La pandémie de la Covid-19 a fragilisé les systèmes de santé, et notamment les plus précaires. Les interventions liées aux Maladies Tropicales Négligées ont été les plus fréquemment et sévèrement touchées au niveau mondial. En effet, selon l'Organisation Mondiale de la Santé, 44 % de tous les programmes de lutte contre les MTN dans le monde ont été perturbés par la pandémie.

Au Niger, 72 districts sont endémiques à au moins une MTN. Le pays s'est engagé à éliminer, avant 2030, le trachome et la filariose lymphatique, après être parvenu à contrôler l'onchocercose en 2021. 

Du 5 au 9 septembre, le Programme National de Lutte contre les Maladies Tropicales Négligées (PNLMTN) du Niger, avec l'appui de Speak Up Africa, organise un atelier d'élaboration du plan national de plaidoyer pour la lutte contre les MTN 2022-2025 à Dosso en présence du secteur public, d'organisations, de la société civile et de partenaires techniques et financiers.

Cet atelier a pour objectif de doter le PNLMTN d'un nouveau plan national de plaidoyer afin d'harmoniser la programmation et la mise en œuvre des stratégies et activités de plaidoyer et de garantir l'alignement de toutes les activités de plaidoyer avec le plan stratégique national 2017-2021. 

Ce nouveau plan, établi à la suite du plan stratégique national de lutte contre les MTN 2017-2021, prenant en compte le contexte de la pandémie, permettra de garantir une lutte contre les MTN durable et résiliente. 

Nous nous sommes engagés à éliminer les MTN d'ici à 2030 en tant que problème de santé publique, nous sommes convaincus que pour y arriver il est important d'aborder une approche intégrée, visant l'engagement de tous les acteurs au niveau national. Cette stratégie nationale de plaidoyer va engendrer un regain d'activités pour une lutte plus efficace contre les MTN et renforcer la collaboration multisectorielle, déjà en cours.

Aichatou Djibo, Coordonnatrice du Programme National de Contrôle et d'Élimination des MTN 

À l'occasion de la Journée internationale de la jeunesse, des jeunes de tout le continent demandent à leurs dirigeants une action, une innovation et un financement plus soutenus pour lutter contre le paludisme. Dans une lettre ouverte, également soutenue par le Partenariat RBM pour mettre fin au paludisme et Speak Up Africa, les jeunes jurent d'être la génération qui mettra fin au paludisme et de ne pas cesser de se battre jusqu'à ce que cette maladie devienne une épidémie d'ici 2030.

L'objectif de l'Union africaine de réduire de 40 % l'incidence du paludisme et la mortalité due à cette maladie d'ici à 2020, une étape clé pour éliminer le paludisme en Afrique d'ici à 2030, a été manqué. Selon les estimations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), 96 % des cas de paludisme dans le monde et 98 % des décès dus au paludisme surviennent sur le continent. En 2020, 611 802 Africains sont morts de cette maladie, dont 80 % étaient des enfants de moins de 5 ans. En outre, les estimations révisées de l'OMS dans le Rapport mondial sur le paludisme 2021 indiquent que le nombre de décès dus au paludisme était précédemment sous-estimé et que le fardeau est pire que ce que l'on croyait. Le paludisme est à l'origine d'une perte de productivité pouvant atteindre 12 milliards de dollars par an en Afrique, ce qui entrave considérablement la croissance économique et le progrès social, bien qu'il soit possible de le prévenir et de le traiter.

En tant que jeunes, nous sommes préoccupés par le fait que le paludisme continue de sévir sur notre continent, emportant des millions de vies et que, malgré les progrès récents, un enfant meurt du paludisme chaque minute. Cette lettre ouverte est un appel à l'action adressé aux décideurs, car nous, les jeunes, pensons que l'éradication du paludisme est un objectif réalisable si nous maintenons notre détermination.

Moses Kodah, directeur exécutif, Naye-Salone

En réaction, les jeunes ont décidé d'agir. La lettre ouverte fait monter la pression sur les dirigeants africains pour qu'ils parviennent à un monde sans paludisme, conformément à l'Agenda 2063 pour la transformation socio-économique. Elle demande aux dirigeants de s'engager à nouveau à maintenir le paludisme en bonne place dans les programmes nationaux de développement, de mobiliser des ressources supplémentaires (notamment auprès des secteurs public et privé nationaux), de donner aux communautés les moyens d'agir, de renforcer la gouvernance fondée sur des données et des preuves, d'accélérer le déploiement de nouveaux produits et interventions contre le paludisme, d'impliquer activement les jeunes leaders et de déployer rapidement les nouveaux outils pour faire face aux menaces croissantes de résistance aux insecticides et aux médicaments.

Les jeunes ont le potentiel pour mettre fin au paludisme pour de bon. Nous avons vu comment les jeunes peuvent plaider, mobiliser des ressources, participer et diriger la réponse au paludisme alors que la maladie menace leur avenir brillant et freine leur développement. C'est pourquoi, pour faire les bons investissements dans les programmes, la recherche et l'innovation en matière de paludisme et adapter les interventions pour sauver des millions de vies, nous devons intégrer l'appropriation par les jeunes de la lutte contre le paludisme.

Dr. Corine Karema, PDG intérimaire du Partenariat RBM pour mettre fin au paludisme.

Une diminution du financement serait désastreuse pour la réponse mondiale, ouvrant la voie à une forte augmentation des cas de paludisme, et pour faire des progrès significatifs contre la maladie, une augmentation du financement est essentielle. C'est pourquoi la lettre ouverte exhorte les chefs d'État et de gouvernement africains à se battre pour ce qui compte et souligne l'importance d'une reconstitution réussie du Fonds mondial en 2022, qui vise à obtenir au moins 18 milliards de dollars US des dirigeants mondiaux pour sauver 20 millions de vies et remettre le monde sur la voie de l'éradication du VIH, de la tuberculose et du paludisme. Le Fonds mondial est essentiel pour maintenir les services de santé et de lutte contre le paludisme qui permettent de sauver des vies.

En raison du fardeau que les femmes et les filles continuent de porter en raison de maladies telles que le paludisme, il est crucial qu'elles soient représentées dans les espaces de prise de décision. "Il est crucial d'amplifier la voix des jeunes femmes et des filles dans les principaux espaces de décision, surtout lorsqu'il s'agit de notre santé et de notre bien-être. Avec une participation politique active des femmes et des filles et un soutien financier aux organisations dirigées par des femmes, nous serons la génération qui pourra atteindre l'objectif de mettre fin au paludisme d'ici 2030. Je me bats pour ce qui compte et je continuerai à le faire jusqu'à ce que cette épidémie soit éliminée." Farida Tiemtore, présidente, Les Héroïnes du Faso et bénéficiaire du Voix Essentielles Fonds mis en œuvre par Speak Up Africa au Burkina Faso, en Côte d'Ivoire et au Sénégal, avec le soutien du Fonds mondial et de la Fondation CHANEL.

La maladie empêche les jeunes, leurs futurs enfants et les économies africaines d'atteindre leur plein potentiel. Nous devons donc tous nous battre pour ce qui compte, et nous battre maintenant.

12 août 2022, Dakar, Sénégal - À l'occasion de la Journée internationale de la jeunesse, les jeunes à travers le continent exhortent leurs dirigeants à agir davantage, apporter des innovations et financer la lutte contre le paludisme. Dans une lettre ouverte, également soutenue par le Partenariat RBM pour en finir avec le Paludisme et Speak Up Africa, ces jeunes se sont engagés à éradiquer le paludisme et à poursuivre leur lutte afin de mettre fin à l'épidémie d'ici 2030.

L'objectif de l'Union africaine qui visait une diminution du taux d'incidence et de mortalité du paludisme de 40 % d'ici 2020, une étape capitale dans l'élimination du paludisme en Afrique d'ici 2030, n'a pas été atteint. En effet, les estimations de l'OMS indiquent que 96 % des cas et 98 % des décès dus au paludisme dans le monde surviennent en Afrique. En 2020, 611 802 Africains sont morts de cette maladie, dont 80 % étaient des enfants de moins de 5 ans. En outre, les estimations révisées de l'OMS dans le Rapport mondial sur le paludisme 2021 indiquent que le nombre de décès dus au paludisme était précédemment sous-estimé et que le fardeau est pire que ce que l'on croyait. Le paludisme, bien qu'il soit possible de le prévenir et de le traiter, est à l'origine d'une perte de productivité pouvant atteindre 12 milliards de dollars par an en Afrique, ce qui entrave considérablement la croissance économique et le progrès social.

En tant que jeunes, la malaria continue de sévir sur notre continent, faisant des millions de victimes. Malgré les progrès récents, un enfant meurt encore du paludisme chaque minute. La lettre ouverte est un appel à l'action adressé aux décideurs car nous, les jeunes, sommes convaincus que l'éradication du paludisme est un objectif réalisable si nous maintenons une action décisive.

Moses Kodah, Directeur Exécutif de Naye-Salone.

En réaction, les jeunes ont décidé d'agir. Dans cette lettre ouverte, les jeunes demandent aux dirigeants africains de contribuer à l'éradication du paludisme dans le cadre de l'Agenda 2063 pour la transformation socio-économique. Il est ainsi demandé aux dirigeants de renouveler leur engagement à maintenir le paludisme au premier rang des priorités nationales de développement, de mobiliser des ressources supplémentaires (notamment auprès des secteurs public et privé nationaux), de donner aux communautés les moyens d'agir, de renforcer la gouvernance fondée sur des données et des preuves, d'accélérer le déploiement de nouveaux produits et interventions contre le paludisme, d'impliquer activement les jeunes leaders et de déployer rapidement les nouveaux outils permettant de faire face aux menaces croissantes de résistance aux insecticides et aux médicaments.

Les jeunes ont le potentiel de mettre définitivement fin au paludisme. Nous avons vu comment les jeunes peuvent plaider, mobiliser des ressources, participer et diriger la riposte contre le paludisme alors que la maladie menace leur brillant avenir et freine leur développement. C'est pourquoi, pour faire les bons investissements dans les programmes de lutte contre le paludisme, la recherche et l'innovation et adapter les interventions antipaludiques pour sauver des millions de vies, nous devons intégrer l'appropriation par les jeunes dans la lutte contre cette maladie.

Dr Corine Karema, PDG par intérim du Partenariat RBM pour en finir avec le paludisme.

Une diminution du financement serait désastreuse pour la riposte mondiale, ouvrant la voie à une forte augmentation des cas de paludisme, et pour réaliser des progrès significatifs contre la maladie, une augmentation du financement est essentielle. C'est pourquoi la lettre ouverte exhorte les chefs d'État et de gouvernement africains à se battre pour ce qui compte et souligne l'importance d'une reconstitution réussie du Fonds mondial en 2022, qui vise à obtenir au moins 18 milliards de dollars US des dirigeants mondiaux pour sauver 20 millions de vies et remettre le monde sur la voie de l'éradication du VIH, de la tuberculose et du paludisme. Le Fonds mondial est essentiel au maintien des services de santé et de lutte contre le paludisme qui permettent de sauver des vies.

En raison du fardeau que les femmes et les filles continuent de supporter à cause de maladies telles que le paludisme, il est crucial qu'elles soient représentées dans les espaces de prise de décision. " Il est crucial d'amplifier la voix des jeunes femmes et des filles dans les principaux espaces de décision, en particulier lorsqu'il s'agit de notre santé et de notre bien-être. Avec une participation politique active des femmes et des filles ainsi qu'un soutien financier aux associations dirigées par des femmes, nous serons la génération qui pourra atteindre l'objectif de mettre fin au paludisme d'ici 2030. Je lutte pour ce qui compte et je continuerai de le faire jusqu'à l'élimination de cette épidémie. "Farida Tiemtore, Présidente, les Héroïnes du Faso et récipiendaire du Fonds . Voix Essentielles mise en œuvre par Speak Up Africa au Burkina Faso, en Côte d'Ivoire et au Sénégal, avec le soutien du Fonds mondial et de la Fondation CHANEL.

Le paludisme empêche les jeunes, leurs futurs enfants et les économies africaines d'atteindre leur plein potentiel, nous devons donc toutes et tous lutter pour ce qui compte, et lutter maintenant.

Dakar , le 04 août 2022 - Le groupe I-CONS spécialisé dans le secteur du Bâtiment et des Travaux Publics (BTP) s'engage officiellement à lutter contre le paludisme à travers l'initiative " Zéro Palu ! Les entreprises s'engagent. "

Ce jeudi 04 août au siège de I-CONS, une convention de partenariat a été signée entre I-CONS, le Programme National de Lutte contre le Paludisme (PNLP), Ecobank Sénégal et Speak Up Africa au siège de I-CONS. Ces partenaires, en collaboration avec le partenariat RBM pour en finir avec le paludisme, mènent la mobilisation du secteur privé autour de l'initiative depuis son lancement en novembre 2020.

Le Directeur Général d'I-CONS, M. Tasmir Agne a exprimé lors de son discours de bienvenue l'engouement du groupe à s'engager activement pour lutter de façon stratégique et efficace contre le paludisme dans leurs zones d'intervention au Sénégal afin d'atteindre son élimination d'ici 2030. Il a également signifié l'importance de mutualiser les efforts entre le secteur public, les partenaires techniques et financiers, le secteur privé et la communauté.

Le groupe I-CONS va notamment soutenir l'initiative sur quatre axes principaux dont :

Le Directeur Général d'Ecobank, M. Sahid Yallou, a salué l'engagement du groupe I-CONS survenant grâce à l'appel à l'action d'Ecobank à destination du secteur privé pour le contrôle et l'élimination du paludisme au Sénégal. Il a félicité M. Tasmir Agne, Directeur Général d'I-CONS pour " la marque de solidarité envers le peuple Sénégalais. L'engagement officiel du groupe I-CONS pour lutter contre le paludisme est une preuve que la participation du secteur privé est possible et est un des leviers importants pour éradiquer le paludisme. "

L'événement avait pour objectif de concrétiser l'engagement d'I-CONS à travers la signature de la convention de partenariat d'une durée de 3 ans non seulement mais aussi de susciter l'engagement d'autres entreprises du secteur privé.

La signature officielle de la convention symbolise la synergie des actions entre le secteur public, les partenaires techniques et financiers, le secteur privé et la communauté.

Le secteur privé a un intérêt particulier à contribuer à l'élimination du paludisme. Cette maladie a un impact direct sur les conditions économiques du pays. Il est estimé que la maladie entraine une réduction de PIB d'environ 1,3% dans les pays endémiques. De plus, le paludisme a également un fort impact sur la productivité des employés avec en moyenne 3 à 10 jours perdus du fait du paludisme pour chaque cas d'infection.

Carina Ndiaye, Directrice des Opérations Stratégique à Speak Up Africa

Il faut rappeler que le paludisme est une maladie potentiellement mortelle mais entièrement évitable et traitable. Le nombre de cas au Sénégal en 2021 s'élevait à 536 850 dont 399 décès enregistrés dont les enfants de moins de 5 ans représentaient 24,9%.

Nous sommes honorés de signer cette convention avec ICONS et nous félicitons leur engagement. Tandis que nous avons fait des progrès très importants depuis les 10 dernières années, afin de nous permettre d'avancer vers l'élimination de cette maladie, nous aurons besoins de nouveaux partenaires tels que ICONS. Ensemble, nous pouvons atteindre l'élimination du paludisme au Sénégal d'ici 2030.

Dr. Doudou Sene, Coordonnateur du Programme Nationale de Lutte Contre le Paludisme

À propos de l'initiative Zéro Palu ! Les entreprises s'engagent
Menée par le Groupe Ecobank et Speak Up Africa et en collaboration avec le Partenariat RBM pour mettre fin au paludisme, l'initiative "Zéro Palu ! Les entreprises s'engagent" vient en appui du deuxième pilier, engagement du secteur privé, de la campagne "Zéro Palu ! je m'engage", lancée en 2014 au Sénégal et endossée par l'Union africaine en 2018. Elle vise à stimuler l'engagement du secteur privé dans la lutte contre le paludisme en Afrique et vient en appui à la campagne "Zéro Palu ! je m'engage".

L'initiative "Zéro Palu ! Les entreprises s'engagent" soutient les communautés à risque de paludisme à travers le continent en plaidant pour une volonté politique plus forte, un financement accru et des stratégies d'élimination du paludisme plus ciblées.

A propos du Groupe I-CONS

Le groupe I-CONS est une entreprise de Bâtiments et Travaux Publics (BTP), créée en 2009 par des sénégalais. L'entreprise opère sur l'étendue du territoire national. Ses principales activités tournent autour de la construction de routes, bâtiments, Voiries Réseaux Divers (VRD), assainissement, adduction d'eau, électrification et aménagement. Le groupe est certifié ISO 9001 :2015 management de la qualité et s'inscrit dans une dynamique de performance globale avec la prise en compte des aspects environnementaux, sociaux et sociétaux dans sa gouvernance.

À propos du Groupe Ecobank

Ecobank Transnational Incorporated est la société mère du Groupe Ecobank, le premier groupe bancaire panafricain indépendant. Le Groupe Ecobank emploie plus de 14.000 personnes au service d'environ 23 millions de clients dans les secteurs de la banque des particuliers, la banque commerciale et la banque de grande clientèle dans 33 pays Africains. Ecobank est implanté au Sénégal depuis 1999.

À propos de Speak Up Africa

Basée à Dakar, au Sénégal, Speak Up Africa est une organisation à but non lucratif de communication stratégique et de plaidoyer dédiée à catalyser le leadership africain, favoriser les changements de politiques et renforcer la sensibilisation autour du développement durable en Afrique. À travers nos programmes, nos réseaux et avec l'aide de nos partenaires, nous assurons que les décideurs rencontrent les acteurs de terrain, que des solutions soient présentées et que chaque secteur - des citoyens et groupes de la société civile aux partenaires financiers et dirigeants d'entreprises - contribue de manière critique au dialogue et s'efforce d'agir de manière concrète pour la santé et le développement durable sur le continent.

A propos du Programme National de Lutte contre le Paludisme (PNLP)

Créé en 1995, le PNLP a pour mission de mettre en œuvre la politique de lutte contre le paludisme au Sénégal, d'assurer un accès universel aux interventions les plus efficaces de la promotion, de la prévention et du traitement du paludisme à un coût abordable pour toute la population sénégalaise.

Ses valeurs :  

Sa vision " un Sénégal émergent sans paludisme pour un développement durable ".

L'heure est à l'action, aux engagements financiers et à une réponse concertée. A quelques semaines de sa7ème Conférence de reconstitution des ressources, le Fonds mondial tire la sonnette d'alarme dans la lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme.

Montréal - Ouagadougou - Dakar - Plus de 9 500 personnes se sont réunies à Montréal, au Canada, du 29 juillet au 2 août, pour assister à la24e Conférence internationale sur le VIH/sida, première plateforme mondiale en termes de réponse à la maladie. Communautés, personnes vivant avec le VIH/sida, décideurs politiques, médias, militants et organisations de la société civile sont unanimes : les progrès réalisés dans la lutte contre le VIH/sida sont au point mort. À l'échelle mondiale, le nombre d'infections s'est stabilisé à 1,5 million en 2021, soit le même nombre qu'en 2020. Mais à qui la faute ? La pandémie de COVID-19 ? Certainement, mais avant même qu'elle ne frappe, le monde s'était déjà écarté de la trajectoire des objectifs fixés en matière de VIH, de tuberculose et de paludisme.

Les progrès réalisés dans la réduction du nombre de personnes nouvellement infectées par le VIH ralentissent. Entre 2020 et 2021, le monde a connu la plus faible baisse annuelle des nouvelles infections au VIH depuis 2016. En 2021, les femmes et les filles représentaient la majorité des nouvelles infections en Afrique subsaharienne et plus de 3 nouvelles infections sur 4 chez les jeunes concernent les adolescentes et les jeunes femmes.

Winnie Byanyima, directeur exécutif de l'ONUSIDA

Nous devons agir, maintenant. A cette fin, et peu après la cérémonie d'ouverture de la Conférence sur le VIH, le Fonds mondial a organisé le 29 juillet 2022 une session satellite intitulée " Fighting for what counts : maximizing health equity, gender equality and human rights in the fight against HIV ". Ouvert par Peter Sands, Directeur exécutif du Fonds mondial, ce symposium est revenu sur les résultats obtenus après 20 ans d'intensification des programmes et interventions du Fonds, mais aussi sur les défis restants et émergents. Deux panels, animés par Maelle Ba, responsable de la communication stratégique de Speak Up Africa, ont mis en lumière les partenariats réussis mais aussi l'importance du leadership communautaire. Farida Tiemtore, jeune militante de 23 ans, présidente des Héroïnes Faso et bénéficiaire du Fonds Voix Essentielles, a rejoint à distance le premier panel " 20 ans d'impact, qu'est-ce qui a marché et pourquoi ? ". " : " Face à l'urgence d'éradiquer le VIH/SIDA, les Voix Essentielles du Burkina se battent pour ce qui compte en sensibilisant, informant, renforçant le plaidoyer pour une meilleure prévention et réponse des jeunes filles et femmes face à la maladie et je suis convaincue que nous y mettrons fin d'ici 2030." Lancée en 2021 et forte de 35 organisations communautaires dirigées par des femmes au Burkina Faso, en Côte d'Ivoire et au Sénégal, l'initiative Voix Essentielles, mise en œuvre par Speak Up Africa en partenariat avec le Fonds mondial et la Fondation CHANEL, vise à soutenir et stimuler l'impact des politiques et programmes de santé en assurant l'engagement des femmes et des filles, dans toute leur diversité, dans les espaces de décision.

Cette initiative s'inscrit dans la nouvelle stratégie du Fonds mondial " Combattre les pandémies et construire un monde plus sain et plus équitable ", qui place les personnes et les communautés au cœur de la lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme. Au cours du deuxième panel "Quelles sont nos prochaines étapes et comment pouvons-nous nous assurer d'atteindre les objectifs de développement durable ?" Grace Ngulube, fondatrice de Youth Health Connect 360 et ambassadrice du Fonds HERVOICE pour le Malawi, a réaffirmé l'importance d'un Fonds mondial entièrement financé :

Le Fonds mondial nous invite tous à nous battre pour ce qui compte. Je compte, vous comptez, les jeunes femmes comptent. C'est le moment de le prouver. Financer le Fonds mondial, c'est montrer que nos vies ont de la valeur. J'espère qu'avec un financement important, nous pourrons faire davantage pour lutter contre les inégalités entre les sexes, faire respecter les droits des adolescentes et des jeunes femmes, et faire en sorte que les filles soient libérées du VIH.

Grace Ngulube, fondatrice de Youth Health Connect 360 et ambassadrice du fonds HERVOICE pour le Malawi.

En 2021, l'augmentation du nombre de personnes sous traitement contre le VIH a été la plus faible depuis plus de dix ans. Bien que les trois quarts des personnes séropositives aient accès à un traitement antirétroviral, environ 10 millions d'autres n'y ont pas accès, et seulement la moitié des enfants séropositifs ont accès à des médicaments vitaux. La même année, l'épidémie de sida a été responsable d'un décès par minute en moyenne, soit 650 000 décès dus au sida, malgré l'existence d'un traitement efficace contre le VIH et d'outils de prévention, de détection et de traitement des infections opportunistes.

Autour de Peter Sands, Farida Tiemtore et Grace Ngulube, le Fonds mondial a réuni les avis, l'expertise et les commentaires de Son Excellence Stéphanie Seydoux, Ambassadrice de France pour la santé mondiale, du Dr Joe Phaahla, Ministre de la Santé d'Afrique du Sud, de Winnie Byanyima, Directrice exécutive de l'ONUSIDA, de Joshua Tabah, Directeur général de la santé et de la nutrition aux Affaires mondiales du Canada, du Dr. Angeli Achrekar, coordinatrice adjointe principale de la lutte contre le sida aux Etats-Unis, Javier Hourcade Bellocq de la délégation des Communautés du Conseil du Fonds mondial et enfin Lindsay Glassco, présidente et directrice générale de Plan International Canada.

2022 est une année cruciale et marque un tournant dans la lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme. Alors que les communautés ont fait preuve d'une résilience remarquable et modifié leurs programmes pour s'assurer que les personnes vivant avec le VIH et les populations clés ne soient pas laissées pour compte, leur engagement et leur détermination ont clairement montré à quel point un soutien soutenu et accru du Fonds mondial est nécessaire. Le Fonds mondial a également fait preuve d'une flexibilité remarquable et a agi rapidement pour aider les pays à renforcer leurs systèmes de santé, à accéder aux fournitures d'urgence, à répondre à la COVID-19 et à adapter leurs programmes de lutte contre le VIH, le paludisme et la tuberculose. L'avenir est incertain mais l'objectif est clair : le Fonds mondial doit être entièrement financé, avec au moins 18 milliards de dollars pour la période 2023-2025.

Soit nous augmentons le financement, soit nous renonçons à l'espoir de mettre fin à ces épidémies d'ici 2030.

Peter Sands, Directeur exécutif du Fonds mondial

Le temps est à l'action, aux engagements financiers et à une réponse concertée. À quelques semaines de sa 7ème Conférence de reconstitution des ressources, le Fonds mondial tire la sonnette d'alarme en matière de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme.

Montréal - Ouagadougou - Dakar - Plus de 9 500 personnes se sont données rendez-vous à Montréal au Canada, du 29 juillet au 2 aout 2022 pour participer et assister à la 24ème Conférence internationale sur le VIH/Sida, première plateforme globale en matière de réponse contre la maladie. Communautés, personnes vivant avec le VIH/Sida, décideurs politiques, médias, activistes et organisations de la société civile, sont unanimes, les progrès réalisés en matière de lutte contre le VIH/Sida sont au point mort. À l'échelle mondiale, le nombre d'infections s'est stabilisé à 1,5 million en 2021, soit le même chiffre qu'en 2020. À qui la faute ? La pandémie de COVID-19 ? Certainement, mais avant même que celle-ci ne frappe, le monde s'était déjà écarté de la trajectoire des objectifs de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme.

Les progrès dans la réduction du nombre de personnes nouvellement infectées par le VIH ralentissent. Entre 2020 et 2021, le monde a connu la plus faible baisse annuelle des nouvelles infections à VIH depuis 2016. En 2021, les femmes et les filles représentaient la majorité des nouvelles infections en Afrique subsaharienne et plus de 3 nouvelles infections sur 4 chez les jeunes concernent des adolescentes et des jeunes femmes.

Winnie Byanyima, Directrice exécutive de l'ONUSIDA.

Il est urgent d'agir. À cet effet, et peu après la cérémonie d'ouverture de la Conférence VIH, le Fonds mondial a organisé une session satellite, le 29 juillet 2022 intitulée " Lutter pour ce qui compte : maximiser l'équité pour la santé, l'égalité des genres et les droits humains dans la lutte contre le VIH ". Ouvert par Peter Sands, Directeur exécutif du Fonds mondial, ce symposium est revenu sur les résultats obtenus, après 20 ans de mises à l'échelle des programmes et interventions du Fonds, mais également sur les défis restants et émergents. Deux panels, modérés par Maelle Ba, Responsable de la communication stratégique chez Speak Up Africa, ont mis en évidence les partenariats probants mais aussi l'importance du leadership communautaire. Farida Tiemtore, jeune activiste de 23 ans, Présidente des Héroïnes du Faso et récipiendaire du Fonds Voix Essentielles, s'est également jointe aux discussions sur le premier panel " 20 ans d'impact, qu'est-ce qui a marché et pourquoi ? ", en ligne depuis son Burkina natal : " Face à l'urgence d'éradiquer le VIH/Sida, les Voix Essentielles du Burkina luttent pour ce qui compte en sensibilisant, en informant, en renforçant le plaidoyer pour une meilleure prévention et riposte des jeunes filles et femmes face à la maladie et je suis convaincue que nous parviendrons à l'éliminer d'ici 2030. " Lancée en 2021 et forte de 35 organisations à bases communautaires dirigées par des femmes au Burkina Faso, en Côte d'Ivoire et au Sénégal, l'initiative Voix Essentielles, mise en œuvre par Speak Up Africa en partenariat avec le Fonds mondial et la Fondation CHANEL, vise à soutenir et stimuler l'impact des politiques et programmes de santé en assurant l'engagement des femmes et des filles, dans toute leur diversité, dans les espaces de prise de décision.

Cette initiative rentre en droite ligne avec la nouvelle stratégie du Fonds mondial " Combattre les pandémies et bâtir un monde plus sain et plus équitable ", qui place les personnes et les communautés au cœur de la lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme. Lors du second panel " Quelles sont nos prochaines étapes et comment pouvons-nous nous assurer d'atteindre les Objectifs de développement durable ? ", Grace Ngulube, Fondatrice de Youth Health Connect 360 et Ambassadrice du Fonds HERVOICE pour le Malawi a réaffirmé l'importance d'un Fonds mondial entièrement financé :

Le Fonds mondial nous invite toutes et tous à lutter pour ce qui compte. Je compte, vous comptez, les jeunes femmes comptent. Il est maintenant temps de le prouver. Financer le Fonds mondial, c'est montrer que nos vies ont de la valeur. J'espère qu'avec un financement significatif, nous pourrons faire plus pour lutter contre les inégalités de genres, défendre les droits des adolescentes et des jeunes femmes et veiller à ce que les filles soient exemptes du VIH.

Grace Ngulube, Fondatrice de Youth Health Connect 360 et Ambassadrice du Fonds HERVOICE pour le Malawi

En 2021, l'augmentation du nombre de personnes sous traitement anti-VIH a été la plus faible depuis plus de dix ans. Bien que les trois quarts de toutes les personnes séropositives aient accès à un traitement antirétroviral, ce n'est pas le cas pour environ 10 millions d'autres, et seule la moitié des enfants séropositifs ont accès à des médicaments vitaux. La même année, l'épidémie de sida a été responsable en moyenne d'un décès par minute, soit 650 000 décès dus au sida malgré l'existence d'un traitement efficace du VIH et d'outils pour prévenir, détecter et soigner les infections opportunistes.

Autour de Peter Sands, Farida Tiemtore et Grace Ngulube, le Fonds mondial a également réuni les avis, expertises et commentaires de Son Excellence Stéphanie Seydoux, Ambassadrice pour la santé mondiale de la France, Dr. Joe Phaahla, Ministre de la Santé de l'Afrique du Sud, Winnie Byanyima, Directrice exécutive d'ONUSIDA, Joshua Tabah, Directeur Général de la Santé et de la nutrition aux Affaires Globales du Canada, Dr. Angeli Achrekar, Coordonnatrice Adjointe principale au Programme Global VIH des États-Unis, Javier Hourcade Bellocq de la Délégation des communautés au Conseil d'Administration du Fonds mondial et enfin Lindsay Glassco, Présidente et CEO de Plan International Canada.

2022 est une année cruciale et marque un tournant dans la lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme. Alors que les communautés ont fait preuve d'une résilience remarquable et ont modifié leurs programmes pour s'assurer que les personnes vivant avec le VIH et les populations clés ne soient pas laissées pour compte, leur engagement et détermination a clairement montré à quel point un soutien soutenu et accru de la part du Fonds mondial est nécessaire. Le Fonds mondial a également fait preuve d'une flexibilité remarquable, et a agi rapidement pour aider les pays à renforcer leurs systèmes de santé, à accéder aux intrants d'urgence, à répondre à la COVID-19 et à ajuster leurs programmes de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme. L'avenir est incertain mais l'objectif est clair : le Fonds mondial doit être entièrement financé, avec au moins 18 milliards de dollars pour la période 2023-2025.

Soit nous augmentons le financement, soit nous abandonnons tout espoir de mettre fin à ces épidémies d'ici 2030.

Peter Sands, Directeur exécutif du Fonds mondial

Le mois dernier, le Sommet de Kigali a accueilli des leaders mondiaux du gouvernement, du secteur privé, de la philanthropie, de l'université, de la recherche, de la société civile, des communautés affectées et des jeunes délégués pour se réunir et travailler à l'accélération de la lutte contre le paludisme et les maladies tropicales négligées (MTN). Plus de 4 milliards de dollars ont été promis au cours du sommet organisé par Son Excellence Paul Kagame, Président de la République du Rwanda, en marge de la réunion des chefs de gouvernement du Commonwealth.

Ces engagements interviennent à un moment où les cas de paludisme augmentent et où les progrès contre MTN stagnent, en raison des perturbations des chaînes d'approvisionnement en produits de santé dues à la pandémie de COVID-19, des problèmes de financement et des défis croissants tels que la résistance aux insecticides et aux médicaments.

"Le moment choisi pour ce sommet est crucial. Il nous reste moins de huit ans pour atteindre les cibles 3.3 des objectifs de développement durable", a déclaréThoko Elphick-Pooley, directrice de Uniting to Combat MTN.

À quelques années de la réalisation des Objectifs de développement durable de 2030, les dirigeants du monde entier s'engagent à financer des programmes et des initiatives de traitement soutenus par l'innovation afin de protéger plus d'un milliard de personnes vulnérables aux effets néfastes de ces maladies.

Pour faire avancer la lutte contre le paludisme, les dirigeants ont appelé à la réussite de la reconstitution de 18 milliards de dollars US du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme cette année, nécessaire pour sauver plus de 20 millions de vies et atteindre une réduction de 62 % des décès dus au paludisme d'ici 2026. En outre, les pays éligibles pour la lutte contre le paludisme se sont engagés à verser 2,18 milliards de dollars US de financement national en 2022 et 2023, avec de nouvelles augmentations prévues entre 2024 et 2026.

"Nous devons assurer la réussite de la reconstitution des ressources du Fonds mondial. Nous devons accélérer les progrès en matière d'innovation, d'intégration et de mobilisation des ressources et nous devons le faire maintenant", a déclaré le Dr Connie Karema, directeur général par intérim du Partenariat RBM pour mettre fin au paludisme. 

L'engagement et le leadership des jeunes étant essentiels pour mettre fin au paludisme, des jeunes du monde entier ont ajouté leur voix pour plaider en faveur d'une action accélérée dans le cadre de la campagne "Zero Malaria Starts with Me - Draw the Line Against Malaria". Sous la houlette de Chimamanda Ngozi, les jeunes ont remis une pétition aux dirigeants mondiaux les exhortant à prendre des mesures audacieuses pour faire du paludisme zéro une réalité. Christopher Getonga, président du End Malaria Council, Kenya, a également félicité la Fondation Ecobank pour sa contribution de 600 000 dollars dans le cadre de l'initiative" Zero Malaria Business Leadership", afin d'encourager la mobilisation des ressources nationales.

Sur le site MTN, le sommet a approuvé la déclaration de Kigali sur les maladies tropicales négligées, qui a galvanisé la volonté politique et les engagements financiers nécessaires à la réalisation de la feuille de route de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) sur les MTN (2021-2030). La Déclaration a permis d'obtenir plus de 1,4 milliard de dollars d'engagements financiers de la part des donateurs, des gouvernements des pays endémiques, des sociétés pharmaceutiques et des organisations à but non lucratif, avec des dons de 18 millions de comprimés et plus de 500 millions de dollars de produits de santé connexes.

En mémoire du Dr Mwelecele Malecela, ancien directeur du Département de lutte contre les maladies tropicales négligées de l'OMS, la Fondation Bill & Melinda Gates a annoncé un partenariat avec l'OMS pour aider au moins 40 femmes à tirer parti du mentorat, de la formation au leadership, des cours de renforcement des compétences et des possibilités de réseautage pour surmonter les obstacles et devenir des leaders dans l'élimination des MTN d'ici 2030. 

"LeDr Malecela ne s'est pas seulement engagée à mettre fin aux maladies négligées, elle a travaillé sans relâche pour atteindre les personnes qui sont le plus souvent négligées", a déclaré Melinda French Gates, coprésidente de la Fondation Bill & Melinda Gates.

Le sommet de Kigali a donné lieu à des discussions et à des approches de la gestion intégrée du paludisme et du site MTN centrées sur l'innovation et l'accès à de nouveaux outils et interventions, le financement durable et la mobilisation des ressources, ainsi que la gestion efficace des données et l'utilisation des ressources existantes. 

Le sommet étant terminé, il est temps de joindre le geste à la parole. L'OMS indique que les décès dus au paludisme ont été précédemment sous-estimés et que le fardeau du continent est plus lourd qu'on ne l'a dit, il est temps d'agir. Outre la déclaration de Kigali sur MTN et les appels à la reconstitution du Fonds mondial, les dirigeants africains doivent mobiliser de nouveaux partenariats et coalitions pour parvenir à l'élimination de la maladie, en mettant l'accent sur l'appropriation continue par les pays, l'engagement politique et la responsabilité pour accélérer les progrès vers le développement durable.

" Mais il nous reste encore beaucoup à faire. Veiller à ce que tous les pays africains mobilisent les ressources financières nationales nécessaires à des soins de santé de qualité est une priorité pour l'Union africaine et nos partenaires. Supposons qu'il y ait une chose que la pandémie nous ait appris. Dans ce cas, c'est qu'ensemble, par une action coordonnée et collaborative, nous pouvons faire plus", a conclu Son Excellence Paul Kagame, Président de la République du Rwanda.

La campagne de la Marche vers Kigali soutient les progrès réalisés lors du Sommet de Kigali et le leadership dont a fait preuve Son Excellence Paul Kagame, Président de la République du Rwanda. Pour avoir accueilli le Sommet de Kigali sur le paludisme et MTN et avoir rassemblé les efforts de collaboration entre les gouvernements, le secteur privé, la recherche, le monde universitaire et la société civile afin d'accélérer les actions visant à éliminer ces maladies évitables et traitables. Pour parvenir à un monde plus sain et plus sûr, exempt de paludisme et de MTN , il faudra des ressources financières, une gestion intégrée du paludisme et de MTN, et l'adoption d'approches inclusives qui ne laissent personne de côté, qu'il s'agisse des femmes, des jeunes, des personnes handicapées ou des personnes âgées. Enfin, l'élimination du paludisme et de MTN exigera que nous travaillions tous ensemble.

19 juillet 2022 - Les membres fondateurs de l'Alliance pour un traité avec l'Agence africaine des médicaments (AMATA), une alliance représentant les patients africains, le monde universitaire, la société civile et l'industrie, se félicitent de la décision du Conseil exécutif de l'UA de désigner le Rwanda comme pays qui accueillera le siège et le secrétariat de l'Agence africaine des médicaments (AMA). Nous félicitons le Rwanda pour cette étape importante.

C'est un moment historique pour réunir toutes les parties prenantes et co-créer une Agence africaine des médicaments qui renforcera véritablement la capacité des États parties et des communautés économiques régionales (CER) reconnues par l'UA à réglementer les produits médicaux afin d'améliorer l'accès à des produits médicaux de qualité, sûrs et efficaces sur le continent.

Au cours des premières étapes de l'autorisation du vaccin COVID-19, il était clair que l'Afrique avait besoin d'un organisme comme l'AMA pour coordonner et soutenir les États parties et les communautés économiques régionales afin d'évaluer et d'autoriser rapidement ces vaccins de manière cohérente et homogène. AMATA salue également l'AMA comme une mesure de préparation aux pandémies. 

Nous savons tous que trouver un bâtiment est différent d'en faire un foyer. Construisons ensemble cette nouvelle maison de la famille AMA. Nous appelons maintenant le reste de la famille des États membres de l'Union africaine qui n'ont pas encore ratifié et déposé leurs instruments du traité AMA à le faire de toute urgence afin que nous puissions profiter de l'élan actuel acquis avec cette étape majeure.

Nous demandons maintenant à l'UA de s'en assurer :

Nous avons un instrument de traité ratifié à l'unanimité - les 54 États membres doivent le ratifier et le déposer pour faire de nous une famille panafricaine de réglementation des médicaments AMA.

Des finances et des budgets suffisants sont établis et fixés rapidement pour cette nouvelle agence.

Veiller à ce que le conseil d'administration de l'AMA soit rapidement recruté et nommé et à ce que l'AMA soit doté des ressources humaines adéquates pour fonctionner comme prévu.

continuera à mettre en place et à renforcer des infrastructures réglementaires nationales solides dans tous les États membres de l'Union africaine et dans les communautés économiques régionales.

Le conseil d'administration de l'AMA doit mettre en place un cadre d'engagement avec les acteurs non étatiques et faire appel à toute l'expertise disponible dans les universités africaines, les organismes de recherche, l'industrie et le secteur privé, ainsi que les groupes communautaires et de patients, pour fournir des conseils techniques dans des domaines spécifiques.

S'adresser aux agences de développement international, aux partenaires tels que l'Union européenne et les banques internationales pour établir un modèle de financement durable et mis en œuvre pour assurer la stabilité à court et à long terme de l'Agence.

Le conseil d'administration de l'Agence africaine des médicaments doit reconnaître les patients comme des partenaires clés dans les structures de gestion et le développement de l'Agence et de ses cadres d'engagement des ANE. À l'instar du groupe de travail des patients et des consommateurs (PCWP) de l'Agence européenne des médicaments et du Patient Engagement Collaborative (PEC) de la FDA aux États-Unis, un groupe de travail panafricain des patients doit être mis en place. 

Le Ghana fait des progrès incroyables dans sa lutte contre le paludisme en lançant le Caucus Parlementaire sur le Paludisme. Le caucus vise à renforcer la collaboration et le plaidoyer en faveur des priorités nationales d'élimination du paludisme. La plateforme collaborera avec le Ministère de la Santé pour garantir une utilisation plus stratégique des données afin de déployer les outils nécessaires pour un impact maximal et assurer l'alignement des partenaires et l'implication des autres secteurs outre celui de la santé.

Le lancement du caucus parlementaire au Ghana, en juillet, s'inscrit dans le prolongement du lancement du mouvement " Zéro Palu ! Je m'engage " en 2019. Cette initiative appelle les gouvernements, les communautés et le secteur privé à mettre en œuvre toutes les actions nécessaires pour lutter contre cette maladie .

En dépit des progrès récents en matière de contrôle et de prévention, le paludisme reste un problème de santé publique important au Ghana. En 2021, le pays a enregistré plus de 5 millions de cas de paludisme et comptabilisé au moins 390 000 hospitalisations dues à cette maladie. 

Toutefois, le Ghana intensifie la lutte contre le paludisme en lançant récemment son Programme National de Lutte contre le Paludisme (PNLP) en 2021, qui vise à réduire la mortalité due au paludisme de 90 % et l'incidence des cas de paludisme de 50 % d'ici 2025. À l'appui du PNLP, le nouveau caucus interparlementaire unit les efforts d'élimination du paludisme du pays en se basant sur le cadre d'une approche unique de santé. Ce cadre reconnaît les intérêts partagés, fixe des objectifs communs et favorise le travail d'équipe au profit de la santé globale d'une nation.

La lutte contre le paludisme est une lutte qui doit être menée par tous à tous les niveaux, le gouvernement, les organismes donateurs, le personnel des services de santé, les partenaires dévoués, les organisations de la société civile, les chefs traditionnels et communautaires et les communautés. En tant que service, nous continuerons à travailler avec les parties prenantes et les partenaires pour mener des actions de plaidoyer en faveur d'une mobilisation accrue des financements nationaux et internationaux et, à fournir des conseils relatifs aux politiques et aux interventions appropriées en matière de lutte contre le paludisme.

Dr Patrick Kuma-Aboagye, Directeur Général du Service de Santé du Ghana

S'exprimant lors de l'inauguration du caucus, le Dr Nana Ayew Afriyie, Président de la Commission Parlementaire Spéciale sur la Santé, a déclaré : " Il y a un besoin urgent d'une appropriation et d'un leadership fermes et, d'une traduction de l'engagement politique en actions concrètes en vue de l'élimination du paludisme et nous avons montré un vif intérêt et un engagement avéré pour cette cause. "

Dans le cadre de l'engagement en faveur d'actions concrètes, un financement a également été approuvé pour la pulvérisation d'insecticide à effet rémanent dans les maisons - un outil indispensable au contrôle et à l'élimination du paludisme en ciblant les vecteurs - dans deux des dix-huit districts d'intervention.

Dans ses remarques finales, Bernard Okoe Boye, le Vice-Ministre de la Santé, a reconnu qu'il est important que le Ghana dirige lui-même et s'approprie la lutte contre le paludisme en son sein, ce qui constitue un élément capital dans la réduction de la charge du paludisme. Il a noté que le Ghana pourrait également passer de plus de cinq millions de cas confirmés de paludisme par an à zéro cas en améliorant les investissements et les efforts de prévention.

Il est important de maintenir la lutte contre le paludisme au rang de priorité nationale, d'augmenter les ressources nationales et d'intégrer la responsabilité du paludisme dans tous les secteurs et à tous les niveaux. Le Service de Santé du Ghana et le Programme National de Lutte contre le Paludisme sont prêts à aider et à mettre en place les stratégies nécessaires pour assurer un plaidoyer efficace qui aura un grand impact dans la lutte contre cette maladie et sur l'objectif global.

Le Vice-Ministre de la Santé

À propos de la Campagne " Zéro Palu ! Je m'engage "

"Zéro Palu ! Je m'engage" est une campagne panafricaine qui mobilise les communautés et leur donne les moyens de s'approprier la lutte pour mettre fin au paludisme. Nous traduisons en actions les mesures venant des dirigeants politiques, des représentants du secteur privé et des chefs communautaires destinées à accélérer la prévention et le traitement du paludisme et à sauver des vies. À ce jour, 24 pays ont lancé la campagne " Zéro Palu ! Je m'engage ", et d'autres sont sur le point de la rejoindre.

Le Ghana fait des progrès incroyables dans sa lutte pour éliminer le paludisme en lançant le Caucus parlementaire sur le paludisme. Le caucus, composé de parlementaires de la majorité et de l'opposition, cherche à renforcer la collaboration et le plaidoyer en faveur des priorités nationales d'élimination du paludisme. La plateforme collaborera avec le ministère de la santé pour assurer une utilisation plus stratégique des données afin de déployer des outils pour un impact maximal et assurer l'alignement des partenaires et l'engagement des secteurs au-delà de la santé.

Le lancement du groupe parlementaire en juillet s'inscrit dans le prolongement du lancement par le Ghana, en 2019, de la campagne "Zéro paludisme, ça commence par moi", qui appelle chacun, des chefs de village aux musiciens, en passant par les maires, les PDG, les journalistes, les artistes et les célébrités, les présidents et les parlementaires, à s'engager personnellement à intensifier la lutte contre la maladie.

Le paludisme reste un problème de santé publique important au Ghana malgré les progrès récents des interventions de contrôle et de prévention. En 2021, on a recensé 5 millions de cas de paludisme, dont au moins 390 000 admissions à l'hôpital pour cause de paludisme.

Toutefois, le Ghana intensifie la lutte contre le paludisme. Le programme national de lutte contre le paludisme (NMCP) a récemment lancé son plan stratégique national (2021-2025), qui vise à réduire la mortalité due au paludisme de 90 % et l'incidence des cas de paludisme de 50 % d'ici 2025. À l'appui du PNLP, le nouveau groupe interparlementaire soutient les efforts d'élimination du paludisme déployés par le pays sur la base du cadre d'une approche unique de la santé. Ce cadre reconnaît les intérêts partagés, fixe des objectifs communs et favorise le travail d'équipe au profit de la santé globale d'une nation.

La lutte contre le paludisme est une lutte qui doit être menée par tous à tous les niveaux, le gouvernement, les organismes donateurs, les agents des services de santé, les partenaires dévoués, les organisations de la société civile, les chefs traditionnels et communautaires et les communautés. En tant que service, nous continuerons à travailler avec les parties prenantes et les partenaires pour mener des actions de plaidoyer en faveur d'une mobilisation accrue des financements nationaux et externes et fournir des conseils concernant les politiques et les interventions appropriées en matière de lutte contre le paludisme.

Dr Patrick Kuma-Aboagye, directeur général du service de santé du Ghana.

S'exprimant lors de l'inauguration du caucus, le Dr Nana Ayew Afriyie, président de la commission parlementaire spéciale sur la santé, a déclaré : "Il existe unbesoin urgent d'appropriation, de leadership et de traduction de l'engagement politique en actions tangibles pour l'élimination du paludisme et nous avons montré un vif intérêt et un engagement établi pour ce caucus."

Dans le cadre de l'engagement en faveur d'actions concrètes, un financement a également été approuvé pour la pulvérisation d'insecticide à effet rémanent à l'intérieur des habitations - un outil essentiel pour contrôler et éliminer le paludisme en ciblant les vecteurs - dans deux des dix-huit districts concernés.

Dans ses remarques finales, Bernard Okoe Boye, le vice-ministre de la santé, a reconnu l'importance pour le Ghana d'une réponse au paludisme qui soit dirigée par le pays et qui lui appartienne en tant que pilier essentiel de la réduction de la charge du paludisme. Il a noté que le Ghana pourrait également passer de plus de cinq millions de cas confirmés de paludisme par an à zéro cas en améliorant les investissements et les efforts de prévention.

Il est essentiel de faire de l'éradication du paludisme une priorité nationale, d'augmenter les ressources nationales et d'intégrer la responsabilité du paludisme dans tous les secteurs et à tous les niveaux. Le service de santé du Ghana et le programme de lutte contre le paludisme sont prêts à aider à mettre en place les stratégies nécessaires pour assurer un plaidoyer efficace qui aura un grand impact dans la lutte contre cette maladie et vers l'objectif global.

Le vice-ministre de la santé a déclaré

À propos du mouvement "Zéro paludisme, ça commence par moi". 

Zero Malaria Starts with Me est une campagne panafricaine qui mobilise les communautés et leur donne les moyens de s'approprier la lutte contre le paludisme. Elle vise à inciter les dirigeants politiques, du secteur privé et des communautés à agir pour accélérer la prévention et le traitement du paludisme et sauver des vies. À ce jour, 24 pays ont lancé la campagne "Zero Malaria Starts with Me" et d'autres se préparent à la rejoindre. 

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