Par Pr. Samba Sow, Directeur du Centre pour le Développement des Vaccins au Mali et Envoyé spécial de l'OMS pour la COVID-19 en Afrique de l'Ouest

En matière de vaccination, nous sommes sans doute à un point d'inflexion critique. L'hésitation à se faire vacciner a montré son véritable coût par le nombre de vies perdues, ainsi que par les attitudes culturelles répandues à l'égard de la vaccination, des vaccins et de leur distribution. 

Pour l'Afrique et les Africains, l'accès aux vaccins a souvent été ressenti comme un privilège plutôt que comme un droit. Une personne sur cinq n'ayant pas accès à la vaccination la plus fondamentale, les maladies facilement évitables deviennent un problème persistant dans de nombreux pays africains. En 2020, selon les estimations de l'OMS, environ 17 millions d'enfants n'auront pas été vaccinés contre des maladies mortelles telles que la rougeole, la diphtérie et le tétanos.

La pandémie de la COVID-19 a mis en évidence l'importance de l'équité en matière de vaccins. Fin 2021, lorsque des scientifiques d'Afrique du Sud ont identifié le variant Omicron de la COVID-19, de nombreuses nations occidentales ont presque immédiatement imposé des restrictions de voyage vers certains pays où Omicron avait été identifié. Il convient toutefois de noter que, parmi les pays où des cas du variant Omicron ont été identifiés, les seuls à se voir imposer des restrictions de voyage accrues - ou à se voir interdire purement et simplement de voyager - étaient des pays africains.

Alors, comment cela s'intègre-t-il dans la vaccination ?

En 2021, l'initiative COVAX a permis la distribution du vaccin contre la COVID-19 dans la plupart des pays du monde et ainsi promouvoir un accès équitable. Cependant, il a été difficile de la rendre pleinement efficace, en raison d'une distribution insuffisante : les pays à haut revenu stockent le surplus de doses, laissant les pays à faible revenu à la traîne. Ainsi, dans de nombreux pays africains, il est essentiel d'adopter une stratégie de distribution de vaccins adéquate, de manière à minimiser les effets des nombreuses et éminentes maladies tropicales.

L'organisation à but non lucratif de plaidoyer et de communication Speak Up Africa œuvre pour garantir l'accès à la santé pour tous. Je suis fier d'être le champion du programme Restons prudents en Afrique, qui a été créé pour aider à relever certains des défis inhérents à la COVID-19. La première priorité est d'enrayer la propagation de la COVID-19. La seconde est de maintenir l'accès et améliorer les services de soutien aux autres vaccins et aux autres problèmes de santé. Les conséquences de la COVID-19 ne doivent pas être sous-estimées, et consacrer des ressources à son élimination doit être une priorité. Mais nous ne pouvons pas non plus nous permettre de négliger d'autres problèmes de santé majeurs.

Alors que certains pays se libèrent de plus en plus des restrictions liées à la COVID-19, de nombreux autres sont encore sur la longue route de la guérison. Cela est dû, en partie, au fait que de nombreux pays ont des taux de vaccination complète inférieurs à 10 %. La réticence à l'égard des vaccins fait partie du problème, de même que des considérations politiques, économiques et d'autres facteurs liés aux infrastructures.

Comme nous l'avons vu avec la COVID-19, les virus évoluent et mutent en permanence ; ils doivent donc se rapprocher le plus possible de l'élimination. Par conséquent, la priorité doit être donnée à la vaccination mondiale, afin de réduire le risque et les possibilités pour les mutations des virus de gagner du terrain.

L'initiative COVAX a, d'une certaine manière, été une réussite mais, sans un financement adéquat, elle n'aboutira pas. Il faut toutefois noter que la campagne de vaccination mondiale offre une opportunité unique : aider les pays à faible revenu à améliorer leur capacité de distribution.

À l'échelle mondiale, l'hésitation à se faire vacciner coûte plus que des vies. Compte tenu de la population du continent africain, de la relative porosité des frontières entre les pays et de la forte transmissibilité de la COVID-19, il est primordial de prioriser l'Afrique dans la lutte contre le virus. Les pays riches ont eu du mal à endiguer la prévalence de ce virus : le problème est donc encore plus grand pour les pays africains, où, même avant la pandémie, la plupart des systèmes de santé avaient déjà du mal à répondre aux besoins de leur population.

L'investissement dans la capacité des pays à fournir des vaccins aura un impact positif sur le système de soins de santé. En mettant l'accent sur la reconstitution et le financement, nous pourrons combler certaines de ces lacunes pour les pays en développement.

Montrer l'exemple, travailler avec les communautés et déployer des personnes capables de dissiper les mythes et les malentendus sur les vaccins et d'attester des avantages de la vaccination aura une valeur inestimable et contribuera même à contrer la propagation et les répercussions d'autres maladies tropicales. Le soutien, l'adhésion et l'autonomisation de la communauté pourraient encore conduire à un changement significatif des attitudes, réduisant l'hésitation vaccinale et ouvrant la voie à une meilleure santé dans toutes nos communautés.

Par le Prof. Samba SowDirecteur du Centre pour le développement des vaccins au Mali et envoyé spécial de l'OMS pour le COVID-19 en Afrique de l'Ouest.

En matière d'immunisation, nous sommes sans doute à un point d'inflexion critique. Les inégalités et l'hésitation à se faire vacciner ont montré leur véritable coût sous la forme de vies perdues, ainsi que dans les attitudes culturelles répandues à l'égard de la vaccination, des vaccins et de leur distribution. 

Pour l'Afrique et les Africains, l'accès aux vaccins a souvent été ressenti comme un privilège plutôt que comme un droit. Une personne sur cinq n'ayant pas accès aux vaccins les plus élémentaires, les maladies facilement évitables finissent par constituer un problème persistant dans de nombreux pays africains. En 2020, selon les estimations de l'OMS, environ 17 millions d'enfants dans le monde n'ont pas été vaccinés contre des maladies mortelles comme la rougeole, la diphtérie et le tétanos.

La pandémie de COVID-19 a mis en évidence l'importance de l'équité en matière de vaccins. Fin 2021, lorsque des scientifiques d'Afrique du Sud ont identifié la variante Omicron du COVID-19, de nombreuses nations de l'hémisphère occidental ont presque immédiatement imposé des restrictions de voyage vers certains pays où Omicron avait été identifié. Il convient toutefois de noter que, parmi les pays où des cas de la variante Omicron ont été identifiés, les seuls à se voir imposer des restrictions de voyage accrues - voire à se voir interdire purement et simplement de voyager - étaient des pays africains.

Quel est le rôle de ces facteurs dans l'immunisation ? 

En 2021, l'initiative COVAX a été mise en place pour distribuer les vaccins COVID-19 à la plupart des pays du monde et promouvoir ainsi un accès équitable. Cependant, il a été difficile de rendre cette initiative pleinement efficace, en raison de l'insuffisance de l'offre : les pays à revenu élevé accumulent les doses excédentaires, ce qui fait que les pays à faible revenu sont laissés pour compte. Ainsi, dans de nombreux pays d'Afrique, une stratégie de distribution de vaccins adaptée est essentielle pour minimiser les effets de nombreuses maladies tropicales importantes. 

Sur Speak Up Africa, l'un de nos principaux piliers est de garantir l'accès à une bonne santé pour tous. Je suis fier de défendre le programme Stay Safe Africa, qui a été créé pour aider à relever certains des défis inhérents au COVID-19. La première priorité est d'enrayer la propagation du COVID-19. La seconde est de maintenir l'accès aux autres vaccins et aux autres problèmes de santé et d'améliorer les services de soutien. Les effets du COVID-19 ne doivent pas être sous-estimés, et consacrer des ressources à son élimination doit être une priorité. Mais nous ne pouvons pas non plus nous permettre de négliger d'autres problèmes de santé majeurs.

Alors que certains pays se libèrent de plus en plus des restrictions liées au COVID-19, de nombreux autres sont encore sur le long chemin de la guérison. Cela est dû, en partie, au fait que de nombreux pays ont des taux de vaccination complète inférieurs à 10 %. L'hésitation à se faire vacciner fait partie du problème, tout comme les considérations politiques, économiques et d'infrastructure.

Comme nous l'avons vu avec COVID 19, les virus évoluent et mutent en permanence ; ils doivent donc se rapprocher le plus possible de l'élimination. Par conséquent, la priorité doit être donnée à la vaccination mondiale, afin de réduire le risque et les possibilités pour les mutations virales de s'imposer.

L'initiative COVAX a, d'une certaine manière, été couronnée de succès, mais sans un financement adéquat, elle n'aboutira pas. Dans le même temps, il convient de noter que la campagne de vaccination mondiale offre une opportunité unique : aider les pays à faible revenu à améliorer leur capacité de distribution.

Au niveau mondial, l'hésitation à se faire vacciner coûte plus que des vies. Compte tenu de la population du continent africain, de la relative porosité des frontières entre les pays et de la forte transmissibilité du COVID-19, il est essentiel que l'Afrique soit une priorité dans la lutte contre le COVID-19. Les pays riches ont eu du mal à endiguer la prévalence du COVID-19 ; le problème est donc beaucoup plus grand pour les pays africains, où, même avant la pandémie, la plupart des systèmes de santé avaient déjà du mal à répondre aux besoins de leur population.

L'investissement dans les capacités des pays à fournir des vaccins aura un impact positif sur le système de soins de santé. L'accent mis sur la reconstitution et le financement permettra de combler certaines de ces lacunes pour les pays en développement. 

Donner l'exemple, travailler avec les communautés et déployer des personnes capables de dissiper les mythes et les malentendus sur les vaccins et d'attester des avantages de la vaccination aura une valeur inestimable - et pourrait même contribuer à contrer la propagation et les effets sociétaux d'autres maladies tropicales. Le soutien, l'adhésion et l'autonomisation de la communauté pourraient encore conduire à un changement significatif des attitudes, réduisant l'hésitation à se faire vacciner et ouvrant la voie à une meilleure santé dans toutes nos communautés.

Pourquoi la vaccination de routine est-elle si importante ?

La vaccination protège contre plus de 14 maladies. Le degré de prévention et d'apparition de maladies sont des mesures essentielles en matière de santé publique pour garantir des résultats positifs en matière de santé et survie des enfants.

Dans quelle mesure le scepticisme à l'égard des vaccins constitue-t-il une menace pour la santé publique ?

La défiance vis-à-vis des vaccins témoigne d'un manque de confiance dans le système de santé, ses produits et son personnel, ce qui risque d'entraîner un manque de recours aux soins en cas de maladie ou de besoin.

Que doivent savoir les citoyens sur les vaccins ? Comment pouvons-nous combattre cette méfiance ?

Du plaidoyer, de la communication et de la mobilisation sociale à plusieurs niveaux et stratégies. Aussi, le travail avec les médias lors de tables rondes, sur les médias sociaux la participation d'influenceurs ou personnalités publiques de confiance Facebook au niveau national et mondial et la modération de comptes qui publient des inexactitudes. Gavi fait un excellent travail avec ses médias pour partager des articles dès qu'un sujet qui fait l'actualité sur les vaccins se présente.

Que peuvent faire les Organisations de la société civile (OSC) pour garantir la mise en œuvre des programmes de vaccination ?

Les soins de santé et les vaccins sont un droit de santé publique et les OSC peuvent soutenir les communautés pour qu'elles exigent, en tant que contribuables, un meilleur accès aux services de santé de la part de leur gouvernement ; elles peuvent aussi collaborer avec les gouvernements nationaux en matière de mobilisation sociale ou de prestation de services de santé, par exemple dans les zones difficiles d'accès et les zones humanitaires.

Comment GAVI soutient-elle les OSC pour qu'elles plaident en faveur d'une plus grande vaccination ?

GAVI et son conseil des OSC travaillent à l'élaboration d'un cadre d'engagement de la société civile et élabore une initiative stratégique qui comprendra un financement dédié au plaidoyer des OSC aux niveaux mondial, national et régional.

Quel est l'objectif du Conseil des actionnaires de l'initiative COVAX ?

Il s'agit d'un conseil d'observateurs chargé d'informer les membres de l'initiative COVAX des changements et mises à jour en cours concernant les finances, les doses, la distribution et les politiques générales de l'initiative. Le conseil des actionnaires de l'initiative COVAX, qui est composé de tous les participants autofinancés et qui sera auto-organisé, est un élément clé de sa gouvernance. Le conseil d'administration de Gavi est responsable de la gouvernance et des finances générales. L'initiative COVAX pourrait, in fine, devenir une thématique programmatique au sein de Gavi à l'avenir.

Pourquoi la question de l'équité en matière de vaccins est-elle si importante ?

S'attaquer à la question de l'équité permet de remédier au statu quo de la " fin de la file d'attente " que connaissent parfois les pays à revenus faibles et intermédiaires - Gavi et l'initiative COVAX peuvent encourager les fabricants et les pays à revenu plus élevé à uniformiser les " règles du jeu ".

Quelles mesures doivent être prises pour améliorer l'accès aux vaccins ?

Transparence, responsabilité et promotion de la santé. Les vaccins ne se délivrent pas tous seuls - les pays doivent investir dans la main-d'œuvre et les institutions. Le déploiement du C-19 aura un effet d'entraînement sur la vaccination de routine tout au long de la vie.

Quelles leçons avons-nous tirées de l'initiative COVAX ?

La structure initiale était trop élargie, il y avait trop de pays. Il faut se concentrer sur les pays que Gavi soutient déjà et garantir l'accès au niveau national. L'investissement dans les vaccins n'est pas la seule solution - des investissements dans les tests et les traitements sont nécessaires, ainsi que dans les mesures de protection sociale. La capacité de production mondiale n'est pas suffisante pour répondre aux besoins et certains pays choisissent de ne vacciner que les populations prioritaires. Les donateurs et les pays à haut risque doivent soutenir les dispositifs mondiaux, qu'ils ont eux-mêmes créés, en transformant les promesses en actions et en financements tangibles. Le variant Delta montre la nécessité d'investir dans la surveillance épidémiologique des pays à faible et moyen revenu qui se trouvent dans un cycle récurrent qui peut avoir un impact désastreux sur les pays à haut revenu. Les organismes multilatéraux mondiaux doivent travailler ensemble pour assurer la cohérence à tous les niveaux (mondial, régional et national) : Gavi, le Fonds mondial, le GFF, la Banque mondiale, l'Union africaine - de multiples strates ou systèmes conduisent involontairement à moins de ressources et d'opportunités.

À travers le monde, la vaccination de routine fait partie intégrante de la vie, ce n'est pas le cas en Afrique. Aux quatre coins du continent, de fantastiques efforts ont été entrepris pour démocratiser la vaccination de routine, mais malgré les progrès réalisés, des millions de personnes n'ont toujours pas accès à cette intervention vitale. Au cours des cinq dernières années, la couverture vaccinale en Afrique subsaharienne a stagné à 72 %, loin de l'objectif de 95 %.

Aujourd'hui, la nouvelle pandémie du Covid-19 menace les progrès réalisés - amenant avec elle le risque d'une complète mise à l'arrêt des chaînes d'approvisionnement médicales et des programmes de vaccination. Cela exposerait non seulement les populations à des maladies et des épidémies évitables grâce à la vaccination, mais cela ferait aussi reculer le développement général des pays. Si l'on considère les avantages économiques et sociaux plus larges, le retour sur investissement de la vaccination est 44 fois supérieur à son coût. C'est pourquoi Speak Up Africa continue de plaider pour des programmes de vaccination améliorés et insiste pour qu'ils soient considérés comme des priorités. En tant qu'Africains, il est de notre devoir d'étendre la couverture vaccinale afin que nos enfants aient la chance de vivre une vie saine et heureuse.

La vaccination de routine est le fondement d'un système de santé efficace et résilient et partie intégrante de l'atteinte de l'objectif de couverture sanitaire universelle. La vaccination est dans les faits l'intervention sanitaire la plus rentable connue de l'humanité, et une protection fiable contre un large éventail de maladies. Pourtant, 1,5 million d'enfants de moins de cinq ans dans le monde continuent de perdre la vie chaque année à cause de maladies évitables par la vaccination, notamment la méningite et la fièvre jaune. Les programmes de vaccination efficaces permettent d'une part de réduire les épidémies et les décès, mais ils constituent également une base solide pour les systèmes de santé nationaux et ouvrent la voie vers des communautés plus saines et plus prospères.

Cela étant dit, l'impact du Covid-19 est déjà plus important que beaucoup ne l'avaient prévu. Nous constatons déjà que les campagnes de vaccination contre la rougeole sont retardées dans 24 pays et même annulées dans 13 autres. Cela équivaut à plus de 100 millions d'enfants qui n'ont pas reçu ce vaccin. Un vaccin sûr et efficace contre la rougeole a été développé il y a 50 ans, mais encore 140 000 enfants décèdent de cette maladie chaque année. Cela montre bien qu'il ne suffit pas d'avoir un vaccin, il faut y avoir accès.

Un enfant sur cinq en Afrique n'a toujours pas accès aux vaccins dont il a besoin. L'absence de services dans les régions reculées ou le manque d'informations sur l'efficacité des vaccins freinent notre développement, c'est pourquoi les programmes de vaccination soutenus par les gouvernements sont si essentiels pour garantir l'accès aux vaccins à toutes les communautés, en particulier à travers des campagnes de sensibilisation adaptées aux populations. La désinformation sur l'importance des vaccins et leurs avantages est malheureusement très répandue. Cette désinformation, qui suggère que les vaccins sont dangereux pour les gens, peut tuer. C'est pourquoi nous demandons instamment aux pays de préserver les programmes de vaccination afin de continuer à fournir ces soins vitaux, en particulier pendant la pandémie Covid-19.

C'est pour cette raison cruciale que nous avons lancé la campagne Stay Safe Africa, qui vise à outiller communautés et individus avec les mesures préventives simples et éprouvées pour interrompre la propagation du Covid-19, mais aussi à maintenir l'attention publique sur l'importance des programmes de vaccination pendant la pandémie. Le Covid-19 a non seulement un impact sur la vie de tous les africains, en perturbant la vaccination, mais il aura également un impact terrible sur la vie d'innombrables autres personnes si nous ne faisons rien pour l'arrêter. Si les gouvernements nationaux continuent d'accorder la priorité aux programmes de vaccination et s'ils disposent des fonds nécessaires, ces programmes seront efficaces à travers l'ensemble des territoires.

Seuls 12 pays africains financent aujourd'hui plus de 50 % de leurs programmes nationaux de vaccination. Afin d'accélérer les avancées, il est maintenant crucial que les investissements nationaux augmentent et que les gouvernements donnent la priorité aux programmes de vaccination. Bien que le Covid-19 ait entraîné la suspension des programmes de vaccination actuels, il sera nécessaire de mener des campagnes de " rattrapage ", afin d'identifier ceux qui ont manqué leurs vaccinations et de rétablir la demande au niveau communautaire. Ces campagnes exigeront une préparation et une mobilisation de grande envergure. Sans l'engagement des dirigeants politiques africains et un financement accru des programmes de vaccination, nous n'atteindrons pas nos objectifs de développement durable pour 2030.

En cette semaine mondiale de la vaccination, j'invite tous les membres de la société à se joindre à nous pour célébrer et défendre cet exploit de la médecine moderne. Nous connaissons l'importance de la vaccination ; nous en bénéficions déjà depuis de nombreuses décennies. Mais, aujourd'hui plus que jamais, nous ne pouvons pas nous reposer sur nos lauriers en matière de santé publique. Les vaccins peuvent sauver et sauveront des vies, avec des bénéfices si importants que nous ne pouvons pas nous arrêter en si bon chemin. Si les programmes sont interrompus, cela n'est pas une raison pour laisser les progrès s'inverser. Nous devons nous unir, veiller à ce que la vaccination reste une priorité et accélérer les avancées vers la couverture vaccinale universelle.

Par Fara Ndiaye, Directrice exécutive adjointe de Speak Up Africa

Dans le monde entier, la vaccination de routine est un élément normal de la vie - mais pas en Afrique. Le continent a entrepris un incroyable voyage pour s'assurer qu'une vaccination de routine est possible, mais malgré les progrès réalisés, des millions de personnes n'ont toujours pas accès à ces interventions vitales. Au cours des cinq dernières années, la couverture vaccinale en Afrique subsaharienne a stagné à 72 %, loin de l'objectif de 95 %.

Aujourd'hui, en raison de la pandémie de COVID-19, nous constatons une nouvelle menace pour le progrès - les risques pour les chaînes d'approvisionnement et les programmes de vaccination étant complètement arrêtés. Non seulement cela risque d'exposer les populations à des maladies et des épidémies évitables par la vaccination, mais cela fait reculer le développement des pays. Si l'retour on considère les avantages économiques et sociaux plus larges, l'investissement dans la vaccination a été 44 fois supérieur aux coûts de la vaccination. C'est pourquoi la Commission Speak Up Africa continue de plaider en faveur de programmes de vaccination solides et insiste pour qu'on leur accorde la priorité. Il est de notre devoir, en tant qu'Africains, de le faire, de veiller à ce que les enfants aient la possibilité de mener une vie saine et heureuse.

La vaccination de routine est le fondement de systèmes de santé solides et résistants et d'une couverture sanitaire universelle. En fait, il s'agit de l'intervention sanitaire la plus rentable connue de l'humanité, qui protège contre un large éventail de maladies. Cependant, 1,5 million d'enfants de moins de cinq ans dans le monde continuent de perdre la vie chaque année à cause de maladies évitables par la vaccination, comme la méningite et la fièvre jaune. Non seulement des programmes de vaccination efficaces permettront de réduire les épidémies et les décès, mais ils constitueront également une base solide pour les systèmes de santé nationaux et ouvriront la voie à des communautés plus saines et plus prospères.

Cependant, COVID-19 modifie notre paysage de santé publique plus que beaucoup n'auraient pu le prévoir. Nous constatons déjà que les campagnes de vaccination contre la rougeole sont retardées dans 24 pays et même annulées dans 13 autres. Cela équivaut à plus de 100 millions d'enfants qui n'ont pas reçu ce vaccin. Un vaccin sûr et efficace contre la rougeole est en place depuis 50 ans, mais nous voyons encore 140 000 enfants mourir chaque année. Cela montre bien qu'il ne suffit pas d'avoir un vaccin, il faut aussi pouvoir y accéder.

En fait, il reste qu'un enfant sur cinq en Afrique n'a toujours pas accès aux vaccins dont il a besoin. L'absence de services dans les régions reculées ou le manque d'informations sur l'efficacité des vaccins nous freinent. C'est pourquoi les programmes de vaccination approuvés par le gouvernement sont si importants pour garantir que toutes les communautés ont accès aux vaccins et sont ciblés par des campagnes de sensibilisation adaptées. La désinformation sur l'importance des vaccinations et leurs avantages est malheureusement aussi très répandue. Cette désinformation, en suggérant qu'une personne ne devrait pas recevoir de vaccination, peut tuer. C'est pourquoi nous demandons instamment aux pays de préserver les programmes de vaccination afin de continuer à fournir des vaccins vitaux, en particulier pendant la pandémie de COVID-19.

C'est pour cette raison cruciale que nous avons lancé la campagne Stay Safe Africa, qui vise non seulement à donner aux communautés et aux individus les moyens de prendre des mesures préventives simples et éprouvées pour aider à stopper la propagation du COVID-19, mais aussi à maintenir l'attention sur l'importance des programmes de vaccination pendant la pandémie. Non seulement le COVID-19 a un impact sur la vie de tous en Afrique, en perturbant la vaccination, mais il aura un impact sur la vie d'innombrables autres personnes si nous ne faisons rien. Si les gouvernements nationaux continuent d'accorder la priorité aux programmes de vaccination et s'ils disposent d'un financement approprié, ces programmes peuvent et doivent atteindre tous les coins d'un pays.

Aujourd'hui, seuls 12 pays africains financent plus de 50 % de leurs programmes nationaux de vaccination. Afin d'accélérer les progrès, il est maintenant crucial que les investissements nationaux augmentent et que les gouvernements donnent la priorité aux programmes de vaccination. Bien que COVID-19 ait entraîné la suspension des programmes de vaccination actuels, il sera nécessaire de mener des campagnes de "rattrapage", d'identifier ceux qui ont manqué leurs vaccinations et de rétablir la demande communautaire. Ces campagnes exigent un soutien et une vigueur équivalents. Sans l'engagement des dirigeants politiques africains et un financement accru aux plus hauts niveaux, nous n'atteindrons pas nos objectifs de développement durable pour 2030.

En cette Semaine mondiale de la vaccination, j'invite tous les membres de la société à se joindre à moi pour célébrer et défendre cet exploit de la médecine moderne. Nous connaissons déjà l'importance des vaccinations ; nous en bénéficions déjà depuis de nombreuses décennies. Cependant, aujourd'hui plus que jamais, nous ne pouvons pas nous reposer sur nos lauriers en matière de santé publique. Les vaccins peuvent sauver et sauveront des vies, avec des avantages si vastes et si importants que nous ne pouvons pas nous arrêter en si bon chemin. Bien que les campagnes puissent être interrompues, cela ne peut pas être une raison pour que les progrès s'inversent. Nous devons nous unir, veiller à ce que cela reste une priorité et accélérer les progrès sur notre chemin vers la couverture vaccinale universelle.

Par Fara Ndiaye, directeur exécutif adjoint de l'Agence européenne pour la sécurité et la santé au travail. Speak Up Africa

Investir dans un système dans lequel la responsabilité de vacciner est partagée entre les communautés et le programme national de vaccination est une priorité si l'on veut atteindre une couverture vaccinale universelle.

La vaccination est incontestablement l'une des interventions de santé publique les plus efficaces et les plus rentables. Elle a contribué fortement à réduire la mortalité infantile en Afrique. Grâce à ces résultats positifs, une attention accrue est désormais attribuée à la vaccination. Malgré cet élan qu'ont gagné les questions de vaccination, le chemin vers la couverture vaccinale universelle est sinueux. Bien qu'il existe des programmes dédiés à cette thématique, sans une participation communautaire, l'accès pour tous à des services vaccinaux de qualité ne sera qu'illusion.

L'État de Côte D'Ivoire s'est engagé depuis des décennies en faveur de la vaccination.

En Septembre 2019, lors du Conseil des Ministres tenu à Yamoussoukro, il a été adopté un décret portant la réglementation de la vaccination des cibles du Programme Élargi de Vaccination. Ce décret vise à assurer la protection des femmes et des enfants contre les maladies les plus meurtrières pouvant être évitées. Rendant obligatoire la vaccination pour les enfants de zéro (0) à onze (11) mois, ainsi que pour les femmes enceintes, lors des campagnes de vaccination et pendant la vaccination de routine.

Le succès de ces campagnes est assujetti à un investissement de la part de la population. La récente campagne sur le vaccin contre le papillomavirus humain (HPV) a démontré l'importance de mobiliser en amont les communautés afin de contribuer à améliorer la couverture des programmes de vaccination et à limiter les taux d'abandon. [1]

En tant que municipalité, nous avons tout un rôle à jouer dans ce dispositif dans le but d'assurer une équité dans la prise en charge vaccinale. A Yamoussoukro nous avons intégré l'importance capitale d'engager le dialogue avec les communautés le plus tôt possible, dans les questions de santé publiques. A cet effet, MADAME KOUASSI AKISSI SYLVAINE, la 5ème Adjointe au Maire est en charge de la santé, de la communication avec les populations, des affaires sociales et culturelles, de la promotion du genre. A travers ses actions, la municipalité sensibilise les populations sur l'importance de la prise en charge des questions santé et de la vaccination notamment sur son intérêt et celui du respect du calendrier vaccinal.

Il est essentiel que nous maires, mais également les Ministères de la santé d'Afrique soient conscients de la valeur de la collaboration avec les communautés. Néanmoins, cette collaboration ne peut être à titre ponctuel, mais durable à travers une coordination des interventions entre le personnel de santé et les communautés en vue d'atteindre l'objectif commun étant de fournir des services vaccinaux accessibles et de qualité pour tous.

Pour ce faire, il est impératif de rappeler que ce partenariat doit être fondé sur le principe de susciter l'appropriation et la confiance des communautés à travers leur participation active à la planification, à la fourniture et à l'évaluation des services. De cette manière, les communautés développent un sentiment accru de responsabilité envers ces services pour un intérêt commun.

Pour nous Maires, la conjugaison parfaite des stratégies éprouvées de vaccination avec la responsabilisation efficiente de la communauté permettra d'améliorer durablement la couverture vaccinale. En effet, cette approche facilite la levée des barrières telles que le manque de temps des parents, l'inefficacité de l'organisation des séances de vaccination et les facteurs socioculturels dictés par la tradition.

Par Yaoura Konan, Premier adjoint au Maire de Yamoussoukro


[1] http://www.gouv.ci/_actualite-article.php?recordID=10389&d=1

Par Son Excellence Mme Hinda Déby Itno, Première Dame du Tchad et Mme Anuradha Gupta, Directrice générale adjointe de Gavi, l'Alliance du Vaccin

Plus de 600.000 enfants de moins de cinq ans meurent chaque année à travers le monde de maladies évitables par la vaccination. ans meurent chaque année à travers le monde de maladies évitables par la vaccination, dont un tiers en Afrique. Parmi les pays soutenus par Gavi, 10 pays sont prioritaires, dont le Tchad. prioritaires, dont le Tchad, rassemblent 70 % des enfants sous-vaccinés. En tant que Première Dame du Tchad et directrice générale adjointe de Gavi, notre mission est d'augmenter les taux de vaccination au Tchad pour assurer le futur du pays. Ensemble, nous nous sommes engagés à mettre nos voix et nos plateformes au service d'un financement accru de la vaccination dans la région et d'une amélioration globale de la santé et des perspectives d'avenir des enfants à travers le continent.

Cela est particulièrement important au Tchad, où près de la moitié(47 %) de la population a moins de 15 ans. Nous nous devons donc d'investir dans cette jeune génération, qui porte en elle nos futurs leaders, éducateurs et créateurs de changement. L'amélioration de l'accès à la vaccination systématique n'est pas seulement un investissement dans la santé de nos enfants, mais dans le bien-être du Tchad tout entier.

Le 31 janvier 2017, les chefs d'Etat africains ont pris l'engagement historique de promouvoir l'accès universel à la vaccination d'ici 2020 avec l'adoption de la Déclaration d'Addis-Abeba sur la vaccination, faisant de l'amélioration des taux de vaccination une priorité continentale. Dans les pays africains soutenus par Gavi, le taux moyen de vaccination est d'environ de 75 %, de sorte que les pays comme le Tchad doivent prendre leur responsabilité pour améliorer leurs taux de vaccination et se maintenir au niveau du reste du continent.

La vaccination de routine prévient aujourd'hui 2 à 3 millions de décès dans le monde chaque année. Pourtant, l'Organisation mondiale de la Santé estime que 19,4 millions de nourrissons ne bénéficient toujours pas de vaccins de base contre les maladies entraînant souvent des décès prématurés. L'Afrique dans son ensemble a fait d'énormes progrès au cours des dernières décennies grâce à la vaccination de routine, mais il reste encore beaucoup à faire.

Outre les pertes de vie causées par les maladies évitables, les maladies infectieuses telles que le rotavirus, la rougeole, la rubéole et les infections à pneumocoques coûtent collectivement au continent africain 13 milliards de dollars, du fait de leur fréquence et de leur mortalité. Pourtant, selon une étude de l'Université John Hopkins, le retour sur chaque dollar investi dans la vaccination est de 21 dollars en moyenne, économisés sur les frais de santé, les gains de salaire et de productivité. En évaluant la situation de façon plus générale encore, les avantages tirés de chaque dollar dépensé pour les vaccinations permettent d'obtenir un retour sur investissement de 54 dollars, permettant ainsi aux bénéficiaires de vivre plus longtemps et en meilleure santé.

Les vaccins sont essentiels, non seulement pour le bien-être de nos enfants, mais aussi pour la santé des jeunes femmes. bien-être de nos enfants, mais aussi pour la santé des jeunes femmes. Une femme meurt encore du cancer du col de l'utérus toutes les deux minutes, et environ 80 % des décès liés à ce cancer surviennent dans les pays à revenu faible et intermédiaire. L'introduction du vaccin anti-VPH (virus du papillome humain) a révolutionné le dépistage des VPH et peut prévenir jusqu'à 90 % des cas de cancer du col utérin. Alors que nous insistons sur la hausse des taux de vaccination, il est important de maintenir l'accent sur la santé des jeunes femmes.

Nos expériences démontrent clairement que les dirigeants qui prennent leurs responsabilités en matière de santé publique sont les premiers à en récolter les bénéfices. La vaccination est l'intervention la plus rentable qui existe pour lutter contre les maladies mortelles qui causent des handicaps et réductions de productivité en Afrique et doit donc figurer en tête des priorités de tout dirigeant. Reproduire ce qu'ont fait d'autres pays a ses limites cependant, et il est essentiel de prendre le temps de comprendre les défis de nos pays respectifs et d'adapter notre réponse nationale aux besoins de nos citoyens pour créer un réel changement.

En 2013, le taux de vaccination des enfants tchadiens de 1 an était de 5 %. Aujourd'hui, le taux de couverture vaccinale des enfants du Tchad est de 22 %. Il reste encore beaucoup à faire, mais nous sommes fiers des progrès accomplis, le Tchad va dans la bonne direction en prenant la responsabilité de mieux adapter les programmes de vaccination aux citoyens tchadiens. Depuis 2013, il s'agit notamment de travailler avec les chefs de village et les agents de santé communautaires pour identifier les enfants qui ont besoin de ces vaccins vitaux et d'élaborer des stratégies de micro-planification qui nous permettent d'affecter plus efficacement les ressources dans chaque zone. Notre travail en partenariat avec le Ministère de l'Elevage sur une campagne de vaccination mixte commence également à porter ses fruits. Cette approche multisectorielle nous a déjà permis l'an dernier d'administrer une première dose du vaccin pentavalent 5-en-1 à 3616 nourrissons âgés de 0 à 11 mois, et les trois doses requises à 200, 1 600 nourrissons ont été vaccinés contre la rougeole, et 10 000 enfants âgés de 1 à 5 ans contre la polio.

Pour augmenter significativement le taux de couverture vaccinale au Tchad et dans toute l'Afrique, nous avons désormais besoin que toutes les couches de la société se mobilisent pour maximiser l'impact de nos investissements collectifs. Les dirigeants nationaux, les organisations comme Gavi et les ministères de la santé sont chargés de l'amélioration de l'accès aux vaccins, mais les individus, les familles et les soignants ont tous un rôle important à jouer. Nous appelons les parents d'un bout à l'autre du pays à comprendre les risques associés à la non-vaccination des jeunes enfants et à prendre en charge la santé de leur famille.

Le soutien de Gavi a permis à 15 pays d'autofinancer complètement leurs programmes de vaccination. D'ici fin 2020, cet autofinancement complet concernera 18 pays. Au cours des dernières décennies, le Burkina Faso a augmenté son taux de couverture pour le vaccin en trois doses contre la diphtérie-tétanos-coqueluche pour atteindre 91 %, prouvant que le succès est possible en Afrique. Aujourd'hui nous devons nous inspirer des succès de ces pays tout en continuant à intensifier nos efforts pour améliorer les taux de vaccination et nous assurer que nos enfants grandissent en bonne santé.

Par Son Excellence Hinda Déby Itno, première dame du Tchad et Anuradha Gupta, directrice générale adjointe de Gavi, l'Alliance du vaccin

Dans le monde, plus de 600 000 enfants de moins de cinq ans meurent chaque année de sont dus à des maladies évitables par la vaccination, et un tiers de ces décès surviennent en Afrique. en Afrique. Actuellement, le Tchad fait partie des dix pays qui représentent plus de 70% des enfants sous-immunisés dans les pays soutenus par Gavi. enfants sous-immunisés dans les pays soutenus par Gavi. Dans nos rôles de Première Dame première dame du Tchad et directrice générale adjointe de Gavi, nous avons donc pour mission d'augmenter les taux de vaccination au Tchad afin de garantir un avenir meilleur pour les enfants. taux de vaccination au Tchad pour assurer un avenir positif à la nation. Ensemble, nous nous sommes engagés à utiliser nos voix et nos plates-formes pour augmenter le financement de la vaccination dans la région et dans le monde entier. pour augmenter le financement de la vaccination dans la région et améliorer la santé et les perspectives des enfants du continent.

Ce site est particulièrement important au Tchad, où près de la moitié(47%) des Tchadiens ont moins de 15 ans. Avec une telle population population de jeunes dont il faut tenir compte, nous devons investir dans cette génération de jeunes, qui sont bien sûr nos futurs dirigeants, éducateurs et dirigeants. jeunes, qui sont bien sûr nos futurs dirigeants, éducateurs et artisans du changement. faiseurs de changement. Améliorer l'accès au programme de vaccination de routine n'est pas seulement un investissement dans la santé de nos enfants, c'est aussi un investissement dans l'avenir. investissement dans la santé de nos enfants, mais aussi dans le bien-être du Tchad tout entier. dans son ensemble.

Le Le 31 janvier 2017, les chefs d'État africains ont pris l'engagement historique de faire avancer les dossiers de l l'accès universel à la vaccination d'ici 2020 avec l'adoption de la Déclaration d'Addis-Abeba. Déclaration de vaccination, faisant de l'amélioration de la vaccination une priorité à l'échelle du continent. les taux de vaccination. Dans toute l'Afrique, le taux moyen de vaccination est de 75% pour Les pays soutenus par Gav, de sorte que des pays comme le Tchad doivent faire leur part pour améliorer la situation. pour suivre l'évolution du taux de vaccination par rapport au reste du continent.

Actuellement, La vaccination systématique permet d'éviter 2 à 3 millions de décès dans le monde chaque année. chaque année. Dans le monde entier, l'Organisation mondiale de la santé estime que 19,4 millions de nourrissons ne bénéficient toujours pas des vaccins de base contre des maladies qui entraînent souvent des décès prématurés. L'Afrique dans son ensemble L'Afrique dans son ensemble a connu de grandes améliorations au cours des dernières décennies grâce à la vaccination de routine. vaccination systématique, mais il reste encore du travail à faire.

Outre les pertes de vies humaines dues à des maladies évitables, les maladies infectieuses telles que rotavirus, la rougeole, la rubéole et les maladies pneumococciques coûtent collectivement au continent africain 13 milliards de dollars US en raison des taux de d'occurrence et de mortalité. Mais, selon une étude de l'université John Mais, selon une étude de l'université John Hopkins, pour chaque dollar américain investi dans la vaccination, 21 dollars en moyenne ont été économisés en Afrique. Mais selon une étude de l'université John Hopkins, pour chaque dollar américain investi dans la vaccination, 21 dollars en moyenne sont économisés en frais de santé, en perte de salaire et en perte de productivité. De manière encore plus générale, les bénéfices tirés de chaque dollar dépensé pour les vaccinations de routine ont permis de dégager 54 USD. vaccinations de routine ont généré un retour sur investissement de 54 USD retour , car les bénéficiaires vivent plus longtemps, vie plus longue et plus saine.

Vaccins ne sont pas seulement cruciaux pour le bien-être de nos enfants, mais aussi pour la santé des jeunes femmes. jeunes femmes également. Une femme meurt du cancer du col de l'utérus toutes les deux minutes, et environ 80 % des décès par cancer du col de l'utérus surviennent dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. et à revenu intermédiaire. L'introduction du vaccin contre le VPH a modifié les perspectives d'un diagnostic du VPH et peut prévenir jusqu'à 90 % des cas de cancer du col de l'utérus. Alors que nous l'augmentation des taux d'immunisation, nous ne devons pas oublier la santé des jeunes femmes. des jeunes femmes.

Il est clair, d'après notre expérience, que les dirigeants qui assument la responsabilité de l'administration de la la santé de leurs citoyens seront les premiers à en récolter les fruits. La vaccination est l'intervention la plus rentable pour prévenir les maladies qui causent la mort, maladie et de réduire la productivité en Afrique et doit donc être au sommet de la lutte contre la maladie. l'ordre du jour de tout chef. Copier le succès d'autres pays ne peut que nous prendre ainsi Mais loin de là, prendre le temps de comprendre les défis de nos propres pays... et l'adaptation de notre réponse nationale aux besoins de nos concitoyens seront les suivants essentiels pour faire une réelle différence.   

En 2013, le taux de vaccination de routine des enfants tchadiens au cours de leur première année de année de vie était de 5 %. Aujourd'hui, 22% des enfants ont reçu les vaccins requis.Il reste encore une marge considérable d'amélioration. Il y a encore beaucoup de place pour l'amélioration, mais nous sommes fiers des progrès accomplis jusqu'à présent. Le Tchad va dans la bonne direction en s'appropriant l'agenda de la vaccination afin de mieux adapter les programmes de vaccination. Le Tchad va dans la bonne direction en s'appropriant le programme de vaccination afin de mieux adapter les programmes de vaccination aux citoyens tchadiens. Depuis Depuis 2013, il s'agit notamment de travailler avec les chefs de village et les agents de santé communautaires pour identifier les enfants qui ont besoin de ces importants programmes de vaccination. communautaires afin d'identifier les enfants qui ont besoin de ces vaccins importants. stratégies de microplanification qui nous permettent d'allouer les ressources plus efficacement dans chaque district. au sein de chaque district. Des progrès ont commencé à être constatés en travaillant en partenariat avec le le ministère de l'Élevage sur une campagne de vaccination mixte. Cette approche multisectorielle multisectorielle a déjà permis de vacciner 3 616 enfants âgés de 0 à 11 mois avec la dose unique du vaccin pentavalent 5 en 1. dose du vaccin pentavalent 5 en 1 et 200 avec les trois doses requises, et 1 600 nourrissons supplémentaires contre la rougeole l'année dernière, ainsi que plus de 10 000 nourrissons âgés de 1 à 5 ans avec le vaccin contre la rougeole. nourrissons âgés de 1 à 5 ans avec le vaccin contre la polio.   

Pour considérablement augmenter le taux de couverture vaccinale au Tchad et en Afrique, il nous faut maintenant l'engagement de tous les niveaux de la société à faire fructifier nos placements collectifs plus fort. Les dirigeants nationaux, les organisations comme Gavi et les ministères de la santé sont les suivants responsable de l'amélioration de l'accès aux vaccins qui sauvent des vies, mais aussi des individus, Les familles et les personnes qui s'occupent des enfants ont tous un rôle important à jouer. Nous exhortons les parents de l'ensemble de l'école à pays pour comprendre les risques associés au fait de ne pas vacciner les jeunes enfants et assumer la responsabilité de la santé de leur famille.

Grâce à Grâce ausoutien de Gavi, 15 pays ont commencé à à autofinancer entièrement leurs programmes de vaccination, et d'ici 2020, cette liste aura augmenté à 18 nations d'ici à la fin de 2020. Au cours des dernières décennies, le Burkina Faso a augmenté son taux de vaccination pour trois doses de vaccin contenant la diphtérie, le tétanos et la coqueluche à 91 %, prouvant ainsi que le succès est possible en Afrique. Nous devons maintenant nous inspirer des succès de ces pays pour continuer à intensifier nos efforts. pays pour continuer à intensifier nos efforts en vue d'améliorer les taux de vaccination et d'assurer un avenir sain à nos enfants. et à assurer un avenir sain à nos enfants.

Par Fara Ndiaye, Directrice exécutive adjointe

La vaccination est depuis longtemps successivement comme l’intervention de santé publique la plus efficace que l’homme n’ait jamais connu. Entre 1990 et 2017, les vaccins ont contribué à faire chuter de 58% le taux de mortalité infantile et environ 800 000 vies sont sauvées Every année en Afrique grâce à celle-ci. Les avantages de la vaccination sont évidents et les dirigeants de toute l’Afrique seraient bien avisés de s’inspirer des programmes de vaccination de routine dans la région.

Malheureusement, alors que les bienfaits de la vaccination de routine ont été prouvés à maintes reprend, les maladies évitables par la Vaccine telles que la méningite, la dans et la fièvre jaune tuent encore Every année en Afrique plus d’un demi-million d’enfants de moins de 5 ans, soit 56% des décès mondiaux causés par des maladies évitables par la vaccination. Si nous clignotter sur cette voie, nous n’atteindrons pas les objectifs mondiaux élimination de la polio, de la rubéole et du tétanos maternel et néonatal. Le nombre de cas de polio, de diphtérie et de diverses autres maladies évitables par la vaccination (MEV) est même en augmentation et, entre 2017 et 2018, le nombre de cas de polio a en effet augmenté de 27% en Afrique.

En définitive, les programmes de vaccination représentent la base solide sur laquelle peuvent ensuite se développer des systèmes de santé nationaux et des communautés plus saines et plus prospères. Les maladies et les décès causés par des maladies évitables par la vaccination coûtent 13 milliards de dollars américains par an à l'Afrique subsaharienne. En améliorant l'accès à la vaccination, nous nous rapprocherons de la réalisation des objectifs mondiaux de développement durable et veillerons à ce que chaque enfant bénéficie d'un bon départ dans la vie.
C'est pourquoi, en cette Semaine africaine de la vaccination (AVW), nous demandons plus d'action en faveur de la vaccination dans toute l'Afrique et tout le monde se doit de jouer un rôle dans cet effort. Aujourd'hui, seuls 12 pays africains financent plus de 50% de leurs programmes nationaux de vaccination. Afin de soutenir et d'accélérer les avancées, il est essentiel que les investissements intérieurs continuent de croître.

Sur le plan international, un travail incroyable a été accompli par des organisations telles que GAVI – qui ont aidée les pays en développement à vacciner plus de 700 millions d’enfants dans le monde depuis 2000, évitant AISI plus de 6 millions de décès sur le seul continent africain. En travaillant aux cotes de gouvernements à travers le continent, GAVI illustre parfaitement l’impact que May avoir des partenariats réussis entre les gouvernements et les organisations de la société civile. Au Niger par exemple, GAVI a soutenu le gouvernement dans son engagement à allouer. plus de 225 millions de dollars américains pour la vaccination depuis 2001, aidant AISI à prévenir des millions de cas de méningite, de dans et de diarrhée.

C’est pourquoi, chez Speak Up Africa , nous travaillons avec des organisations à tous les niveaux pour maximiser l’impact des actions individuelles et collectifs. Si nous voulons que les populations prospèrent, il faut que nos dirigeants prennent des mesures pour faire en sorte que tous puissent verbe bénéficier. de la vaccination. Personne ne devrait être privé de ses droits fondamentaux et nous nous joignons ordi à nos partenaires pour exiger. que davantage soit fait pour réaliser nos objectifs communs.

Le thème de la Semaine africaine de la vaccination 2019, " Protégés ensemble : les vaccins fonctionnent ! ", appelle justement à cette collaboration si indispensable. Nous sommes toujours plus forts lorsque nous travaillons ensemble, mais bien que nous ayons fait des progrès incroyables, nous ne pouvons pas nous arrêter maintenant. Si nous atteignons l'objectif d'une couverture de santé universelle, l'impact et les avantages seraient immenses. Alors, allons-y, travaillons ensemble !

Par Fara Ndiaye, directeur exécutif adjoint

Les immunisations ont longtemps été considérées comme l’intervention de santé la plus rentable connue de l’homme. Entre 1990 et 2017 vaccins ont contribué à des taux de mortalité infantile tombant de 58% et environ 800 000 vies sont sauvées à travers l’Afrique chaque année par la vaccination. Les avantages de la vaccination sont clairs à voir, et les dirigeants de toute l’Afrique seraient avisés de prendre note de l’impact que les programmes efficaces de vaccination systématique dans la région.

Tragiquement cependant, alors que les avantages d’une immunisation accrue ont été prouvés maintes et maintes fois, encore des maladies évitables par la vaccination comme la méningite, pneumo, et la fièvre jaune réclament la vie de plus d’un demi-million d’enfants de moins de 5 ans chaque année en Afrique – soit 56% des décès globaux liés aux maladies évitables par la vaccination. Nous sommes hors piste pour atteindre les objectifs mondiaux de la rougeole, de la rubéole et de l’élimination du tétanos maternel et néonatal, et il y a eu un nombre croissant de foyers de rougeole, de diphtérie et de diverses autres maladies évitables par la vaccination (VPH). Entre 2017-2018 cas, la rougeole a augmenté de 27% dans toute l’Afrique.

En fin de compte, les programmes de vaccination réussis sont la clé pour fournir une base solide aux systèmes de santé nationaux et à des communautés plus saines et prospères. Les maladies et les décès dus à des maladies évitables par la vaccination coûtent chaque année 13 milliards de dollars US à l'Afrique subsaharienne. En améliorant l'accès aux vaccinations, nous nous rapprocherons de la réalisation des objectifs de développement durable et ferons en sorte que chaque enfant bénéficie du meilleur départ possible dans la vie.
C'est pourquoi, en cette Semaine africaine de la vaccination (SAV), nous demandons une plus grande action en faveur de la vaccination dans toute l'Afrique - chaque acteur, quelle que soit sa taille, peut jouer un grand rôle dans cet effort. Aujourd'hui, seuls 12 pays africains financent plus de 50 % de leurs programmes nationaux de vaccination. Afin de maintenir et d'accélérer les progrès, il est essentiel que les investissements nationaux continuent de croître.

À l’échelle internationale, un travail incroyable a été accompli par des organisations telles que GAVI – qui ont aidé les pays en développement à vacciner plus de 700 millions enfants dans le monde depuis 2000, ce qui a empêché plus de 6 millions décès futurs en Afrique seulement. En collaboration avec les gouvernements du continent, les efforts de GAVI soulignent l’impact que les partenariats fructueux entre le gouvernement et les organisations peuvent avoir. Par exemple, au Niger, avec le soutien de GAVI, ils ont engagé plus de 225 millions de dollars américains pour les vaccinations depuis 2001, aidant à prévenir des millions de cas de méningite, de pneumonie et de diarrhée.

à Speak Up Africa , c’est pourquoi nous travaillons avec des organisations à tous les niveaux pour nous assurer que l’impact des actions individuelles et collectives est maximisé. Si nous voulons que le monde et son peuple prospèrent, il faut que les personnes qui se trouvent dans les niveaux les plus élevés s’assurent que tout le monde profite des vaccins de sauvetage. Nous croyons que personne ne devrait se voir refuser leurs droits fondamentaux de la personne, et nous nous joignons donc à des partenaires dans le monde d’aujourd’hui pour exiger que plus est fait pour atteindre nos ambitions.

Cette année, le thème de la Semaine africaine de la vaccination, "Protégés ensemble : Les vaccins fonctionnent", appelle à cette action de collaboration indispensable. Nous sommes toujours plus forts lorsque nous travaillons ensemble, mais si nous avons fait des progrès incroyables, nous ne pouvons pas nous arrêter maintenant. Si nous parvenons à une couverture universelle, l'impact et les avantages seront immenses. Alors, allons-y - travaillons ensemble !

Postulez en ligne :

  • Taille max. des fichiers : 64 MB.
  • Taille max. des fichiers : 64 MB.
  • Ce champ n'est utilisé qu'à des fins de validation et devrait rester inchangé.