La nouvelle plateforme permettra de partager les ressources afin de renforcer la coopération et les efforts pour relever les défis de l'eau, de l'assainissement et de l'hygiène en Afrique.

Aujourd'hui, l'Alliance CAPOOP "Communications, plaidoyer et opportunités politiques et sensibilisation pour le caca" lance une plateforme collaborative en ligne, qui vise à partager les connaissances et l'expertise en matière d'eau, d'assainissement et d'hygiène (WASH) entre experts de toute l'Afrique. Cette nouvelle plateforme permettra aux membres et aux partenaires de partager des ressources et des meilleures pratiques, de consolider les connaissances et de présenter des solutions innovantes pour améliorer l'assainissement sur le continent.  

La plateforme fournira une série d'outils et de ressources sur mesure et conviviaux pour catalyser le travail des principaux professionnels et défenseurs de l'assainissement travaillant sur la gestion des boues fécales et l'assainissement sans égout en Afrique.

Aujourd'hui, une personne sur trois vit encore sans installations sanitaires adéquates en Afrique, ce chiffre atteignant 75 % dans la région de l'Afrique de l'Ouest. Pour faire progresser l'assainissement sur le continent, le Conseil des ministres africains de l'eau (AMCOW) et ses États membres ont lancé, à la fin de l'année dernière, les lignes directrices pour une politique d'assainissement en Afrique (ASPG). Les ASPG sont conçus pour fournir aux pays africains des conseils pour mettre à jour et développer des politiques d'assainissement inclusives, adaptées au contexte de chaque pays, ainsi que les cadres juridiques nécessaires à leur mise en œuvre. Les nouvelles directives garantiront la cohérence des politiques d'assainissement sur tout le continent.

Yacine Djibo, fondateur et directeur exécutif de Speak Up Africa, déclare : " Améliorer l'accès à un meilleur assainissement et à une meilleure hygiène sur le continent est l'un des plus grands défis de l'Afrique, mais nous savons que nous sommes plus forts lorsque nous travaillons ensemble. Grâce à cette nouvelle plateforme en ligne, nous pourrons partager nos connaissances et notre expertise, ce qui permettra aux membres de la CAPOOP de mieux comprendre les défis et les opportunités que nous avons pour améliorer l'assainissement sur le continent."

Le Dr Canisius Kanangire, secrétaire exécutif du Conseil des ministres africains de l'eau (AMCOW), a déclaré : "C'est formidable de voir le secteur de l'eau, de l'assainissement et de l'hygiène travailler ensemble de manière aussi collaborative. En partageant nos ressources et nos connaissances, nous ne ferons que renforcer les efforts pour améliorer l'assainissement en Afrique. Alors que nous déployons les nouvelles lignes directrices de la politique d'assainissement en Afrique, afin d'améliorer l'assainissement sur tout le continent, ce nouvel outil en ligne renforcera nos partenariats et permettra de trouver des partenaires partageant les mêmes idées et engagés à soutenir l'aventure de l'assainissement en Afrique."

Le CAPOOP est une alliance d'organisations partageant les mêmes idées qui s'engagent à assurer l'accès de tous à un assainissement et à une hygiène adéquats et équitables et à mettre fin à la défécation en plein air, en accordant une attention particulière aux besoins des femmes et des filles ainsi que des personnes en situation de vulnérabilité d'ici 2030.

Au début de cette année, le groupe CAPOOP a lancé sa toute première bourse pour les médias de l'assainissement. En marge du 20ème Congrès de l'AAE en février, huit reporters de toute l'Afrique ont participé à un atelier de formation aux médias de l'assainissement avant de participer et de documenter les événements clés du Congrès. Pendant un an, CAPOOP soutiendra ces boursiers, en les mettant en contact avec les principaux porte-parole du secteur et en renforçant leur capacité à rendre compte des questions d'assainissement en Afrique.

Notes aux éditeurs

Pour accéder à la plateforme de communication, de plaidoyer et d'opportunités politiques et de sensibilisation pour Poop, visitez le site www.capoop.org.

Par M. Serigne Mbaye Thiam, Ministre de l'Eau et de l'Assainissement, Sénégal

Dans cette ère d'urbanisation rapide et de croissance démographique, l'Afrique est confrontée à une crise de l'assainissement. Depuis de nombreuses années, notre continent est mal préparé et mal équipé pour fournir les infrastructures d'assainissement dont nos populations ont besoin, et la demande pour de telles infrastructures continue d'augmenter plus vite que nous ne pouvons les fournir. L'Afrique a donc beaucoup à accomplir d'ici 2030 pour atteindre l'objectif de développement durable 6, qui vise à garantir la disponibilité et la gestion durable de l'eau et de l'assainissement pour tous.

Les ministres africains ont un rôle essentiel à jouer. En 2016, nous avons franchi une étape importante vers cet objectif, lorsque les ministres se sont réunis au Sénégal pour signer la Déclaration de Ngor. Nous avons pris des engagements importants pour parvenir à un accès universel à des services d'assainissement et d'hygiène adéquats et durables et éliminer la défécation en plein air d'ici 2030. Au cours de la seule dernière décennie, plus de 650 000 personnes à travers le continent ont directement bénéficié du Programme du millénaire pour l'eau potable et l'assainissement afin d'améliorer l'accès à des services durables.[1]

Pourtant, de nombreux défis demeurent pour ce secteur, en particulier un manque de clarté dans les politiques - telles que les responsabilités institutionnelles, le financement et le recouvrement des coûts. L'intégration de politiques d'assainissement efficaces à plus long terme est une opportunité majeure pour les ministres d'intégrer les infrastructures indispensables, d'améliorer la santé de nos communautés et de garantir la dignité à tous les citoyens.

C'est pourquoi je soutiens l'initiative du Conseil des ministres africains sur les lignes directrices pour la politique d'assainissement en Afrique (ASPG). Les ASPG ont été conçues pour fournir une base aux pays pour s'adapter, afin de développer des politiques d'assainissement durables et inclusives adaptées aux besoins de chaque pays.

En ce qui concerne mon pays le Sénégal, le Président de la République, S.E.M Macky Sall, dans son programme 5.3.5, a fait de l'accès universel à l'eau et à l'assainissement une des priorités du Plan Sénégal Émergent. L'adoption de nouvelles réformes et approches a permis au secteur sénégalais de l'assainissement de croître à un rythme soutenu, mais notre pays reste confronté à des défis. L'accès à l'assainissement de base dans les zones rurales est toujours à la traîne, avec seulement 42,3 % pour cent de notre population rurale ayant accès en 2017, contre 67,4 % pour cent dans les zones urbaines. L'accès à un assainissement adéquat est une priorité pour le gouvernement sénégalais et nous visons à l'augmenter dans les zones rurales à 65 % d'ici 2023.

C'est précisément là que l'ASPG apporte de la valeur. Non seulement il se concentre sur la fourniture de lignes directrices pour la création de politiques pouvant soutenir l'assainissement dans les zones rurales et urbaines à l'heure actuelle, mais il se concentre également sur la durabilité de ces politiques parce que nos actions doivent aussi intégrer les besoins des générations futures.

Des politiques d'assainissement complètes et inclusives nous offriront la possibilité d'améliorer l'approvisionnement, la fiabilité et la sécurité du secteur de l'eau et de l'assainissement. L'année prochaine, le Sénégal sera le premier pays subsaharien à accueillir le Forum mondial de l'eau, qui se veut être un forum de solutions innovantes et résilientes. J'espère continuer à tirer parti de ces progrès en collaboration avec les autres ministres africains. En utilisant des ressources telles que l'ASPG, les pays peuvent mettre en œuvre rapidement et efficacement des politiques qui fonctionnent pour leurs régions respectives - des politiques conçues pour durer. En tant que dirigeants africains de l'assainissement, nous, ministres en charge de l'eau et de l'assainissement, sommes largement responsables de l'ODD 6, et j'invite donc mes collègues ministres à se joindre à moi pour accélérer ces progrès et transformer définitivement notre continent et la vie de nos citoyens.


[1] https://www.worldbank.org/en/results/2018/07/03/senegal-increasing-access-to-sustainable-water-and-sanitation-services

Par M. Serigne Mbaye Thiam, ministre de l'eau et de l'assainissement, Sénégal

En cette époque d'urbanisation et de croissance démographique rapides, l'Afrique est confrontée à une crise sanitaire. Pendant de nombreuses années, notre continent a été mal préparé et mal équipé pour fournir les infrastructures sanitaires dont nos populations ont besoin, et la demande de ces infrastructures continue d'augmenter plus vite que nous ne pouvons les fournir. L'Afrique a donc beaucoup à faire d'ici 2030, pour atteindre l'objectif 6 du développement durable, qui vise à assurer la disponibilité et la gestion durable de l'eau et de l'assainissement pour tous.

Les ministres de toute l'Afrique ont par conséquent un rôle essentiel à jouer. En 2016, nous avons fait un pas important vers cet objectif, lorsque les ministres se sont réunis au Sénégal pour signer la Déclaration de Ngor. Nous avons pris des engagements importants pour réaliser l'accès universel à des services d'assainissement et d'hygiène adéquats et durables et éliminer la défécation à l'air libre d'ici 2030. Rien qu'au cours de la dernière décennie, plus de 650 000 personnes à travers le continent ont directement bénéficié du Programme d'eau potable et d'assainissement du millénaire, qui vise à accroître l'accès à des services d'eau et d'assainissement durables.[1] 

Pourtant, de nombreux défis demeurent pour le secteur de l'assainissement, notamment un manque de clarté dans les politiques - telles que les responsabilités institutionnelles, le financement et le recouvrement des coûts. L'intégration de politiques d'assainissement efficaces et à long terme est une occasion majeure pour les ministres d'intégrer des infrastructures indispensables, d'améliorer la santé de nos communautés et de garantir la dignité de tous.

C'est pourquoi, je soutiens l'initiative du Conseil des ministres africains de l'eau sur les lignes directrices pour les politiques d'assainissement en Afrique (ASPG). Les ASPG ont été conçues pour fournir une base d'adaptation aux pays, afin de développer des politiques d'assainissement durables et inclusives, adaptées aux besoins de chaque pays.

Dans mon pays, le Sénégal, le Président de la République, Son Excellence Macky Sall, a fait de l'accès universel à l'eau et à l'assainissement une des priorités du Plan Sénégal Emergence. L'adoption de nouvelles réformes et approches a permis au secteur sénégalais de l'assainissement de se développer à un rythme soutenu, mais notre pays reste confronté à des défis. L'accès à l'assainissement de base dans les zones rurales est toujours à la traîne, avec seulement 42,3 % de notre population rurale ayant accès à l'assainissement de base en 2017, contre 67,4 % dans les zones urbaines. L'accès à un assainissement adéquat est une priorité pour le gouvernement sénégalais et nous visons à porter l'accès dans les zones rurales à 65 % d'ici 2023.

C'est précisément là que l'ASPG apporte de la valeur. Non seulement elle s'attache à fournir des lignes directrices pour la création de politiques qui peuvent soutenir l'assainissement dans les zones rurales et urbaines à l'heure actuelle, mais elle se concentre également sur la durabilité de ces politiques. Nous devons nous tourner vers ceux qui feront avancer notre pays lorsque nous ne serons plus là.

Des politiques d'assainissement globales et inclusives nous donneront à tous l'occasion d'améliorer la fourniture, la fiabilité et la sécurité du secteur de l'eau et de l'assainissement. L'année prochaine, le Sénégal sera le premier pays subsaharien à accueillir le Forum mondial de l'eau, ce qui témoigne des progrès remarquables réalisés en Afrique. Pour aller de l'avant, j'espère poursuivre sur cette lancée en collaboration avec mes collègues ministres africains. En utilisant des ressources telles que l'ASPG, les pays peuvent mettre en œuvre rapidement et efficacement des politiques qui fonctionnent pour leurs régions respectives - des politiques qui sont conçues pour durer. En tant que responsables de l'assainissement en Afrique, nous, les ministres en charge de l'eau et de l'assainissement, sommes largement responsables du SDG 6. J'invite donc mes collègues ministres à se joindre à moi pour accélérer ces progrès et transformer notre continent et la vie de nos citoyens pour de bon.


[1] https://www.worldbank.org/en/results/2018/07/03/senegal-increasing-access-to-sustainable-water-and-sanitation-services

Le Groupe des Amis de l'Alimentation Scolaire, le Ministère de l'Education Nationale et Speak Up Africa veillent à ce que les élèves puissent prendre des mesures préventives contre le COVID-19

Dakar, le 2 juin 2020 - Au début du mois, le Groupe des Amis de l'Alimentation Scolaire (GAASS) a renforcé son engagement envers les écoliers du Sénégal en fournissant des stations de lavage des mains aux élèves qui retournent à l'école après l'épidémie de COVID-19, en partenariat avec le groupe de pression basé à Dakar Speak Up Africa.  

Au Sénégal, pour permettre au ministère de l'éducation de mettre en œuvre en toute sécurité ses plans visant à maintenir l'éducation pendant la pandémie de COVID-19, GAASS et Speak Up Africa ont fait don de 300 stations de lavage des mains pour les écoles. Ces installations, qui permettront aux écoliers de suivre les mesures de prévention recommandées pour le COVID-19, ont été officiellement remises au ministre de l'éducation, M. Mamadou Talla, le14 mai.

GAASS regroupe des personnes partageant les mêmes idées pour soutenir l'objectif du Programme alimentaire mondial de fournir des repas aux écoliers de tout le Sénégal. Les membres de la GAASS cherchent à sensibiliser le public et à soutenir les efforts de plaidoyer en faveur des programmes nationaux de repas scolaires. À l'heure actuelle, le Programme alimentaire mondial fournit des repas à plus de 500 écoles dans tout le Sénégal.

En Afrique, il y a actuellement plus de 147 000 cas confirmés de COVID-19 et 4 230 décès. Plusieurs facteurs de risque signifient que le virus pourrait se propager rapidement sur le continent. Les fortes densités de population, la vie en communauté ainsi que l'accès limité à l'eau et aux installations sanitaires augmentent la probabilité d'infections par le coronavirus et de décès. Alors que certains enfants retournent à l'école, les gouvernements doivent s'assurer qu'ils retournent dans des environnements sûrs, avec le matériel de prévention COVID-19 adéquat en place.

Cette collaboration est un élément important de la campagne Stay Safe Africa, qui vise à donner aux communautés et aux individus les moyens de prendre des mesures préventives simples et éprouvées pour aider à prévenir la propagation de COVID-19 en Afrique. La plateforme intègre des messages et des conseils adaptés aux communautés et aux dirigeants africains, en tenant compte des barrières linguistiques, de l'alphabétisation et culturelles.

"En tant que groupe, notre objectif est d'améliorer l'apprentissage et le bien-être des enfants en proposant des programmes de repas scolaires. Dans le contexte du COVID-19, il est essentiel que les enfants retour se rendent à l'école avec les bonnes méthodes de prévention en place. Cela leur permettra non seulement de se protéger du COVID-19, en suivant la méthode de prévention éprouvée du lavage des mains, mais aussi de continuer à apprendre et à se développer en toute sécurité", a déclaré NdioroNdiaye, président du GAASS.

"L'éducation fournit aux enfants les outils dont ils ont besoin pour un avenir plus sain et plus prospère - au bénéfice d'eux-mêmes et de leurs communautés. Si nous voulons atteindre les objectifs de développement durable d'ici 2030, il est vital que l'éducation continue d'être dispensée en toute sécurité face à la COVID-19. Sur Speak Up Africa , nous sommes passionnés par l'amélioration de l'accès à l'assainissement. Nous sommes donc ravis de nous associer à GAASS pour fournir aux écoliers des installations pour le lavage des mains afin de les protéger, eux et leurs camarades de classe, du COVID-19", a souligné Yacine Djibo, directeur exécutif de Speak Up Africa.

Pour plus d'informations, veuillez consulter le site www.staysafeafrica.org

Le Groupe des Amis de l'Alimentation Scolaire, le Ministère de l'Éducation nationale et Speak Up Africa se mobilisent pour que les élèves puissent respecter les gestes barrières contre la pandémie.

Dakar, le 2 juin 2020 - Dans le contexte du COVID-19, le Groupe des Amis de l'Alimentation Scolaire (GAASS) renforce son engagement auprès des élèves sénégalais en distribuant, avec Speak Up Africa le groupe d'action politique et de plaidoyer dakarois, 300 dispositifs de lavage des mains dans les écoles.

Au Sénégal, pour permettre au ministère de l'éducation de maintenir les services d'éducation pendant la pandémie tout en assurant la sécurité des élèves, le GAASS et Speak Up Africa ont fait don aux écoles de 300 dispositifs de lavage des mains. Ces derniers, qui permettront aux écoliers de suivre les mesures préventives éprouvées contre le COVID-19, ont été officiellement remis au Ministre de l'éducation, M. Mamadou Talla, le 14 mai.

La GAASS rassemble des personnes travaillant à la réalisation de l'objectif du Programme alimentaire mondial (PAM) de fournir des repas aux écoliers à travers tout le Sénégal. Les membres du GAASS cherchent à sensibiliser le public et à soutenir les efforts de plaidoyer en faveur des programmes nationaux d'alimentation scolaire. Le Programme alimentaire mondial fournit actuellement des repas à plus de 500 écoles dans tout le Sénégal.

L'Afrique compte actuellement plus de 147 000 cas confirmés de COVID-19 et 4230 décès. Plusieurs facteurs de risque pourraient accélérer la propagation du virus sur le continent. Les fortes densités de population, la vie en communauté, ainsi que l'accès limité à l'eau et aux installations sanitaires augmentent la probabilité d'infections par le coronavirus et de décès. Alors que certains enfants retournent à l'école, les gouvernements doivent s'assurer qu'ils sont accueillis dans des environnements sûrs, munis du matériel de prévention adéquat.

Ce partenariat est un élément important de la campagne " Restons Prudents " ou Stay Safe Africa en anglais, qui vise à outiller communautés et individus avec des messages clés portants sur des mesures préventives simples et testées contre la propagation du COVID-19 en Afrique. La plateforme intègre des messages et des conseils adaptés aux communautés et aux dirigeants africains, en tenant compte des barrières linguistiques, culturelles et de l'alphabétisation des populations.

" L'objectif de notre organisation est d'améliorer l'apprentissage et le bien-être des enfants par la mise en place de programmes de repas scolaires. Dans le cadre de la lutte contre le COVID-19, il est essentiel que les enfants retournent dans des écoles où les méthodes de prévention appropriées peuvent être appliquées. Cela permettra non seulement de les protéger contre le COVID-19, en suivant la méthode de prévention éprouvée qu'est le lavage des mains, mais aussi de s'assurer qu'ils puissent continuer à apprendre et à se développer en toute sécurité ", déclare Ndioro Ndiaye, présidente du GAASS.

" L'éducation donne aux enfants les outils dont ils ont besoin pour un avenir plus sain et plus prospère - un bienfait pour eux-mêmes et pour leurs communautés. Si nous voulons atteindre les objectifs de développement durable d'ici 2030, il est essentiel que l'éducation continue à être dispensée en toute sécurité malgré l'épidémie du COVID-19. Chez Speak Up Africa, l'amélioration de l'accès à l'assainissement pour tous est primordiale. C'est pourquoi nous sommes ravis de nous associer au GAASS pour fournir aux écoliers des installations de lavage des mains qui les protégeront eux et leurs camarades contre le COVID-19 ", conclut Yacine Djibo, Directrice exécutive de Speak Up Africa.

Plus d'informations sur www.staysafeafrica.org

L'un des plus grands défis auxquels nous sommes confrontés en tant que continent est la crise persistante de l'assainissement. Une personne sur trois vit toujours sans installations sanitaires adéquates, un chiffre qui passe à 3 sur 4 en Afrique de l'Ouest. Des millions de personnes risquent de ne pas se sentir bien et de manquer l'école ou le travail. Un assainissement inadéquat a des répercussions non seulement sur la vie quotidienne des citoyens africains, mais aussi sur leur avenir.

Au fil des ans, les pays d'Afrique ont chacun abordé les défis de l'assainissement avec une approche politique différente. Aujourd'hui, l'urbanisation rapide, la rareté des ressources et les nouvelles préoccupations telles que COVID-19 menacent de nuire aux populations vulnérables et de faire reculer les progrès existants. Pour tisser ensemble le paysage disjoint des politiques d'assainissement du continent et s'assurer que ces politiques sont complètes et durables à long terme, le Conseil des ministres africains de l'eau (AMCOW) a introduit l'Initiative des lignes directrices pour les politiques d'assainissement en Afrique (ASPG). Ce cadre global s'appuie sur l'expérience des meilleurs experts africains en matière d'assainissement et d'hygiène pour aider les dirigeants à élaborer des politiques sur mesure qui reflètent les réalités individuelles de leurs pays, en utilisant des approches éprouvées qui profitent à la vie.

Toutefois, pour que l'ASPG profite réellement aux communautés africaines, nous devons nous tourner vers les organisations de la société civile (OSC). Les OSC ont la capacité d'engager, d'habiliter et de représenter tous les membres de la société, y compris ceux qui vivent dans des situations vulnérables, tout en tenant les décideurs responsables de la réalisation des engagements régionaux et internationaux. Les OSC comblent le fossé entre les gouvernements et leur population. La société civile peut jouer un rôle de premier plan dans l'élaboration des politiques d'assainissement, en prenant part aux discussions avec les gouvernements et en donnant la parole à ceux qui ne sont pas entendus. En particulier, nous devons tous travailler à la réalisation de la SDG 6.2, qui vise à garantir l'accès de tous à un assainissement géré en toute sécurité. Pour s'assurer que les pays restent sur la bonne voie pour atteindre ces objectifs, les OSC ont le devoir de déclencher une révision ou un développement des politiques en utilisant l'ASPG et d'assurer l'inclusion et l'équité dans l'accès à un assainissement géré en toute sécurité.

Les organisations de la société civile sont toutefois aussi diverses que les pays dans lesquels elles opèrent, ce qui pose des problèmes lorsqu'elles travaillent ensemble au-delà des frontières. Le Réseau africain de la société civile sur l'eau et l'assainissement (ANEW) a été créé pour lever ces obstacles en favorisant le dialogue et en permettant aux OSC de partager leurs expériences afin de faire progresser les choses au niveau régional. Les organisations panafricaines ont peut-être une portée plus large, mais nous savons que ce sont les OSC sur le terrain qui sont les mieux placées pour faire participer les décideurs nationaux et contribuer à l'élaboration des politiques dont les sociétés ont besoin dans le contexte local et régional. C'est pourquoi, chez ANEW, nous travaillons continuellement à mettre en relation les hommes politiques et les OSC pour faire en sorte que les voix des communautés continuent à être entendues. Nous aspirons à une Afrique où l'accès à l'eau est reconnu comme un droit, où les ressources en eau et l'assainissement sont gérés de manière durable et disponibles pour tous.

Alors que l'Afrique continue à s'urbaniser et à se développer, nous devons nous adapter, et nos politiques aussi. Les OSC jouent un rôle important dans le développement durable de l'Afrique. Nous invitons donc les OSC de toute l'Afrique à se joindre à nous pour plaider en faveur de l'adoption et de la diffusion de l'ASPG au niveau national et pour suivre le processus d'approbation de l'ASPG. Ensemble, nous pouvons faire en sorte que les politiques africaines en matière d'assainissement soient inclusives et répondent aux directives en participant aux consultations des parties prenantes nationales, en maintenant la conversation autour de l'élaboration et de la révision des politiques et en contribuant au déploiement du cadre de l'ASPG. Non seulement les citoyens en bénéficieront aujourd'hui, mais nous pouvons également jouer un rôle dans la création d'un héritage durable : l'accès équitable à l'assainissement pour tous.

Ensemble, nous pouvons prendre des mesures pour que les politiques, lois, règlements et directives africains en matière d'assainissement soient inclusifs et prennent en compte les besoins des populations.

Par Sareen Malik, coordinatrice et secrétaire du conseil d'administration du Réseau africain de la société civile pour l'eau et l'assainissement (ANEW)

L'un des plus grands défis auxquels est confronté le continent africain est la crise persistante de l'assainissement. Une personne sur trois vit encore sans installations sanitaires adéquates, ce taux passe à 3 personnes sur 4 en Afrique de l'Ouest. Des millions de personnes sont ainsi exposées à des risques sanitaires entrainant des absences de l'école ou du travail. Un assainissement inadéquat a des répercussions non seulement sur la vie quotidienne des citoyens africains, mais aussi sur leur avenir.

Ces dernières années, les pays à l'échelle de l'Afrique ont su relever les défis de l'assainissement avec des approches politiques spécifiques. Cependant l'urbanisation rapide, la rareté des ressources et les préoccupations émergentes comme COVID-19 menacent aujourd'hui de nuire aux populations vulnérables et de nous faire régresser quant aux progrès réalisés. Afin de faire converger les politiques d'assainissement disparates du continent et de s'assurer que des programmes complets et durables sont mis en œuvre, le Conseil des Ministres Africains chargés de l'Eau (AMCOW) a adopté les Directives africaines pour l'élaboration de politiques d'assainissement (ASPG). L'initiative s'appuie sur l'expertise des meilleurs spécialistes africains du secteur de l'hygiène et de l'assainissement pour aider les dirigeants à élaborer des politiques adaptées aux contextes et réalités des pays.

Toutefois, pour s'assurer que les communautés africaines bénéficient concrètement des ASPG, nous devons nous tourner vers les organisations de la société civile (OSC). Les organisations de la société civile ont la capacité d'engager, d'autonomiser et de représenter tous les membres de la société, y compris les personnes en situation de vulnérabilité, tout en tenant les décideurs responsables de la tenue de leurs engagements régionaux et internationaux. Les OSC constituent le relais entre les gouvernements et leur population. La société civile peut jouer un rôle de premier plan dans l'élaboration des politiques d'assainissement, en prenant part aux discussions avec les gouvernements, et en donnant la parole aux sans-voix. Nous devons tous contribuer à l'atteinte de la cible 6.2 des Objectifs de Développement Durable, visant à l'accès pour tous à un assainissement adéquat. En faveur de la progression des pays vers la réalisation de ces objectifs, les OSC ont le devoir d'appeler à la révision ou l'élaboration des politiques sur la base des ASPG et en exigeant un accès inclusif et équitable à des services d'assainissement adéquats.

Les organisations de la société civile sont cependant aussi diverses que les pays dans lesquels elles opèrent, ce qui représente des défis lorsqu'elles travaillent ensemble au-delà des frontières. Le Réseau Africain des organisations de la société civile sur l'Eau et l'Assainissement (ANEW) a été créé pour lever ces obstacles en favorisant le dialogue et en permettant aux OSC de partager leurs expériences pour ainsi faire progresser l'accès à l'assainissement au niveau du continent Africain. Les organisations panafricaines ont peut-être une portée plus large, mais nous savons que les OSC sur le terrain sont les mieux placées pour engager les décideurs au niveau national et contribuer à l'élaboration des politiques dont les sociétés ont besoin dans le contexte local et régional. C'est pourquoi, à ANEW, nous travaillons continuellement à la mise en relation de décideurs politiques et d'OSC afin que les voix des communautés continuent à être entendues. Nous aspirons à une Afrique où l'accès à l'assainissement est reconnu comme un droit, où les ressources en eau et l'assainissement sont gérés durablement et disponibles pour tous.

A mesure que progressent l'urbanisation et le développement du continent africain, nous devons nous adapter, et nos politiques aussi. Les OSC ont un rôle important pour le développement durable en Afrique. Nous invitons donc les organisations de la société civile à travers le continent à se joindre à nous pour soutenir l'adoption et la diffusion des ASPG au niveau national et de suivre le processus de changement de politique. Ensemble, nous pouvons faire en sorte que les politiques d'assainissement africaines soient inclusives et qu'elles prennent en compte les directives adoptées dans chaque pays. Cela en participant aux consultations nationales des parties prenantes, en alimentant le débat autour de l'élaboration et de la révision des politiques et en soutenant la diffusion des ASPG. Non seulement les citoyens en bénéficieront aujourd'hui, mais nous contribuerons aussi à l'avènement d'un objectif inestimable : l'accès équitable à l'assainissement pour tous.

Ensemble, nous pouvons faire le nécessaire pour que les politiques, les lois, les règlements et les directives africaines en matière d'assainissement soient inclusifs et prennent en compte les besoins réels de tous.

Par Sareen Malik, Coordonnatrice du Réseau africain des organisations de la société civile sur l'eau et l'assainissement (ANEW)

Le 7 avril de chaque année marque la célébration de la Journée mondiale de la santé. Cette journée est l'occasion d'attirer l'attention du monde entier sur un problème de santé.

Cette année, la Journée mondiale de la santé sera célébrée sous une menace sans précédent pour notre vie quotidienne : la pandémie de Covid-19. Il n'existe actuellement aucun remède mais, parmi les mesures de protection et les moyens de ralentir ou d'arrêter la propagation du virus, le comportement hygiénique du lavage des mains au savon est essentiel.

Le lavage des mains au savon est une activité de santé publique importante et constitue un obstacle majeur à de nombreuses maladies. L'accès à l'eau propre est indispensable pour se laver correctement les mains. Cependant, pour de nombreuses personnes dans le monde, et en particulier en Afrique, l'accès à des installations de base pour se laver les mains au savon fait encore défaut. Par conséquent, ces personnes non desservies verront leur vulnérabilité accrue et leur vie plus sérieusement menacée par la pandémie.

Pour AMCOW, c'est le moment opportun de rappeler à nos gouvernements que l'accès à une eau propre et suffisante et à des services d'assainissement et d'hygiène de qualité sont des éléments essentiels pour la fourniture de services de santé de base et constituent les principaux moteurs de la santé publique.

Cette année, le slogan de la Journée mondiale de la santé 2020 est Soutenir les infirmières et les sages-femmes.

La pandémie de Covid-19 a montré à quel point la communauté mondiale est mal préparée pour faire face à une catastrophe de la nature et de l'ampleur de la pandémie actuelle de coronavirus. Toutes les nations, y compris celles dites puissantes, sont sérieusement mises à l'épreuve. Des infirmières, des sages-femmes et tous les autres soignants sont déployés en première ligne, dans la plupart des cas mal équipés pour la lutte contre Covid-19. Ils mettent leur vie en grand danger pour sauver celle des autres. Leur courage et leur dévouement sont louables.

La tâche des infirmières et des sages-femmes est très difficile et quelque peu frustrante lorsque l'accès à l'eau potable, à des services d'assainissement et d'hygiène adéquats est insuffisant. À l'AMCOW, nous constatons l'impact dévastateur qu'un mauvais accès aux services WASH a sur la santé des Africains et, en fin de compte, sur les économies et les perspectives de développement de l'Afrique.  

En effet, selon le rapport du Programme commun de surveillance 2019[1] de l'UNICEF et de l'OMS, en Afrique subsaharienne, 83% des établissements de santé ne disposent pas de services d'eau, 80% ne disposent pas de services d'assainissement et 49% ne disposent pas de services d'hygiène. Fournir de l'eau potable, des toilettes adéquates et des services d'hygiène dans les foyers et les centres de santé permettra d'éviter la propagation des maladies infectieuses et de protéger le personnel de santé et les patients.

Les gouvernements doivent agir maintenant pour assurer une meilleure coordination entre les ministères et les organisations responsables de la santé et ceux qui sont en charge de l'eau, de l'assainissement et de l'hygiène, afin de garantir que l'eau potable, l'assainissement et l'hygiène soient correctement intégrés dans les politiques, programmes et stratégies nationales en matière de soins de santé.

À AMCOW, nous nous sommes efforcés d'améliorer la priorité accordée à l'eau et à l'assainissement. Dans le cadre de notre mandat, nous avons la responsabilité de coordonner de manière efficace et efficiente les actions des principaux acteurs dans le domaine de l'eau et de l'assainissement, de faciliter le renforcement de la coopération régionale et de la gestion et du développement des ressources en eau transfrontalières, ainsi que de renforcer les capacités des institutions et agences concernées. Dans le cadre de notre travail, les ministres en charge de l'assainissement dans le cadre de la plateforme AfricaSan ont fait en sorte que le lavage des mains soit primordial parmi les engagements qu'ils ont pris dans le cadre des Déclarations de Ngor de 2015 en prononçant l'engagement n°6 à : "Assurer des services d'assainissement inclusifs et gérés en toute sécurité et des installations fonctionnelles de lavage des mains dans les institutions et espaces publics (nationaux et sous-nationaux)". Nous travaillons avec les États membres pour plaider en faveur de la mise en œuvre de cet engagement avec d'autres, et pour suivre et rendre compte des progrès réalisés.

Nous coordonnons également l'élaboration des Lignes directrices africaines pour les politiques d'assainissement (ASPG) qui fourniront les orientations nécessaires pour permettre aux pays africains de mettre en place des politiques WASH susceptibles de fournir les bases nécessaires à l'amélioration de l'accès à l'eau, à l'assainissement et aux services d'hygiène pour tous et, par conséquent, de permettre aux systèmes de santé d'améliorer la résilience de l'Afrique aux pandémies telles que la COVID-19.

La santé pour tous ne peut être atteinte sans le programme WASH for All. Les gouvernements africains et les donateurs doivent augmenter de manière significative et urgente les ressources financières allouées au secteur WASH et s'assurer que des politiques et des stratégies de changement de jeu sont élaborées et mises en œuvre, que des actions ciblant les personnes les plus marginalisées et les plus vulnérables sont identifiées.

Alors que les infirmières et les sages-femmes poursuivent leur travail, avec courage, en première ligne de la lutte contre COVID-19, nous leur devons notre soutien ; et le plus important est de veiller à ce qu'elles aient un accès sans entrave et durable à l'eau potable, à des services d'assainissement et d'hygiène améliorés afin qu'elles puissent mieux se concentrer sur la sauvegarde des vies et, par conséquent, contribuer au développement socio-économique moteur de notre continent et du monde entier.


[1] WASH dans les établissements de soins de santé - Rapport de base mondial 2019.

Par Dr. Canisius Kanangire, Secrétaire exécutif du Conseil des ministres africains de l'eau (AMCOW)

Le rapport 2019 de l'ONU-Eau d'ONU-Eau sur l'analyse et l'évaluation de l'assainissement et de l'eau potable (GLAAS)de 2019 portant sur 115 pays et territoires a identifié que si la plupart des pays politiques générales en matière d'eau, d'assainissement et d'hygiène (WASH), la mise en œuvre la mise en œuvre est entravée par une myriade de facteurs. Parmi ceux-ci, on peut citer le manque de le manque de ressources humaines et financières adéquates et la surcharge de travail des organes de les organismes de réglementation qui ne sont pas en mesure d'assurer la surveillance requise. Comme le montre le site preuve, moins de 15 % des pays ont déclaré disposer de ressources financières suffisantes pour mettre en œuvre les plans, seuls 12 % des pays ont déclaré que la surveillance de l'eau potable en milieu urbain est effectuée à 100 % de la fréquence requise. sur 6 a signalé un écart de financement de 61 % entre les besoins et les fonds disponibles. financement disponible.

En se concentrant sur la seule Afrique, la situation n'est pas moins désastreux. En 2015, les ministres africains responsables de l'assainissement et de la l'hygiène dans différents pays africains a adopté ce qui est devenu la Déclaration de Ngor qui a été rédigé au Sénégal. La déclaration portait sur l'accès universel aux des services d'assainissement et d'hygiène adéquats et équitables et la fin de l'ouverture la défécation d'ici 2030. Cinq ans plus tard, il reste encore beaucoup à faire en matière de le continent pour atteindre cet objectif ambitieux. En 2019, l'accès à l'assainissement de base en Afrique était encore inférieure à 40 %, la crise de l'assainissement ayant coûté, selon les estimations, à la continent autour de 4,3 % du PIB. 30 % de la population du continent n'a toujours pas des installations de base pour se laver les mains à l'eau et au savon et une école sur trois a pas de service d'assainissement et 2 sur 3 n'ont pas de services d'hygiène de base.

Avec la population urbaine de l'Afrique qui devrait tripler d'ici 2050, l'urgence de s'attaquer aux problèmes WASH ne peut être surestimée. et les gouvernements africains sont engagés dans une course contre la montre. course contre la montre. D'ici 2050, l'Afrique comptera 14 mégapoles (villes d'au moins 10 millions d'habitants). millions de personnes), contre 3 actuellement (Le Caire, Kinshasa et Lagos). qui se posent aujourd'hui seront considérablement aggravés dans les années à venir.  

Si le continent a encore un long encore un long chemin à parcourir, différents pays ont abordé certains problèmes pour tenter d'assurer la réalisation de l'ODD 6 sur la l'approvisionnement en eau potable et l'assainissement.

Au niveau politique, les objectifs de la Déclaration de Ngor et les ODD au niveau régional. niveau régional. Ces travaux sont menés par le Conseil des ministres africains de l'eau (AMCOW) et ses États membres. Conseil des ministres africains chargés de l'eau (AMCOW) et ses États membres, qui s'emploient à améliorer l'accès à l'eau potable et aux installations sanitaires pour un plus grand nombre de personnes sur le continent. continent. L'élaboration des lignes directrices de la politique d'assainissement en Afrique d'assainissement en Afrique (ASPG) utilise un processus consultatif pour aider les les gouvernements et les parties prenantes à fixer des priorités et à allouer des ressources pour atteindre leurs objectifs en matière d'assainissement et éliminer les défécations à ciel ouvert. leurs objectifs en matière d'assainissement et à éliminer la défécation en plein air.

Lorsqu'il s'agit du statut des chaînes de valeur WASH, des pays comme le Sénégal ont compris l'importance l'importance d'engager le secteur privé dans la prestation de services d'assainissement et d'hygiène. L'assainissement par égouts, même dans la capitale Dakar, ne représente que 30 % des foyers. Même dans la capitale, Dakar, l'assainissement par égouts ne représente que 30 % des foyers, la majorité des habitants de la ville devant se contenter d'un assainissement sans égouts. assainissement sans égout. En tant que tel, la délégation de certains services par le gouvernement au secteur privé est pratique, étant donné qu'il reconnaît que même dans les zones urbaines, il est confronté à des contraintes financières et humaines, ce qui limite sa capacité d'action. des contraintes financières et humaines qui limitent leur propre capacité à servir la population. population. Cela a contribué à l'amélioration des niveaux de service et de la productivité dans les stations de traitement des boues fécales. L'implication du gouvernement dans secteur privé dans l'amélioration de ses plans d'action, en particulier dans le domaine de l'assainissement sans égouts. de l'assainissement sans égouts a également contribué à la promotion des sous-produits de l'assainissement tels que les biogaz. sous-produits de l'assainissement tels que le biogaz, les cendres et l'électricité. .

A Ouagadougou, seulement 5% des ménages ont accès à un système d'assainissement par égouts. Alidou Bandé, un vidangeur manuel à Ouagadougou, interviewé par Speak up Africa - un l'un de ses principaux domaines d'intervention est l'assainissement. l'assainissement - a quitté son emploi de photographe il y a 15 ans lorsqu'il s'est quand il s'est rendu compte que la gestion inadéquate des boues fécales compromettait le cadre de vie de sa communauté. l'environnement de vie de sa communauté. Malgré la stigmatisation initiale de ce travail, la communauté un tel travail, la communauté se rend compte aujourd'hui de l'importance du service qu'il offre. Il forme également ses pairs et les communautés en général aux meilleures pratiques en matière d'assainissement. l'assainissement. Ce service qui, dans de nombreuses régions du monde, est fourni par les gouvernements, est un service que la plupart des pays africains ne peuvent pas fournir. gouvernements, est un service que la plupart des pays africains peinent à fournir, même dans les zones urbaines. C'est pourquoi une collaboration entre le secteur public et le secteur privé est nécessaire pour fournir des services d'assainissement dans la région. services d'assainissement dans la région.

En matière de ressources humaines et financières l'Éthiopie, un pays qui a réussi à réduire la défécation en plein air de 92 % à 29 % entre 2000 et 2015 . à l'air libre de 92 % à 29 % entre 2000 et 2015. l'Éthiopie, un pays qui a réussi à réduire la défécation à l'air libre de 92 % à 29 % entre 2000 et 2015, utilise désormais la planification des investissements (microplanification) s'assurer qu'ils disposent non seulement d'informations sur le statut WASH au niveau national, mais mais aussi d'utiliser les besoins locaux dans la planification financière. La microplanification commence au niveau du village pour établir l'état de l'assainissement, les exigences pour atteindre un assainissement géré en toute sécurité et les ressources humaines disponibles. et les ressources humaines disponibles. Les informations sont ensuite L'information est ensuite agrégée jusqu'au niveau national pour fournir une analyse complète des besoins et des ressources financières. L'Ouganda, pour sa part, a connu des difficultés à attirer et à retenir un nombre suffisant d'agents de santé qualifiés dans le secteur de l'assainissement et de l'hygiène. qualifiés dans le secteur de l'assainissement et de l'hygiène, a mené une étude approfondie en 2015 qui a conduit à un recrutement massif à tous les niveaux pour combler le déficit.  

En matière de réglementation et de surveillance, le Kenya utilise les technologies de l'information et de la communication (TIC) pour éliminer la défécation à l'air libre d'ici 2020 et améliorer la fourniture de services d'assainissement services d'assainissement dans le pays. Le système open source a transformé le suivi et le compte rendu de l'assainissement rural au Kenya en permettant l'accès aux données à toutes les parties prenantes, à tous les niveaux, à l'échelle mondiale. toutes les parties prenantes, à tous les niveaux, à l'échelle mondiale. Le système effectue des analyses qui qui génèrent des cartes, des graphiques et des tableaux sur les tendances et les comparaisons dans le temps et dans qui peuvent être exportés dans des rapports. Dans la prochaine phase de la plateforme, les indicateurs mondiaux, y compris les objectifs en matière d'assainissement de base et les engagements régionaux seront saisis, ce qui permettra de disposer d'une plateforme unique pour la planification, le suivi et les rapports. rapports.

Enfin, des mesures sont prises pour s'assurer que personne n'est laissé pour compte. Au Rwanda, une forte volonté politique volonté politique forte lui a permis d'atteindre le taux de changement annuel le plus élevé en matière d'assainissement de base. de ses pairs en Afrique de l'Est. Ce qui est le plus impressionnant dans les politiques du gouvernement gouvernementales, c'est l'accent mis sur leur extension aux zones rurales. Sur Au niveau infranational également, les stratégies de développement des districts reflètent la priorité accordée à l'assainissement et à l'hygiène. la priorité accordée à l'assainissement et à l'hygiène. C'est essentiel, étant donné que 8 personnes sur 10 personnes n'ayant pas accès à l'assainissement en Afrique, vivent dans des zones rurales. Au Tchad, le gouvernement a réalisé le lien entre le faible accès aux services WASH dans les écoles et l'absentéisme. écoles et l'absentéisme. Selon une enquête menée en 2017 par le ministère de l' l'éducation, seulement 23 % des écoles disposaient de toilettes. Le pays a réalisé une étude pour comprendre les lacunes en matière de WASH dans les écoles et utilise ces informations pour mettre en œuvre des projets avec des partenaires techniques et financiers pour améliorer le système éducatif.

La route se dirige vers pays africains, mais les progrès réalisés par divers pays pour Les questions liées à l'eau, à l'assainissement et à l'hygiène contribueront grandement à éviter une catastrophe, étant donné que la population augmente et que les car les pays s'urbanisent rapidement.

Ciku Kimeria est consultant en communication communication chez Speak up Africa à Dakar, un groupe d'action politique et de plaidoyer l'assainissement, le paludisme, les maladies tropicales négligées et la vaccination. négligées (MTN) et l'immunisation.

Le Forum des maires sur la promotion de l'assainissement inclusif à l'échelle des villes en Afrique réaffirme les engagements pris en matière d'assainissement lors de la conférence FSM5/AfricaSan5.

Aujourd'hui, les maires de toute l'Afrique ont réaffirmé leur engagement pour créer et améliorer des politiques d'assainissement inclusives dans les villes africaines, lors du le20e Congrès international et exposition de l'AAE.

Lors du Forum des maires du congrès 12 dirigeants de villes africaines se sont engagés à renforcer les partenariats City to City pour faire avancer le programme WASH. pour faire avancer l'agenda de l'eau, de l'assainissement et de l'hygiène (WASH) au niveau des villes. au niveau des villes. Des stratégies ont été convenues pour mettre en œuvre l'approche "Citywide Inclusive Sanitation" (CWIS) afin de accélérer " l'accès à l'assainissement pour tous d'ici 2030 ".

Inauguré par Erias Lukwago, Lord Maire de la ville de Kampala, le Forum des Maires a comporté des d'introduction de l'Association africaine de l'eau et de la Fondation Bill & Melinda Gates. Gates, un discours-programme de WaterAid et des présentations de dirigeants municipaux et d'experts en assainissement. Les participants ont également partagé leurs expériences pratiques sur les progrès réalisés suite à la déclaration des maires du Cap 2019 de l'année dernière. et des sessions de brainstorming pour renforcer les partenariats entre villes.

L'événement a également été suivi par les chefs politiques de Les autorités locales et les villes d'Afrique, les partenaires du développement, la société civile Les organisations de la société civile (OSC), les PDG des services publics et du secteur privé, comme ainsi que des hauts fonctionnaires.

Participants devaient s'engager et faire preuve de volonté politique pour prendre une pour obtenir des financements et adopter une approche technique de l'assainissement. Discussions a mis l'accent sur la nécessité d'élaborer des approches globales pour améliorer l'assainissement qui englobent la planification à long terme, l'innovation technique, les réformes institutionnelles et la mobilisation financière, au profit de la vie et de la santé des populations locales.

Sylvain Usher, directeur exécutif de l'Association africaine de l'eau (AAE), déclare : "Avec des ressources financières et humaines limitées, un climat changeant et une urbanisation rapide et non planifiée, les villes ont du mal à faire face. En ce qui concerne l'assainissement en Afrique, l'approche habituelle ne fonctionne pas, et nous demandons instamment aux villes et aux maires de se mobiliser et de prendre en charge l'assainissement. C'est pourquoi, à l'AAE, nous sommes fiers d'accueillir ce forum, et de nous remettre sur la voie de la réalisation de la cible 6.2 des ODD."

Juliana Gondwe, maire de Lilongwe, au Malawi, ajoute : "L'accès à un assainissement adéquat ne profite pas seulement aux citoyens, il favorise les progrès sur un large éventail de questions de santé et de développement économique, prolonge la durée de vie et protège l'environnement urbain, notamment l'approvisionnement en eau et en nourriture. En tant que maire d'une ville en pleine expansion, je reconnais qu'il est de mon devoir de défendre les intérêts de mes concitoyens et de les représenter au mieux. Les maires jouent un rôle essentiel pour leurs citoyens en fournissant et en gérant des services qui améliorent la vie, et sans leur engagement, il serait impossible d'apporter des changements positifs. Pour que les villes y parviennent dans le secteur WASH, il faut adopter des approches globales pour améliorer l'assainissement."

Le objectifs du forum alignés sur les objectifs de développement durable des Nations unies et l'objectif de la déclaration de Ngor de parvenir à un accès universel à des services d'assainissement et d'hygiène durables et éliminer la défécation en plein air en 2030. Dans la plupart des villes africaines, plus de 90 % des population dépend de l'assainissement sur place, dont une grande partie est non amélioré et inadapté. Avec une urbanisation de plus en plus rapide et une population, la pression sur les infrastructures sanitaires de l'Afrique augmente de manière exponentielle. Les municipalités ont donc un rôle de plus en plus important la responsabilité de fournir des installations sanitaires adéquates pour répondre aux besoins de la ville. Pauvre les conditions d'assainissement entraînent des risques pour la santé publique, allant de la maladie de la pollution et de la détérioration de la qualité de l'eau, ainsi que des les résultats socio-économiques.

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