en termes de réduction des dépenses du système de santé, d'augmentation des ressources financières des ménages et de gains de productivité.

Bien entendu, cet impact n'est pas ressenti de manière uniforme à travers ou à l'intérieur des pays, certaines régions étant beaucoup plus gravement touchées que d'autres. C'est le cas du Sénégal où environ 80 % des cas de paludisme se trouvent dans le sud-est du pays, tandis que certaines régions du nord ont pratiquement éliminé la maladie. Les entreprises du secteur privé seront plus directement touchées si leurs activités se déroulent dans des zones à forte charge de morbidité, et plus particulièrement si elles font appel à un grand nombre de travailleurs manuels, particulièrement exposés à la transmission du paludisme.

Cependant, comme le montrent les statistiques précédentes, le paludisme a un impact profond qui va bien au-delà des analyses au niveau local : il a un impact majeur sur le niveau d'instruction, contribuant à l'affaiblissement du marché de l'emploi ; il draine les revenus des familles, réduisant les dépenses consacrées aux marchandises et aux services du secteur privé, et exerce une pression très forte sur le système de santé publique et les dépenses du gouvernement, détournant des investissements cruellement nécessaires ailleurs, et ses effets se font même sentir au niveau macro-économique lorsque l'on examine les indicateurs de performance économique tels que le PIB. Le contraste est saisissant : alors que beaucoup continuent à minimiser et normaliser le paludisme, son impact sur les individus, les familles, les communautés, les entreprises, des nations entières et le continent africain dans son ensemble, ne peut être surestimé et inversement, les avantages économiques potentiels de l'élimination du paludisme seraient spectaculaires, cumulatifs et de longue durée[2].

Le secteur privé africain a donc tout intérêt à faire partie de la solution. Ce qui nous ramène à l'initiative Zéro Palu ! Les entreprises s'engagent: des entreprises de tailles très diverses et représentant un large éventail de secteurs économiques, telles que les télécommunications, la construction, l'exploitation minière, les produits pharmaceutiques, la banque, la microfinance et bien d'autres, ont trouvé des moyens de contribuer de manière significative.

Voici quelques exemples de la façon dont les entreprises ont contribué à cette initiative : don de moustiquaires ou de tests de diagnostic rapide pour combler les lacunes spécifiques identifiées par les programmes nationaux ; temps d'antenne gratuit et envoi de millions de SMS pour amplifier les messages clés liés à la prévention et au traitement du paludisme ; formation des personnels de santé communautaire aux meilleures pratiques de lutte contre le paludisme et fourniture de bicyclettes et de motos pour améliorer l'accès aux zones reculées ; mise en œuvre d'interventions de lutte contre le paludisme dans des zones géographiques spécifiques, notamment des pulvérisations intradomiciliaires d'insecticides à effets rémanents (IRS), fourniture de médicaments antipaludiques pour éviter les ruptures de stock dans les districts prioritaires et sensibilisation des communautés, ainsi qu'un soutien logistique lors des campagnes de distribution de masse.

Malgré les succès de cette initiative pilote et les leçons tirées de ce qui a fonctionné ou pas pour améliorer les stratégies d'implication du secteur privé à l'avenir, nous devons également faire preuve de réalisme face aux vastes défis auxquels est confrontée la communauté mondiale de lutte contre le paludisme.

En effet, les facteurs qui risquent de ralentir les progrès de la lutte contre le paludisme sont clairs et alarmants : la résistance aux insecticides, aux médicaments et au diagnostic, le changement climatique et la propagation du moustique invasif Anopheles Stephansi menacent de freiner les progrès considérables accomplis depuis le début du siècle. De nouveaux outils sont en préparation, mais sans un engagement intersectoriel sérieux et des mécanismes de financement novateurs, ils seront difficiles à mettre à l'échelle, sans parler des difficultés existantes pour assurer une couverture de base pour les interventions essentielles de lutte contre le paludisme. N'oublions pas que, selon le dernier rapport mondial sur le paludisme, en 2022, près de la moitié des femmes enceintes (42 %) n'ont pas reçu les trois doses recommandées de traitement préventif intermittent (TPI), et environ un tiers des enfants fébriles n'ont pas consulté un professionnel de santé.

Pour lutter efficacement contre le paludisme et avoir une chance d'être la génération qui vaincra cette maladie, il faudra une réponse d'ampleur considérable impliquant les gouvernements, les partenaires du développement, le secteur privé, la société civile et les médias, les chefs traditionnels et religieux, les personnalités sportives et les célébrités, les institutions universitaires et de recherche, les innovateurs et les chefs d'entreprise.

Chacun a un rôle à jouer.

#ZeroMalariaBusinessLeadershipInitiative

ZéroPaluJeMengage


[1] Le gouvernement du Bénin a également confirmé une augmentation supplémentaire de 22 % du budget consacré à la lutte contre le paludisme en 2024

[2] Selon certaines estimations, le bénéfice économique de l'élimination du paludisme s'élèverait à 4 000 milliards USD. https://endmalaria.org/sites/default/files/RBM_AIM_Advocacy_pull-out_EN-lores_0.pdf

Par James Wallen, Speak Up Africa's Malaria Coordinator - Mars 2024

Le financement international de la lutte contre le paludisme stagne : nous constatons actuellement un déficit budgétaire de 1,5 milliard de dollars rien que pour maintenir les services de base de lutte contre le paludisme, alors que 5,2 milliards de dollars d'investissements supplémentaires sont nécessaires chaque année pour progresser vers l'élimination de la maladie. L'importance du rôle du secteur privé - une ressource largement inexploitée en ce qui concerne le paludisme - dans le soutien des efforts déployés par les gouvernements pour mettre fin à la maladie devient donc de plus en plus évidente.

La nécessité de relever ce défi est la raison pour laquelle Speak Up Africa a décidé de s'associer à Ecobank et au Partenariat RBM pour mettre fin au paludisme dans le cadre de l'initiative de leadership commercial "Zéro paludisme " au cours des quatre dernières années.

À Lomé, le15 février, nous avons eu l'honneur de célébrer les entreprises et les chefs d'entreprise qui ont fait de cette initiative un succès, en mobilisant collectivement 6 millions de dollars de contributions en nature et financières au Bénin, au Burkina Faso, au Ghana, au Sénégal et en Ouganda.

Ce fut un moment exceptionnel de célébration partagée et de reconnaissance pour tous ceux qui se sont rassemblés autour d'une puissante vision collective. Sur les 60 entreprises qui ont contribué au cours des 4 dernières années, 9 ont été sélectionnées pour recevoir des prix : au Bénin, MTN et la Polyclinique St Vincent de Paul ; au Burkina Faso, Univers Bio Medical et Iris Conception Trade ; au Ghana, Multi-media Group ; au Sénégal, Canal+ et I-CONS ; et en Ouganda, Next Media et Rimka.
En outre, 3 champions - des chefs d'entreprise individuels prêts à tirer parti de leur influence au sein de leurs réseaux pour stimuler les efforts de plaidoyer et de mobilisation des ressources - ont été récompensés : Kenneth Wycliff Mugisha, président du conseil d'administration de Malaria-Free Uganda et homme d'affaires de longue date, Samuel Asiedu Agyei, directeur du programme de lutte contre le paludisme d'AngloGold Ashanti au Ghana, et l'honorable Ake Natondé, membre du Parlement du Bénin et promoteur de la Haute école de commerce et de gestion.

L'initiative "Zero Malaria Business Leadership " contribue à renforcer le soutien à l'élimination du paludisme au sein du secteur privé africain, qui subit lui-même des préjudices importants en raison de conditions macroéconomiques défavorables, de la réduction du revenu disponible, de l'augmentation des coûts des soins de santé, de l'accroissement de l'absentéisme et de la baisse de la productivité.

Prenons quelques instants pour examiner certaines statistiques alarmantes qui illustrent l'ampleur de cet impact :

  • Une personne souffrant de paludisme perd généralement entre 1,5 et 4 jours de travail par épisode.
  • Rien qu'au Kenya, environ 170 millions de journées de travail et 11 % des journées d'école primaire sont perdues chaque année à cause du paludisme.
  • On estime que le paludisme affecte jusqu'à 60 % des capacités d'apprentissage des écoliers.
  • L'absentéisme lié au paludisme et la perte de productivité qui en résulte coûtent au Nigeria près de 1,1 milliard de dollars par an.
  • En Afrique subsaharienne, 72 % des entreprises font état d'un impact négatif résultant du paludisme, 39 % d'entre elles estimant que cet impact est grave.
  • Le coût total direct et indirect du paludisme peut représenter jusqu'à 32 % du revenu annuel du ménage dans les familles à très faible revenu.
  • Le paludisme réduit la croissance du PIB jusqu'à 1,3 % dans les pays où il est endémique.
  • Au Ghana, le gain économique lié à l'élimination du paludisme d'ici à 2030 est estimé à 32 milliards de dollars en termes de réduction des dépenses du système de santé, d'augmentation des ressources financières des ménages et de gains de productivité.

Bien entendu, l'impact n'est pas ressenti de la même manière dans tous les pays ou à l'intérieur d'un même pays - certaines régions d'un même pays sont beaucoup plus gravement touchées que d'autres. C'est le cas du Sénégal, où près de 80 % des cas de paludisme se situent dans le sud-est du pays, alors que certaines régions du nord sont sur le point d'être éliminées. Les entreprises du secteur privé seront plus directement touchées si leurs activités se déroulent dans des zones à forte charge de morbidité, et plus particulièrement si elles font appel à un grand nombre de travailleurs manuels, particulièrement exposés à la transmission du paludisme.

Cependant, comme le montrent les statistiques ci-dessus, l'impact du paludisme est profond et va au-delà d'une analyse localisée : il a un impact majeur sur le niveau d'éducation, affaiblissant ainsi le marché de l'emploi ; il draine les revenus des familles, ce qui réduit les dépenses pour les biens et services fournis par le secteur privé ; il exerce une pression énorme sur le système de santé publique et les dépenses du gouvernement, des investissements qui sont cruellement nécessaires ailleurs, et les effets sont même visibles au niveau macro-économique lorsqu'on examine les indicateurs de performance économique tels que le PIB. Le contraste est saisissant : alors que le paludisme continue d'être minimisé et normalisé par beaucoup, l'impact sur les individus, les familles, les communautés, les entreprises, les nations entières et le continent africain dans son ensemble ne peut être surestimé et, inversement, les avantages économiques potentiels de l'élimination du paludisme seraient spectaculaires, à long terme et cumulatifs[2].[2].

Le secteur privé africain a donc tout intérêt à faire partie de la solution. Ce qui nous ramène à l'initiative "Zero Malaria Business Leadership" : des entreprises de tailles très diverses et représentant un large éventail de secteurs économiques, tels que les télécommunications, la construction, l'exploitation minière, les produits pharmaceutiques, la banque, la microfinance et bien d'autres, ont trouvé des moyens de contribuer de manière significative à l'initiative.

Les entreprises ont contribué à cette initiative de diverses manières, notamment en don d'outils de lutte contre le paludisme tels que des moustiquaires ou des tests de diagnostic rapide pour combler des lacunes spécifiques identifiées par les programmes nationaux ; fourniture de temps d'antenne gratuit et envoi de millions de SMS pour amplifier les messages clés liés à la prévention et au traitement du paludisme ; formation des agents de santé communautaires aux meilleures pratiques de lutte contre le paludisme et fourniture de bicyclettes et de motos pour améliorer l'accès aux zones reculées ; la mise en œuvre d'interventions de lutte contre le paludisme dans des zones géographiques spécifiques, notamment la pulvérisation intradomiciliaire d'insecticide à effet rémanent (IRS), la fourniture de médicaments antipaludiques pour éviter les ruptures de stock dans les districts prioritaires et la sensibilisation des communautés, ainsi que le soutien logistique lors des campagnes de distribution de masse, pour ne citer que quelques exemples.

Si nous célébrons les succès de cette initiative pilote et tirons les leçons de ce qui a fonctionné et de ce qui n'a pas fonctionné en vue d'améliorer les stratégies d'engagement du secteur privé à l'avenir, nous devons également être réalistes quant aux défis importants auxquels est confrontée la communauté mondiale de lutte contre le paludisme.

En effet, les risques qui pèsent sur les progrès réalisés dans la lutte contre le paludisme sont clairs et alarmants : la résistance aux insecticides, aux médicaments et aux diagnostics, le changement climatique et la propagation du moustique envahissant Anopheles Stephansi menacent tous de saper les progrès considérables accomplis depuis le début du siècle. De nouveaux outils sont en cours d'élaboration, mais sans un engagement intersectoriel sérieux et des mécanismes de financement novateurs, il sera difficile de les mettre à l'échelle, sans parler des défis existants liés à la garantie d'une couverture de base pour les interventions essentielles de lutte contre le paludisme. Rappelons que, selon le dernier rapport mondial sur le paludisme, en 2022, près de la moitié des femmes enceintes (42 %) n'ont pas reçu les trois doses recommandées de traitement préventif intermittent (TPI), et environ un tiers des enfants fébriles n'ont pas été conduits chez un prestataire de soins pour y être soignés.

Pour lutter efficacement contre le paludisme et avoir une chance d'être la génération qui verra son élimination, il faudra une réponse monumentale réunissant les gouvernements, les partenaires du développement, le secteur privé, la société civile et les médias, les chefs traditionnels et religieux, les personnalités du monde du sport et les célébrités,

les institutions universitaires et de recherche, les innovateurs et les entrepreneurs.

Chacun a un rôle à jouer.

#ZeroMalariaBusinessLeadershipInitiative

ZéroPaluJeMengage


[1] Le gouvernement du Bénin a également confirmé une augmentation supplémentaire de 22 % du budget consacré à la lutte contre le paludisme en 2024

[2] Selon certaines estimations, le bénéfice économique de l'élimination du paludisme s'élèverait à 4 000 milliards de dollars. https://endmalaria.org/sites/default/files/RBM_AIM_Advocacy_pull-out_EN-lores_0.pdf

Lomé - 15 février 2024 - Une centaine de chefs d'entreprises et représentants de gouvernement et d'organisations du Bénin, Burkina, Ghana, Sénégal, Ouganda se sont réunis au cours d'une cérémonie de remise de prix pour célébrer les champions et entreprises du secteur privé qui ont contribué à la lutte contre le paludisme à travers l'initiative " Zéro Palu ! Les entreprises s'engagent ". Neuf entreprises et trois champions dont l'Honorable Aké Natondé du Bénin, Kenneth Mugisha président de " Malaria Free Uganda " et Samuel Asiedu Agyei,Directeur d'Anglogold Ashanti Malaria (AGAMAL) au Ghana ont été reconnus pour leurs contributions significatives à la hauteur de 6 millions de dollars en nature et financière pour la lutte contre le paludisme entre 2021 et 2024.

Selon l'OMS, malgré les efforts mondiaux soutenus pour faire baisser les cas de paludisme, 249 millions ont été recensés en 2022, dont 94% en Afrique subsaharienne. Cette maladie pourtant évitable et traitable a causé 608 000 décès dans le monde.

Dans certains pays africains, le paludisme peut impacter la croissance du PIB jusqu'à environ 1,3% et fait par conséquent peser une charge importante sur les entreprises.

La participation du secteur privé est essentielle pour dynamiser les objectifs nationaux et mobiliser davantage de partenaires et de ressources.

C'est dans ce contexte qu'en 2020, le Groupe Ecobank, en collaboration avec le Partenariat RBM pour en finir avec le paludisme et Speak Up Africa, a lancé l'initiative " Zéro Palu ! Les entreprises s'engagent" afin de mobiliser le secteur privé dans la lutte contre le paludisme. Depuis son lancement, l'initiative, mise en œuvre au Bénin, au Burkina Faso, au Ghana, en Ouganda et au Sénégal, a permis de récolter 6 millions de dollars en contribution financières et en nature.

À ce jour, une soixantaine d'entreprises du secteur privé africain se sont engagées et de nombreux chefs d'entreprises considérés comme des champions dans cette lutte ont fait porter leur voix et mis leur expertise à disposition pour renforcer la priorisation du paludisme en rassemblant des décideurs politiques.

Lors du dîner de gala, Yves Mayilamene, Directeur des Ressources Humaines du Groupe Ecobank a déclaré : " En tant que premier groupe bancaire panafricain, nous ne pouvions rester insensibles aux dommages causés par cette maladie au sein de nos communautés. Nous sommes une banque africaine et notre raison d'être est l'Afrique. Nous sommes également fermement engagés à aller au-delà de notre responsabilité sociale et d'entreprise. Cela est illustré par notre Fondation Ecobank, par laquelle Ecobank montre ses actions en tant qu'entreprise citoyenne. Lancer l'initiative " Zéro Palu ! Les entreprises s'engagent " en 2020 était donc naturel. Ensemble, nous avons reconnu que le secteur privé devait jouer un rôle majeur dans l'éradication du paludisme en fournissant des fonds essentiels, en sensibilisant davantage l'opinion et en menant des actions de plaidoyer politique - et en agissant comme des champions. Ce faisant, il contribue à renforcer le partenariat autour des programmes nationaux de lutte contre le paludisme. "

Le représentant de RBM, Philippe Batienon a tenu à son tour, à échanger quelques mots d'encouragement à l'endroit des finalistes au nom de Dr Charles Directeur Général de RBM.

" Je suis ravi que les acteurs de l'initiative " Zéro Palu ! Les entreprises s'engagent "aient pu se réunir en un seul lieu pour honorer le travail accompli dans le cadre de ce projet et féliciter les partenaires pour leur grande réussite. Le partenariat RBM est justement un partenariat. La capacité de se réunir autour d'une même mission, dans le cadre d'une approche multisectorielle, pour collaborer et travailler ensemble à l'élimination du paludisme, me donne bon espoir que nous parviendrons à vaincre cette maladie. Je félicite les lauréats qui ont consacré du temps et des ressources à cette cause, et je remercie le gouvernement togolais, la Fondation Ecobank et Speak Up Africa pour leur détermination constante à soutenir cette lutte. J'invite les chefs d'entreprise inspirés par ce moment à se rassembler et à nous rejoindre. De manière intersectorielle, nous pouvons atteindre nos objectifs " - Dr Michael Adekunle Charles, PDG du Partenariat RBM pour l'éradication du paludisme".

La santé et l'économie sont étroitement liées. Alors que le coût de traitement du paludisme et son impact sur nos économies africaines sont connus, il nous faut plus que jamais repenser la lutte contre cette vielle affection, évitable et traitable. Il est capital que nous travaillions ensemble pour renforcer l'engagement politique, coordonner les actions de toutes les parties prenantes et garantir un financement endogène durable dans chacun de nos États. A Speak Up Africa, nous sommes convaincus que le secteur privé africain a un potentiel énorme pour catalyser des changements positifs, et nous reconnaissons le pouvoir des partenariats pour résoudre les problèmes africains dont le paludisme.

Yacine Djibo, fondatrice et directrice exécutive de Speak Up Africa

Cette cérémonie marque ainsi la clôture de la phase pilote de l'initiative qui a été ponctuée de succès. Les leçons tirées permettront de documenter l'impact social que l'engagement du secteur privé peut jouer.

Lomé - 15 février 2024 - Une centaine de chefs d'entreprise et de représentants de gouvernements et d'organisations du Bénin, du Burkina Faso, du Ghana, du Sénégal et de l'Ouganda se sont réunis lors d'une cérémonie de remise de prix pour célébrer les champions du secteur privé et les entreprises qui ont contribué à la lutte contre le paludisme dans le cadre de l'initiative " Zero Malaria Business Leadership Initiative ". Neuf entreprises et trois champions, dont l'honorable Aké Natondé du Bénin, Kenneth Mugisha, président de Malaria Free Uganda, et Samuel Asiedu Agyei, directeur d'Anglogold Ashanti Malaria (AGAMAL) au Ghana, ont été récompensés pour leurs contributions significatives à la lutte contre le paludisme entre 2021 et 2024, à hauteur de 6 millions de dollars en nature et en argent.

Selon l'OMS, malgré des efforts mondiaux soutenus pour réduire les cas de paludisme, 249 millions de cas ont été enregistrés en 2022, dont 94 % en Afrique subsaharienne. Cette maladie évitable et traitable a causé 608 000 décès dans le monde. Dans certains pays africains, le paludisme peut avoir un impact sur la croissance du PIB allant jusqu'à 1,3 %, ce qui représente une charge importante pour les entreprises. L'implication du secteur privé est essentielle pour stimuler les objectifs nationaux et mobiliser davantage de partenaires et de ressources.

C'est dans ce contexte qu'en 2020, le Groupe Ecobank, en collaboration avec le Partenariat RBM pour l'éradication du paludisme et Speak Up Africa, a lancé l'initiative "Zero Malaria Business Leadership Initiative" pour mobiliser le secteur privé en faveur des efforts de lutte contre le paludisme. Depuis son lancement, l'initiative, mise en œuvre au Bénin, au Burkina Faso, au Ghana, au Sénégal et en Ouganda, a permis de collecter 6 millions de dollars en contributions financières et en nature.

À ce jour, une soixantaine d'entreprises du secteur privé africain ont apporté leur contribution, et de nombreux chefs d'entreprise considérés comme des champions dans cette lutte ont prêté leur voix et leur expertise pour renforcer la priorité accordée au paludisme en réunissant les décideurs.

Lors du dîner de gala, Yves Mayilamene, directeur général des ressources humaines d'Ecobank, a déclaré : "En tant que premier groupe bancaire panafricain, nous ne pouvions rester insensibles aux dommages causés par cette maladie au sein de nos communautés. Nous sommes une banque africaine et notre raison d'être est l'Afrique. Nous sommes également fermement engagés à aller au-delà de notre responsabilité sociale et d'entreprise. Cela est illustré par notre Fondation Ecobank, par laquelle Ecobank montre ses actions en tant qu'entreprise citoyenne. Le lancement de l'initiative Zero Malaria Business Leadership en 2020 n'a donc pas été une surprise. Ensemble, nous avons reconnu que le secteur privé devait jouer un rôle majeur dans l'éradication du paludisme en fournissant des fonds essentiels, en sensibilisant davantage et en menant des actions de plaidoyer politique - et en agissant en tant que champions. Ce faisant, il contribue à renforcer le partenariat autour des programmes nationaux de lutte contre le paludisme. "

Philippe Batienon, représentant du RBM, a quant à lui adressé des mots d'encouragement aux finalistes : "Je suis ravi que la Zero Malaria Business Leadership Initiative ait pu se réunir en un seul lieu pour honorer le travail réalisé dans le cadre de ce programme et féliciter les partenaires pour leur grand succès. Le partenariat RBM est justement un partenariat. La capacité de se réunir autour d'une même mission, dans le cadre d'une approche multisectorielle, pour collaborer et travailler ensemble à l'éradication du paludisme, me donne bon espoir que nous parviendrons à vaincre cette maladie. Je félicite les lauréats qui ont consacré du temps et des ressources à cette cause, et je remercie le gouvernement togolais, la Fondation Ecobank et Speak Up Africa pour leur détermination continue à soutenir cette lutte. J'invite les chefs d'entreprise inspirés par ce moment à se rassembler et à nous rejoindre. De manière intersectorielle, nous pouvons atteindre nos objectifs" - Dr Michael Adekunle Charles, PDG du Partenariat RBM pour la lutte contre le paludisme.

La santé et l'économie sont étroitement liées. À l'heure où le coût du traitement du paludisme et son impact sur nos économies africaines sont bien connus, nous devons plus que jamais repenser la lutte contre cette maladie ancienne, évitable et traitable. Il est vital que nous travaillions ensemble pour renforcer l'engagement politique, coordonner les actions de toutes les parties prenantes et garantir un financement national durable dans chacun de nos États. Sur Speak Up Africa, nous sommes convaincus que le secteur privé africain dispose d'un énorme potentiel pour catalyser des changements positifs, et nous reconnaissons le pouvoir des partenariats pour résoudre les problèmes africains, y compris le paludisme.

Yacine Djibo, fondateur et directeur exécutif de l'association Speak Up Africa

La cérémonie marque la fin de la phase pilote de l'initiative, qui a été couronnée de succès. Les leçons tirées de cette expérience permettront de documenter l'impact social que peut avoir l'implication du secteur privé.

  • Des légendes du sport et de la culture se réunissent pendant l'AFCON en Côte d'Ivoire pour renforcer la priorité accordée au problème du paludisme.
  • Le Partenariat RBM pour l'éradication du paludisme et Zero Malaria F.C. - une initiative co-dirigée par les icônes Luís Figo et Khalilou Fadiga - impliquent les joueurs, les fans et les principales parties prenantes afin de sensibiliser à la maladie et d'inciter à une plus grande action.
  • Les gouvernements américain et français soutiennent le ministère de la santé de Côte d'Ivoire, lors d'une conférence de presse avec des représentants des ambassades.
  • Le paludisme est la principale cause de morbidité élevée en Côte d'Ivoire et continue de tuer des milliers de personnes dans le monde chaque année.
  • L'artiste internationale Didi B rejoint le club Zero Malaria F.C.

11 janvier 2024 - Abidjan : Alors que l'AFCON débute en Côte d'Ivoire, des légendes politiques, sportives et culturelles se réunissent pour mettre en lumière la lutte contre le paludisme dans le pays, en Afrique et dans le monde entier. Le Partenariat RBM pour mettre fin au paludisme et Zero Malaria F.C. - une initiative co-présidée par les icônes Luís Figo et Khalilou Fadiga - s'engage auprès des joueurs, des fans et des principales parties prenantes lors du prochain tournoi majeur, afin de sensibiliser à la maladie et d'inciter à une plus grande action.

Alors que 24 nations seront représentées lors du tournoi de l'AFCON de cette année et que plus de 1,5 million de visiteurs devraient assister à la compétition en Côte d'Ivoire, le ministère de la santé et de l'hygiène publique de Côte d'Ivoire et le partenariat RBM pour l'éradication du paludisme ont organisé une conférence de presse le 10 janvier afin de sensibiliser à la maladie et d'inciter à une plus grande action.

Lors de la conférence de presse, il a été annoncé en exclusivité que l'artiste international Didi B avait accepté de faire partie de l'équipe de Zero Malaria F.C. et qu'il rejoindrait les membres fondateurs pour développer l'initiative, en associant le sport, la culture et l'impact social pour sauver des vies.

Le paludisme ne fait pas de discrimination. Le paludisme n'épargne personne et continue de se propager. Nous savons tous que, malheureusement, l'Afrique porte la quasi-totalité du fardeau de cette maladie à l'échelle mondiale. Cependant, malgré ce tableau sombre, nous devons garder espoir et agir. Car chacun, que ce soit dans cette salle, devant vos écrans, dans les stades et dans les communautés, a un rôle à jouer pour mettre fin à cette maladie.

Pierre N'Gou Dimba, ministre de la santé et de l'hygiène publique de Côte d'Ivoire.

Le paludisme est un grave problème de santé en Côte d'Ivoire, qui se classe parmi les dix pays présentant les taux les plus élevés de cas de paludisme et de décès dans le monde. Malgré les efforts du Ministère de la Santé et de l'Hygiène Publique et du Programme National de Lutte contre le Paludisme, en 2020, la Côte d'Ivoire représentait 3,1% des cas mondiaux et 2,5% des décès mondiaux.

En 2022, on estime à 249 millions le nombre de cas de paludisme et à 608 000 le nombre de décès dus à cette maladie dans 85 pays. Le continent africain porte une part disproportionnée du fardeau mondial du paludisme. En 2022, le continent abritait 94 % des cas de paludisme (233 millions) et 95 % (580 000) des décès dus à cette maladie.

Au niveau mondial, le partenariat RBM soutient les pays endémiques et rassemble les principales parties prenantes et les donateurs pour accélérer les efforts dans la lutte contre le paludisme. En réunissant des décideurs, des stars du football et des donateurs clés, le partenariat vise à tirer parti du pouvoir de la collectivité pour atteindre les objectifs globaux de l'Afrique et du monde.

Le paludisme est un fardeau qui pèse lourdement sur les meilleurs joueurs du continent, les supporters et les membres des communautés vulnérables à la maladie. La lutte contre le paludisme se déroule à l'intérieur et à l'extérieur des stades, et la prévention est un aspect essentiel si nous voulons vaincre la maladie. Nous avons besoin que les gens se rassemblent dans tous les aspects de la société - politique, culturel et bien sûr sportif - pour célébrer la Coupe d'Afrique des Nations. Ce n'est qu'en travaillant ensemble dans le cadre d'une action commune concertée que nous pourrons accomplir notre mission.

Dr Michael Adekunle Charles, directeur général du Partenariat RBM pour la lutte contre le paludisme.

Je suis ravi que le partenariat RBM bénéficie d'un soutien aussi fort en Côte d'Ivoire et je remercie nos légendes internationales du football, ainsi que notre nouvelle recrue, Didi B, qui transmettra ce message à des millions de personnes dans le cadre de la lutte contre le paludisme. Ensemble, nous pouvons prévenir des milliers de cas pendant cette compétition et sensibiliser à la nécessité d'agir pour prévenir le paludisme en dehors du tournoi.

Dr Michael Adekunle Charles, directeur général du Partenariat RBM pour la lutte contre le paludisme.

Le Partenariat RBM pour éradiquer le paludisme continue d'appeler les pays donateurs, les dirigeants et les décideurs politiques à accroître leur soutien à la lutte pour l'éradication du paludisme dans le monde en 2024 et au-delà.

Le paludisme constitue une menace pour des millions de personnes dans le monde. Son élimination représente donc un problème de santé mondial qui nous concerne tous. Ce défi collectif doit être relevé à l'aide de solutions durables et importantes. La grande compétition de football que la Côte d'Ivoire s'apprête à accueillir dans quelques jours est un événement crucial et nous devons saisir cette occasion pour faire appel au plus grand nombre.

Benoît Verdeaux, Premier Conseiller de l'Ambassadeur de France en Côte d'Ivoire.

Zero Malaria F.C. a été lancé l'année dernière lors de la Journée mondiale contre le paludisme, après que Luís Figo et Khalilou Fadiga se soient associés au Partenariat RBM pour la lutte contre le paludisme afin d'exhorter la communauté internationale à œuvrer pour un monde sans paludisme. Les icônes du football Jay-Jay Okocha et Kader Keita ont déjà rejoint l'équipe et le10 janvier 2024, l'artiste international Didi B a rejoint le F.C. pour soutenir la sensibilisation et l'engagement des jeunes à travers l'Afrique et le monde.

Nous saluons la vision de Zero Malaria F.C., qui consiste à rassembler des athlètes de renommée mondiale pour qu'ils utilisent leurs vastes plateformes afin de sensibiliser au paludisme et de plaider en faveur d'une réponse plus forte à cette maladie.

L'AFCON offre une occasion unique de combiner le pouvoir unificateur du football avec la diffusion de messages sur la lutte contre le paludisme et de lancer un appel à l'action qui mobilisera les jeunes, les décideurs, les acteurs du secteur privé et les membres de la société civile pour qu'ils deviennent des ambassadeurs du changement.

Son Excellence, Jessica Davis Ba, Ambassadeur des États-Unis en Côte d'Ivoire

Les icônes du football Jay-Jay Okocha et Kader Keita ont déjà rejoint l'équipe et le 10 janvier 2024, l'artiste international Didi B a rejoint le F.C. pour soutenir la sensibilisation et l'engagement des jeunes à travers l'Afrique et le monde.

Je suis ravi de m'associer à la lutte contre le paludisme et de soutenir les efforts du partenariat RBM pour en finir avec cette maladie. Il est inacceptable que cette maladie continue de tuer un enfant chaque minute. Les jeunes Africains doivent comprendre qu'ils ont un rôle à jouer dans cette lutte importante. Le paludisme entrave notre créativité et notre capacité à briller et à réaliser nos rêves, et nous devons l'éliminer pour de bon.

L'artiste internationale Didi B lors de la conférence de presse.

Dirigé par le Partenariat RBM pour l'éradication du paludisme, le F.C. Zéro paludisme est soutenu par des partenaires tels qu'Esprit d'Ébène et Speak Up Africa.

  • Des légendes du sport et de la culture s'associent pendant l'AFCON en Côte d'Ivoire pour renforcer la priorité accordée au problème du paludisme.
  • Le partenariat RBM pour éradiquer le paludisme et Zero Malaria F.C. - une initiative co-dirigée par les icônes Luís Figo et Khalilou Fadiga - impliquent les joueurs, les fans et les principales parties prenantes pour sensibiliser à la maladie et inciter à une plus grande action.
  • Les gouvernements américain et français soutiennent le ministère de la santé de Côte d'Ivoire, lors d'une conférence de presse avec des représentants des ambassades.
  • Le paludisme est la principale cause de morbidité élevée en Côte d'Ivoire et continue de tuer des milliers de personnes dans le monde chaque année.
  • L'artiste international Didi B rejoint le F.C. Zéro Paludisme.

11 janvier 2024 - Abidjan: Alors que l'AFCON débute en Côte d'Ivoire, des légendes politiques, sportives et culturelles se réunissent pour mettre en lumière la lutte contre le paludisme dans le pays, en Afrique et dans le monde entier. Le partenariat RBM pour mettre fin au paludisme et Zero Malaria F.C. - une initiative co-dirigée par les icônes Luís Figo et Khalilou Fadiga - s'engage auprès des joueurs, des supporters et des principales parties prenantes du prochain grand tournoi, afin de sensibiliser à la maladie et d'inciter à une plus grande action.

Alors que 24 nations seront représentées lors du tournoi de l'AFCON de cette année et que plus de 1,5 million de visiteurs devraient assister à la compétition en Côte d'Ivoire, le ministère de la Santé et de l'Hygiène publique de Côte d'Ivoire et le Partenariat RBM pour l'éradication du paludisme ont organisé une conférence de presse le 10 janvier afin de sensibiliser à la maladie et d'inciter à une plus grande action.

Lors de cette conférence de presse, il a été annoncé en exclusivité que l'artiste international Didi B avait accepté de faire partie de l'équipe de Zero Malaria F.C. et qu'il rejoindrait les membres fondateurs pour développer l'initiative, en associant le sport, la culture et l'impact social afin de sauver des vies.

Le paludisme ne fait pas de discrimination. Le paludisme n'épargne personne et il continue de se propager. Nous savons tous que, malheureusement, l'Afrique porte la quasi-totalité du fardeau de cette maladie à l'échelle mondiale. Cependant, malgré ce tableau sombre, nous devons garder espoir et agir. Car chacun, dans cette salle, devant vos écrans, dans les stades et dans les communautés, a un rôle à jouer pour mettre fin à cette maladie.

Pierre N'Gou Dimba, ministre de la santé et de l'hygiène publique de Côte d'Ivoire.

Le paludisme est un grave problème de santé en Côte d'Ivoire, qui se classe parmi les dix pays présentant les taux les plus élevés de cas de paludisme et de décès dans le monde. Malgré les efforts du ministère de la santé et de l'hygiène publique et du programme national de lutte contre le paludisme, en 2020, la Côte d'Ivoire représentait 3,1 % des cas et 2,5 % des décès dans le monde.

En 2022, on estime à 249 millions le nombre de cas de paludisme et à 608 000 le nombre de décès dus à cette maladie dans 85 pays. Le continent africain porte une part disproportionnée du fardeau mondial du paludisme. En 2022, le continent abritait 94 % des cas de paludisme (233 millions) et 95 % (580 000) des décès dus à cette maladie.

Au niveau mondial, le partenariat RBM soutient les pays endémiques et mobilise les principales parties prenantes et les donateurs afin d'accélérer les efforts de lutte contre le paludisme. En réunissant des décideurs, des stars du football et des donateurs clés, le partenariat vise à tirer parti du pouvoir de la collectivité pour atteindre les objectifs mondiaux de l'Afrique et du monde.

Le paludisme est un fardeau qui pèse lourdement sur les meilleurs joueurs du continent, les supporters et les membres des communautés vulnérables à la maladie. La lutte contre le paludisme se déroule à l'intérieur et à l'extérieur des stades, et la prévention est un aspect essentiel si nous voulons vaincre la maladie. Nous avons besoin que les gens se rassemblent dans tous les aspects de la société - politique, culturel et bien sûr sportif - alors que nous célébrons la Coupe d'Afrique des Nations. Ce n'est qu'en travaillant ensemble dans le cadre d'une action commune concertée que nous pourrons accomplir notre mission.

Dr Michael Adekunle Charles, directeur général du partenariat RBM pour l'éradication du paludisme.

Je suis ravi que le partenariat RBM bénéficie d'un soutien aussi fort en Côte d'Ivoire et je remercie nos légendes du football international, ainsi que notre nouvelle recrue, Didi B, qui transmettra ce message à des millions de personnes dans le cadre de la lutte contre le paludisme. Ensemble, nous pouvons prévenir des milliers de cas pendant cette compétition et sensibiliser à la nécessité d'agir pour prévenir le paludisme en dehors du tournoi.

Dr Michael Adekunle Charles, directeur général du partenariat RBM pour l'éradication du paludisme.

Le partenariat RBM pour éradiquer le paludisme continue d'appeler les pays donateurs, les dirigeants et les décideurs politiques à accroître leur soutien à la lutte pour l'éradication du paludisme dans le monde en 2024 et au-delà.

Le paludisme constitue une menace pour des millions de personnes dans le monde. Son élimination représente donc un problème de santé mondial qui nous concerne tous. Ce défi collectif doit être relevé à l'aide de solutions durables et importantes. La grande compétition de football que la Côte d'Ivoire s'apprête à accueillir dans quelques jours est un événement crucial et nous devons saisir cette occasion pour faire appel au plus grand nombre de personnes possible.

Benoît Verdeaux, Premier Conseiller de l'Ambassadeur de France en Côte d'Ivoire.

Zero Malaria F.C. a été lancé l'année dernière lors de la Journée mondiale contre le paludisme, après que Luís Figo et Khalilou Fadiga se sont associés au partenariat RBM pour mettre fin au paludisme, afin d'exhorter la communauté internationale à œuvrer pour un monde sans paludisme.

Nous saluons la vision du Zéro Palu F.C. qui vise à rassembler des athlètes de renommée mondiale pour utiliser leurs vastes plateformes afin d'accroître la sensibilisation au paludisme et de plaider en faveur d'une réponse plus forte contre la maladie. La CAN constitue une opportunité capitale qui combine le pouvoir fédérateur du football et la diffusion de messages clés et permet de lancer un appel à l'action qui mobilisera les jeunes, les décideurs, les acteurs du secteur privé et les membres de la société civile pour devenir de véritables ambassadeurs du changement.

Son Excellence, Jessica Davis Ba, Ambassadrice des États-Unis en Côte d'Ivoire.

Les icônes du football Jay-Jay Okocha et Kader Keita ont déjà rejoint l'équipe et le 10 janvier 2024, l'artiste international Didi B a rejoint le F.C. pour soutenir la sensibilisation et l'engagement des jeunes à travers l'Afrique et le monde.

Je suis ravi de rejoindre la lutte contre le paludisme et de soutenir les efforts du Partenariat RBM pour en finir avec cette maladie. Il est inacceptable que cette maladie continue de tuer un enfant chaque minute. Les jeunes Africains doivent comprendre qu'ils ont un rôle à jouer dans cette lutte importante. Le paludisme entrave notre créativité et notre capacité à briller et à réaliser nos rêves, et nous devons l'éliminer pour de bon.

Artiste international Didi B lors de la conférence de presse.

Dirigé par le Partenariat RBM pour l'éradication du paludisme, le F.C. Zéro paludisme est soutenu par des partenaires tels que Esprit d'Ébène et Speak Up Africa

Ce mardi 5 décembre 2023 Canal+ Sénégal offre 1500 moustiquaires au poste de santé de Ngohé Ndoffongor dans la région de Fatick dans le cadre de l'initiative " Zéro Palu ! Les entreprises s'engagent ".

Lancée en 2020 par le groupe Ecobank en partenariat avec Speak Up Africa et le partenariat RBM pour en finir avec le paludisme, l'initiative vise à mobiliser le secteur privé dans la lutte contre le paludisme.

Selon le rapport mondial 2023 sur le paludisme de l'OMS, en 2022, 249 millions de cas ont été recensés dans le monde malgré les avancées réalisées pour élargir l'accès aux moustiquaires imprégnées d'insecticide et aux médicaments destinés à prévenir la maladie chez les jeunes enfants et les femmes enceintes. Le paludisme continue à faire des ravages sur le continent africain qui compte à lui seul 95% des cas de décès.

Il apparaitait donc nécessaire de maintenir les efforts nationaux mis en place pour permettre une couverture plus étendue de la distribution de routine de moustiquaire. Le don de Canal+ vient donc parfaitement soutenir la stratégie du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP).

Depuis 2021, l'entreprise Canal+ Sénégal a marqué son engagement à travers de nombreuses donations, notamment un don de 1000 moustiquaires à l'ONG Spécial Olympics Sénégal, la diffusion gratuite de vidéos de sensibilisation sur ses chaines de télévision à travers son programme RSE Canal+ Impact, la sensibilisation de ses agents et un don de 1500 moustiquaires à la région médicale de Kaolack en 2022.

Cette année encore, Canal+ Sénégal renforce son engagement dans le combat contre le paludisme par un don de moustiquaire imprégnée à longue durée d'action (MILDA) au poste

de santé de Ngohé Ndoffongor afin de combler le déficit de moustiquaires. Ce don conséquent permettra de résorber de 78% le déficit de moustiquaires dans la région.

" Ce don constitue pour Canal Sénégal une contribution symbolique supplémentaire à la lutte contre le paludisme au Sénégal tel que nous le faisons depuis 2021 en partenariat avec Speak Up Africa et le PNLP dans le cadre de l'initiative Zéro Palu ! Les entreprises s'engagent.

Cette initiative nous a permis, dans le cadre notre stratégie RSE " Canal+Impact " d'être davantage au service des communautés" a déclaré Cheikh Ahmadou Bamba Sarr (Directeur Général de Canal+ Sénégal) lors de la cérémonie de remise symbolique des moustiquaires au Médecin Chef de district et en présence des autorités de la région. 

La cérémonie a débuté par la remise officielle du don au Prefet suivi d'une pièce de théâtre originale intitulée " Moustique contre Moustiquaire " dans le but d'illustrer le combat pour l'élimination du paludisme et sensibiliser les populations à risque sur l'importance d'utiliser des moustiquaires. La cérémonie s'est déroulée en présence des autorités et des représentants du PNLP, de Canal+ et de Speak Up Africa.

La Directrice Exécutive de Speak Up Africa, Yacine Djibo, représentée par Mme Maïmouna Diop Ly a remercié Canal+ pour l'engagement constant dans ce combat.

L'engagement de Canal+ Sénégal intervient dans le cadre de l'initiative " Zéro Palu !

les entreprises s'engagent ", pour la mobilisation de ressources auprès du secteur privé afin d'accompagner les Programmes en charge de la lutte contre le paludisme dans 5 pays africains incluant le Sénégal. Je profite donc de cette occasion pour exprimer, au nom de la Directrice Exécutive de Speak Up Africa, notre gratitude à l'endroit du PNLP pour son appui à la mise en œuvre de l'initiative " Zéro Palu !Les entreprises s'engagent " et au groupe Ecobank pour la confiance accordée à Speak Up Africa pour appuyer l'exécution de l'initiative.

Le Coordonnateur National du PNLP, Dr Doudou Sene a à son tour félicité l'engagement de Canal+ Sénégal qui a multiplié ces deux dernières années les actions de communication et les dons participant ainsi aux efforts nationaux de lutte contre le paludisme.

L’Alliance de Crédit et d’Épargne pour la Production (ACEP) s’engage à mettre en œuvre un plan d’action pour l’élimination du paludisme au Sénégal. 

Le groupe de microfinance rejoint officiellement l’initiative « Zéro Palu ! Les entreprises s’engagent » lancée en 2020 par le groupe Ecobank en partenariat avec Speak Up Africa et le partenariat RBM pour en finir avec le paludisme. Cette initiative a pour ambition de mobiliser le secteur privé dans la lutte paludisme. 

Dans cette optique, ACEP a décidé de rejoindre le mouvement et concrétiser son engagement à travers la signature d’une convention de partenariat d’une durée d’un an avec le Programme Nationale de lutte contre le Paludisme (PNLP), Ecobank Sénégal et Speak Up Africa.

ACEP est une institution de microfinance qui fournit des services d’épargne et de crédit adaptés aux besoins des entrepreneurs Sénégalais et des salariés pour appuyer leur croissance et le développement économique et social du Sénégal.

L’institution compte marquer son engagement à travers des activités diverses telles que :

  • Le financement de l’achat de moustiquaires pour combler l’écart dans la distribution de routine
  • L’appui à la mise en œuvre d’activité de sensibilisation dans des zones identifiées avec le PNLP
  • L’organisation de séance de sensibilisation sur la prévention du paludisme aux employés de l’ACEP

Lors de la cérémonie de signature de convention, le Directeur Général Monsieur Daouda Fall représenté par son Directeur Adjoint a indiqué l’intérêt pour l’entreprise de participer à la lutte contre le paludisme dans le pays.

« A travers notre engagement, nous comptons déjà cette année, soutenir la mise en œuvre d’un plan d’action de lutte contre le paludisme dans le district sanitaire Dakar Sud, organiser des activités de sensibilisation et de distribution de moustiquaires au personnel de ACEP et appuyer autant que possible le plaidoyer pour l’engagement d’autres entreprises dans la lutte contre le paludisme. Notre engagement entre en droite ligne avec nos orientations stratégiques RSE car il permet à notre entreprise d’être au service des communautés autour desquelles nous intervenons à travers notre participation effective aux actions de lutte contre cette maladie évitable et traitable mais qui continue malheureusement de faire des ravages dans certaines zones comme Kolda, Kédougou et Tambacounda. »

Daouda Fall, Directeur Adjoint de l’Alliance de Crédit et d’Épargne pour la Production

Il a également précisé que le secteur privé a tout intérêt à se mobiliser pour

accompagner la lutte contre le paludisme et a encouragé les entreprises à investir dans ce combat noble en mettant en place des actions alignées avec les stratégies et les besoins du Programme National de lutte contre le Paludisme (PNLP).

Le Coordonnateur du PNLP, Dr Sene a salué l’engagement officiel de l’ACEP et a signifié l’importance de multiplier les efforts et les actions entre le secteur public, les partenaires techniques et financiers, le secteur privé pour obtenir des résultats impactant. 

« L’entreprise ACEP à travers cette signature symbolique rejoint d’autres entreprises engagées qui ont le souhait de participer aux efforts nationaux d’élimination du paludisme. Nous sommes heureux que des entreprises telles que ACEP répondent à l’appel lancé au secteur privé dans le cadre de l’initiative Zéro Palu ! Les entreprises s’engagent. »

Dr Sene, Coordonnateur du Programme National de Lutte contre le Paludisme

Dr Astou Fall, Directrice des Programmes de Speak Up Africa, a souligné que cet engagement est très important car il va se matérialiser par une contribution active de l’entreprise à la mise en œuvre des stratégies nationales de lutte contre le paludisme au Sénégal.

«Speak Up Africa à travers l’initiative Zéro Palu ! Les entreprises s’engagent vous exprime sa profonde gratitude pour la citoyenneté et la générosité don’t vous faites preuve en engageant ACEP à appuyer le combat pour l’élimination du paludisme. » 

Dr Astou Fall, Directrice des Programmes de Speak Up Africa

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