À la veille du Sommet de Kigali sur le paludisme et les MTN, organisé en marge de la 26ème rencontre des chefs de gouvernement du Commonwealth (CHOGM), Speak Up Africa organisait une discussion [un débat ouvert] Twitter sur le thème  "Comment éliminer le paludisme et les MTN en Afrique". À travers les échanges, ont été mises les organisations de la société civile, notamment celles impliquées dans la campagne « En Marche" vers Kigali », et l’importance d'intégrer davantage les programmes relatifs aux maladies tropicales négligées (MTN) et au paludisme dans les services de santé.

Lors de cette discussion, Yacine Djibo, Directrice Exécutive de Speak Up Africa, a rejoint les représentants de la société civile, de la santé mondiale et du secteur privé dont : Salomon Dopavogui,Directeur de Jeunesse Secours ; Moses Sorie Kodah, Directeur de NAYE ; Zadok Kwame Gyesi, journaliste au sein de Graphic Online ; Dr. Odry Fifonsi Agbessi, Présidente de VIA-ME et Elisa Desbordes-Cisse, Directrice des Opérations au sein de Ecobank Foundation pour échanger sur cet enjeu sanitaire majeur. Lors de la discussion, tous ont souligné la nécessité de réaffirmer les engagements pris pour mettre fin à ces maladies traitables qui causent de multiples souffrances et accroient le niveau de pauvreté de milliards de personnes.

L'échéance des objectifs de développement durable (ODD) approchant à grands pas, les panélistes ont suggéré d’établir des partenariats plus efficaces entre les gouvernements, la société civile et le secteur privé. En outre, ils ont appelé à la reconstitution du Fonds mondial et ont exhorté le gouvernement [lequel] d’augmenter les dépenses et les engagements en faveur d'une approche intégrée de l'élimination du paludisme et des MTN.

Zadok Kwesi a tweeté :

" Nous devons combiner les efforts entre les secteurs, les pays et les compétences. La campagne " En Marche vers Kigali " s'appuie sur les campagnes #NonAuxMTN et #ZeroPaluJeMEngage pour encourager collectivement l'engagement nécessaire à l'élimination du paludisme et des MTN avant l'échéance des ODD en 2030. "

Yacine Djibo a tweeté :

" Le Sommet de Kigali est une occasion unique pour les dirigeants du monde entier d’accélérer l’action pour éliminer le paludisme et les MTN. En réapprovisionnant le Fonds mondial d'un minimum de 18 milliards de dollars, il a été estimé que les pays et les partenaires pourraient réduire de 62% le nombre de décès causés par le paludisme. "

Au cours de la discussion, les panélistes ont expliqué comment les activités [les actions] en cours en Guinée, en Côte d'Ivoire, au Sénégal, au Burkina Faso, au Ghana, au Bénin, au Niger et en Ouganda contribuaient à lutter contre le paludisme et les MTN. Ces activités [actions] favorisent l'engagement communautaire et incluent des campagnes de sensibilisation et formation de jeunes leaders afin qu’ils contribuent à la défense de la santé, auxquelles diverses célébrités participent pour accroitre la portée du message.

Elisa Desbordes-Cisse a tweeté :

" Nous avons lancé l'initiative " Zéro Palu ! Les Entreprises s’engagent ", à laquelle nous avons contribuée à hauteur de 120 000 dollars au Bénin, au Burkina Faso, au Ghana, au Sénégal et en Ouganda. Nous continuons à encourager d'autres entreprises du secteur privé à rejoindre cette initiative ".

Salomon Dopavogui a tweeté :

" En Guinée, huit MTN sont endémiques. Pour lutter contre ces fléaux qui constituent un obstacle au bien-être, à l'éducation et au développement économique, nous mettons nécessairement plus d'accent sur la distribution massive de médicaments et de moustiquaires. "

Le panel a appelé à des initiatives plus significatives pour s'assurer que ces maladies ne pèsent pas sur les générations futures, comme l'adoption d'approches inclusives de genre et l'implication des jeunes pour mener le combat pour de l'élimination de ces maladies. 

Le Dr Odry Fifonsi Agbessi a tweeté :

" Nous devons adopter une approche inclusive pour identifier, mettre en œuvre, suivre et évaluer les projets et programmes de lutte contre le paludisme et les MTN tout en tenant compte du genre et des besoins spécifiques de la population (personnes à mobilité réduite, jeunes hommes et femmes, personnes âgées). "

Moses Sorie Kodah a tweeté :

" Les jeunes sont les acteurs du changement et peuvent accélérer l'action pour éliminer le #paludisme & les #MTN. Nous formons des jeunes défenseurs et, dans le cadre de la campagne #ZéroPalu, nous travaillons avec des artistes de premier plan, notammenten Sierra Leone, pour produire de la musique afin de sensibiliser au paludisme. "

Toutes les deux minutes, un enfant meurt du paludisme. Le continent enregistre plus de 90 % des cas de décès dus au paludisme dans le monde et porte plus de 40 % de la charge mondiale des Maladies Tropicales Négligées (MTN). Le Sommet de Kigali est une occasion historique pour les dirigeants du monde de réaffirmer leurs engagements à mettre fin au paludisme et aux MTN.

En Marche vers Kigali, une campagne menée par un groupe, aux vues communes, d'organisations de la société civile de toute l'Afrique et appuyée par Speak Up Africa, a mobilisé le soutien de plus de 300 signataires. La campagne exhorte les dirigeants mondiaux à donner la priorité à l'éradication du paludisme et des Maladies Tropicales Négligées (MTN) lors du sommet de Kigali, qui se tient aujourd'hui, parallèlement à la réunion des Chefs de Gouvernement des pays du Commonwealth (CHOGM).

Ces maladies affectant de manière disproportionnée les membres vulnérables de la société et ayant un impact négatif sur le développement économique et social de l'Afrique, la campagne En Marche vers Kigali vise à attirer l'attention du monde entier sur la nécessité d'accélérer les actions visant à éradiquer le paludisme et les MTN sur le continent. 

Toutes les deux minutes, un enfant meurt du paludisme. Le continent enregistre plus de 90 %  des cas de décès dus au paludisme dans le monde et porte plus de 40 % de la charge mondiale des cas de MTN se trouvent en Afrique. Les efforts visant à éradiquer ces maladies sont étouffés par des systèmes de santé inadéquats et un financement limité des programmes, ainsi que l’intérêt et la priorité limités accordés à la santé au niveau mondial et régional. 

Le Sommet de Kigali représente une occasion historique pour les dirigeants mondiaux de réaffirmer leur engagement à mettre fin à ces maladies et, aux souffrances et misères indicibles qu'elles infligent à des milliards de personnes. A travers la campagne En Marche vers Kigali, nous appelons à la mobilisation des ressources nationales afin d'accroitre et de pérenniser les ressources, en harmonie avec les exigences de cofinancement du Fonds Mondial, soit un total de 18 milliards de dollars US nécessaire pour permettre la mise en place de systèmes de santé résilients et durables au plan mondial.

" La campagne En Marche vers Kigali reconnaît la force du Sommet de Kigali qui a permis de réunir les principaux décideurs afin d'attirer l'attention mondiale sur le paludisme et les MTN. Ces maladies sont entièrement traitables et évitables, mais elles constituent toujours un obstacle majeur au développement économique et social en Afrique, touchant les populations les plus marginalisées. "

Yacine Djibo, fondateur et directeur exécutif de Speak Up Africa.

La campagne appelle également à un regain d'intérêt pour l'intégration du contrôle et de l'éradication du paludisme et des MTN. Les solutions multi-maladies peuvent potentiellement améliorer l'efficacité du financement des systèmes de santé grâce à des possibilités d'intégration existantes auxquelles se référer. Par exemple, le Programme National de Lutte Contre le Paludisme du Sénégal rationalise les efforts et les coûts en utilisant sa plateforme pour collecter des données sur les deux maladies.

La campagne "March to Kigali" s'appuie sur les partenariats et plateformes existants des campagnes "No To MTN " et "Zero Malaria Starts with Me" et vise à obtenir des engagements de la part des parties prenantes nationales et infranationales pour mettre fin à ces épidémies d'ici 2030 dans le cadre des objectifs de développement durable (ODD). Elle comprend l'engagement politique, l'engagement du secteur privé, de la société civile et de la jeunesse. Les organisations de la société civile (OSC) de Guinée, de Côte d'Ivoire, du Sénégal, du Burkina Faso, du Ghana, du Bénin et du Niger mènent la charge en sensibilisant le public et en s'engageant politiquement à éliminer le paludisme et MTN. 

En Sierra Leone, douze artistes de renom ont lancé " Malaria e Don Wan Dae Na Mi Han ", un clip vidéo sur la prévention et le traitement du paludisme. Les agents de santé communautaires de Sierra Leone ont également reçu une formation pour être la première ligne de défense contre ces maladies, et plus de 100 000 kits de dépistage rapide du paludisme ont été distribués au Burkina Faso. En outre, grâce à l'initiative " Lines of Impact ", la campagne travaille avec des journalistes africains du Bénin, du Burkina Faso, du Ghana, du Nigeria, du Sénégal et du Togo pour développer des articles de qualité sur MTN et le paludisme.

" Les médias accordent peu d'attention aux maladies tropicales négligées. Les médias de masse peuvent jouer un rôle important en faisant circuler l’information, en influençant le comportement du public et, en fin de compte, en freinant la propagation des maladies... "

Dr Charity Binka, Secrétaire Exécutive du Réseau Africain de Recherche sur les Médias et le Paludisme (AMMREN) et responsable nationale de la campagne Marche vers Kigali au Ghana.

Plus de 300 organisations locales et de la société civile, des médias et des particuliers sur tout le continent ont signé l'appel à l'action de la Marche vers Kigali, démontrant ainsi l'incroyable engagement au niveau national et continental pour mettre fin à ces maladies.

23 juin 2022 (Kigali, Rwanda)

La lettre ouverte de la campagne Marche vers Kigali, une coalition de la société civile soutenue par plus de 300 signataires sympathisants, exhorte les dirigeants du monde mais surtout ceux du continent africain présents au Sommet de Kigali sur le paludisme et les maladies tropicakles négligées (MTN), à accélérer les efforts pour éradiquer ces maladies entièrement traitables et évitables. Il est moins de 10 pour les objectifs mondiaux de développement durable (ODD) devront être atteints, il est donc grand temps d’agir.

Les systèmes de santé en Afrique sont confrontés à d'importantes difficultés, notamment le manque de ressources humaines, une faible allocation des ressources à la santé, un mauvais entretien des infrastructures du système de santé et un manque de volonté politique. Ces difficultés touchent de manière disproportionnée les membres les plus vulnérables de notre société et constituent un obstacle important au développement économique et social de l'Afrique. Le paludisme et les maladies tropicales négligées (MTN) contribuent à l’intensification de ces difficultés. Cependant au niveau de la santé mondiale, le manque de mobilisation accordées à ces maladies continuent d'étouffer les efforts visant à éradiquer ces maladies traitables et évitables de nos jours. 

Les données sanitaires montrent que l'Afrique supporte plus de 40 % de la charge mondiale des MTN qui touchent 1,5 milliard de personnes. En ce qui concerne le paludisme, le continent compte également plus de 90% des décès dus au paludisme dans le monde. En outre, 79 % des pays africains sont co-endémiques pour au moins 5 MTN, un groupe diversifié de 20 affections. Le paludisme tue un enfant toutes les deux minutes, avec au moins 80% des décès parmi les enfants de moins de cinq ans. La pandémie de la COVID-19 a aggravé cette situation désastreuse, l' Organisation Mondiale de la Santé (OMS) attribuant l’augmentation des cas de paludisme et de décès en 2020 aux perturbations dues à la pandémie et aux pressions supplémentaires sur les systèmes de santé. Ces deux maladies peuvent également inverser les progrès réalisés dans la lutte contre d'autres maladies, comme le VIH/SIDA et la tuberculose, qui constituent déjà un lourd fardeau pour le continent.

Dans ce contexte, nous avons lancé la campagne Marche vers Kigali avec l’appui de Speak Up Africa lors de la Journée mondiale de la Santé en mars 2021. Cette campagne, menée par des organisations de la société civile de même sensibilité à travers l'Afrique, et soutenue par plus de 300 autres organisations de la société civile, des médias et des particuliers, exige que nos dirigeants accordent la priorité à l'éradication du paludisme et des MTN. Cet appel à l'action s'inscrit dans le cadre du Sommet de Kigali sur le paludisme et les MTN, qui se tient cette année parallèlement à la réunion des Chefs de Gouvernement des Pays du Commonwealth (CHOGM) le 23 juin 2022.

La Marche vers Kigali vise à susciter l'engagement des politiques, du secteur privé, de la société civile et de la jeunesse, et à obtenir la participation des parties prenantes nationales et infranationales pour mettre fin à ces maladies traitables d'ici 2030, conformément aux ODD. En outre, nous voulons voir une mobilisation effective des 18 milliards de dollars américain afin de permettre au Fonds Mondial mettre en place un système résilients et durables au niveau mondial. 

Étant donné que ces maladies touchent tout le monde en Afrique, la campagne Marche vers Kigali vise également les pays d'Afrique non membres du Commonwealth, tels que la Guinée, le Sénégal, le Bénin et le Burkina Faso. La campagne panafricaine a connu une croissance organique grâce aux partenariats et plateformes des mouvements " Non à MTN " et " Zero Palu ! Je m'engage ", dont l’objectif commun est de mettre fin aux effets néfastes de ces maladies traitables sur le continent. 

Les organisations de tout le continent ont fait des progrès incroyables en matière de sensibilisation et d'engagement du public à l'égard du paludisme et des MTN en rassemblant les communautés pour une action collective et en amenant la société à formuler ses demandes et exprimer ses préoccupations aux niveaux local, national, régional et international. En outre, des activités au niveau continentale, telles que des campagnes médiatiques, des ateliers et des formations pour les agents du secteur de la santé, ainsi que des dons de kits de dépistage rapide du paludisme, ont permis d'attirer l'attention au niveau local et mondial afin d'accélérer les actions visant à éradiquer ces maladies évitables et traitables en Afrique. 

Cependant, les ODD devant être atteints dans moins de 10 ans, nous pensons que le moment est venu pour les dirigeants mondiaux présents au Sommet de Kigali de s'engager à prendre des mesures et accélérer leur mise en œuvre afin d’éradiquer le paludisme et les MTN, et à prioriser la mobilisation des ressources nationales pour réaliser la feuille de route 2030 de l'OMS sur les MTN sur MTN.

Nous croyons fermement que les actions accélérées devraient également se concentrer sur l'intégration des programmes et initiatives de contrôle et d'éradication du paludisme et des MTN. Parmi les diverses pressions exercées sur nos systèmes de santé, les solutions multi-maladies peuvent améliorer l'efficacité du financement des systèmes de santé sur le continent, grâce à des opportunités d'intégration ou de convergence des interventions déjà existantes. En Afrique de l'Ouest, le Programme National de Lutte contre le Paludisme du Sénégal démontre cette intégration en rationalisant les efforts et les coûts de collecte de données sur les MTN et le paludisme. 

Nous arrivons au Sommet de Kigali après 13 mois de campagne, avec le soutien indéfectible de plus de 300 organisations de la société civile et des personnes qui ont également signé l'appel à l'action de la campagne Marche vers Kigali pour donner la priorité à la lutte visant à ralentir et prévenir la propagation des MTN et du paludisme en Afrique. Nous appelons les gouvernements, les organisations de la société civile et le secteur privé à travailler ensemble pour la mise en œuvre de toutes ces actions nécessaires pour protéger les Africains des MTN et du paludisme.


Signé

Mercredi 25 mai 2022, Abidjan - Un mois avant le Sommet de Kigali sur les maladies tropicales négligées et le paludisme, un atelier s'est tenu à Abidjan pour accroître la synergie entre les acteurs impliqués dans la lutte contre le paludisme et les maladies tropicales négligées (MTN) en Côte d'Ivoire.

Accueilli par l'ASAPSU (Association de Soutien à l'Autopromotion Sanitaire Urbaine), cet atelier a réuni plusieurs acteurs clés, dont des représentants de Save The Children, du ROLPCI (Réseau des organisations de lutte contre le paludisme en Côte d'Ivoire), CGECI (la Confédération Générale des Entreprises de Côte d'Ivoire), l'Assemblée Nationale de Côte d'Ivoire et le Ministère de la Santé pour coordonner les actions des partenaires et renforcer la mobilisation des fonds pour la lutte contre ces maladies évitables.

Le 7 avril 2021, un groupe d'organisations de la société civile de plusieurs pays d'Afrique de l'Ouest, ainsi que l'organisation à but non lucratif Speak Up Africa, ont lancé la campagne "March to Kigali". Cette campagne s'appuie sur les partenariats et les plateformes existants des campagnes "Say No to MTN" et "Zero Malaria Starts with Me", et vise à encourager les engagements nécessaires pour parvenir à l'élimination de ces maladies d'ici 2030, comme le prévoient les Objectifs de développement durable (ODD).

Les maladies tropicales négligées (MTN) et le paludisme touchent de manière disproportionnée les populations les plus pauvres et constituent un obstacle majeur au développement économique et social au niveau international. Au niveau mondial, 1,5 milliard de personnes souffrent de MTN, dont 39% en Afrique, et au moins 5 MTN sont co-endémiques dans 79% des pays africains. En ce qui concerne le paludisme, le nombre de cas en 2020 a été estimé à 241 millions et le nombre de décès à 627 000, dont 95% en Afrique, avec 80% de la mortalité chez les enfants de moins de cinq ans. 

Lors du premier panel, l'honorable Charles Lopez, représentant de l'Assemblée nationale de Côte d'Ivoire, a expliqué qu'il n'existe pas de loi spécifique sur le paludisme et MTN, mais qu'en 2019, une loi d'orientation de la politique de santé a été adoptée pour aider à la mise en place d'infrastructures adaptées aux besoins des communautés.

Le deuxième panel, animé par le Dr Kassi Manassé de Save the Children et M. Agui Zadi de ROLPCI, a mis en lumière les difficultés rencontrées par les acteurs de la lutte contre le paludisme et MTN. Pour le Dr Kassi, malgré les efforts déployés par le Ministère de la Santé, pour réussir dans la lutte contre le paludisme, plusieurs défis doivent être relevés : 

M. Agui Zadi du ROLPCI (Réseau des organisations de lutte contre le paludisme en Côte d'Ivoire) a expliqué que son organisation a été créée pour répondre à un besoin de coordination des activités de lutte contre le paludisme au niveau communautaire. Il s'est félicité du soutien du Fonds mondial, principal bailleur de fonds de la lutte contre le paludisme, et a rappelé l'urgence de respecter les engagements pris par nos gouvernements de se battre pour ce qui compte.

La CGECI (Confédération Générale des Entreprises de Côte d'Ivoire), représentée par M. N'Dri, a assuré son implication concrète dans la lutte contre le paludisme en assurant la prise en charge des malades dans les centres de santé des entreprises.

Plusieurs recommandations ont été faites aux principaux acteurs, à savoir les gouvernements, les chefs d'État et le Fonds mondial, afin d'intensifier la lutte contre le paludisme et MTN pour réussir.

Cet atelier utile s'est terminé par les mots de clôture de l'honorable Charles Lopez, qui a réitéré la volonté de son institution de soutenir la lutte, suivi par le Dr Kassi qui a remercié et encouragé les acteurs avant que le Dr Lath Claudine de l'ASAPSU ne clôture l'atelier au nom de Mme Navigue, présidente du conseil d'administration de l'ASAPSU.

Rejoignez la campagne de la Marche vers Kigali et signez l'appel à l'action ici https://www.speakupafrica.org/fr/program/march-to-kigali/.

Dans le cadre de la campagne " En Marche vers Kigali ", Speak Up Africa en partenariat avec le Programme National de Lutte contre les MTN (PNLMTN), le Programme National de Lutte contre le Paludisme (PNLP) et l'ONG Jeunesse-Secours a officiellement lancée ce vendredi 1er avril 2022. La cérémonie a été présidée par le ministre de la santé et de l'hygiène Dr Mamadou Pathé Diallo.

La campagne " En Marche vers Kigali " a été initiée en avril 2021 à la faveur de la préparation du sommet des chefs de gouvernement du Commonwealth à Kigali reporté pour raison du COVID-19. Elle contribuera aux efforts sous régionaux (Afrique de l'Ouest et du centre) de plaidoyer et de communication visant à renforcer l'engagement politique et à augmenter les ressources nationales pour les MTN et le paludisme.

Plus précisément les objectifs de la campagne sont : accroitre la sensibilisation et l'engagement du public sur les MTN et le paludisme en Afrique anglophone et francophone, encourager l'adoption de la campagne au niveau national, avec les Osc à sa tête des efforts, etc.

En Guinée, il s'agira d'accroitre ou maintenir l'engagement politique en faveur du contrôle et de l'élimination des maladies tropicales négligées ( MTN), plaider pour le décaissement effectif de la ligne budgétaire consacrée aux MTN et au paludisme, renforcer les capacités de plaidoyer et de communication pour galvaniser et soutenir les champions dans la lutte contre les MTN et le paludisme.

" les campagnes vers kigali, la campagne Non aux MTN et zéro palu je m'engage consistent à faire des activités de plaidoyers pour obtenir et maintenir un engagement politique, un engagement du secteur privé et un engagement de la société dans la lutte contre le paludisme et les maladies tropicales négligées ".

Professeur Naby Moussa Baldé, directeur national de l'épidémiologie et de la lutte contre la maladie

Salomon Dopavogui, directeur exécutif de l'ONG jeunesse secours et vice-président de la coalition non aux MTN quant à lui a réitéré l'engagement des ONG à accompagner le gouvernement dans la lutte contre les MTN :

" les organisations de la société civile guinéennes dont figure en tête de proue ( Jeunesse Secours, UDEC et santé plus) restent résolument engagées à accompagner l'État guinéen et les communautés à la base afin de se débarrasser des MTN et conserver leurs places d'OSC leaders en Afrique dans le domaine de la lutte contre les MTN ".

En présidant au lancement de cette campagne, le ministre de la santé et de l'hygiène publique a déclaré que :

" La campagne en marche vers Kigali cadre parfaitement avec notre politique sanitaire. La lutte contre les MTN et le paludisme n'est pas l'apanage du seul département de la santé. Elle requiert une synergie d'actions de toutes les forces. Le Gouvernement Guinéen maintient sans relâche la lutte contre le paludisme et les MTN parmi les priorités nationales et ne ménagera aucun effort pour le déploiement de toutes les ressources nécessaires afin d'atteindre les objectifs nationaux. Nous devons ainsi poursuivre cette lutte malgré ce contexte difficile en renforçant nos stratégies et en mutualisant nos efforts avec l'appui de tous les acteurs. Nous encourageons vivement la collaboration multisectorielle qui nécessite l'implication des communautés, de la société civile, du secteur privé et des partenaires au développement ".

" La Guinée lance cette campagne sous le thème ''Zéro palu je m'engage et Non aux MTN'' dans le cadre de la mutualisation des activités de lutte contre ces deux maladies. Le Gouvernement Guinéen maintient sans relâche la lutte contre le paludisme et les MTN parmi les priorités nationales et ne ménagera aucun effort pour le déploiement de toutes les ressources nécessaires afin d'atteindre les objectifs nationaux " a conclu le ministre Dr Mamadou Pathé Diallo.

Postulez en ligne :

  • Taille max. des fichiers : 64 MB.
  • Taille max. des fichiers : 64 MB.
  • Ce champ n'est utilisé qu'à des fins de validation et devrait rester inchangé.