Dans le cadre de la 3e édition d'Africa Santé Expo, Speak Up Africa et la Fondation Ecobank organisent le 2 décembre une table ronde sur l'initiative "Zero Malaria Business Leadership". Africa Santé Expo est le rendez-vous annuel du secteur de la santé en Afrique et réunit les acteurs africains et internationaux de la santé du 1er au 3 décembre 2022 à Abidjan, Côte d'Ivoire.

Le thème de cette table ronde est "Fighting for What Matters : Leçons apprises, succès et prochaines étapes de l'initiative "Zero Malaria Business Leadership"" et c'est l'occasion de souligner le rôle important que joue le secteur privé dans l'élimination de cette maladie évitable et traitable. Parmi les intervenants figureront des représentants de la Fondation Ecobank, de Canal + Sénégal, de l'Univers Bio Médical du Burkina Faso et un représentant du Parlement béninois. 

Selon le dernier rapport de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), malgré les efforts et les progrès réalisés ces dernières années, le paludisme reste une menace pour les populations du monde entier, causant plus de 627 000 décès en 2020, notamment en Afrique subsaharienne où surviennent 96 % des cas. Dans certains pays africains, le paludisme a un impact considérable sur la croissance du PIB, pouvant aller jusqu'à 1,3 %, et fait peser une lourde charge sur les entreprises du secteur privé. La maladie, par le biais de l'absentéisme des employés, de la réduction de la productivité et de l'augmentation des coûts des prestations, continue d'affecter les bénéfices des entreprises à travers le continent africain et au-delà. 

La participation du secteur privé à l'élimination du paludisme peut stimuler les objectifs nationaux en mobilisant davantage de partenaires et de ressources. Il est dans l'intérêt des entreprises du secteur privé de prendre part aux efforts nationaux de lutte contre le paludisme, car une population en bonne santé favorise le développement de l'économie du pays et permet au secteur privé de fonctionner efficacement.

" En Afrique, le secteur privé est un allié indispensable dans la lutte contre le paludisme. Le groupe Ecobank s'efforce, par le biais de l'initiative Zero Malaria Business Leadership, de mobiliser les entreprises pour qu'elles soutiennent les efforts nationaux visant à éliminer le paludisme. "

Paul-Harry Aithnard, Directeur Exécutif Régional, Afrique de l'Ouest Francophone & Directeur Général Ecobank Côte d'Ivoire

Les efforts conjoints de toutes les parties prenantes engagées sont essentiels pour permettre, entre autres, une meilleure mobilisation des ressources afin d'atteindre l'objectif d'élimination du paludisme d'ici 2030.

" Nous avons tous un rôle à jouer pour parvenir à éliminer le paludisme en Afrique. L'engagement de toutes les composantes de la société est une étape essentielle pour mettre fin à la maladie d'ici 2030. "

Yacine Djibo, Directeur Exécutif de Speak Up Africa

La réduction de la transmission du paludisme est une réalité, mais l'élimination est un défi que l'Afrique doit relever si l'on veut mettre fin à cette maladie sur le continent.

" Pour éliminer le paludisme, nous devons faire en sorte que la maladie soit perçue comme la menace qu'elle représente réellement. Le secteur privé et les médias ont un rôle important à jouer dans la mobilisation des ressources nécessaires à son élimination. "

conclut Maimouna Tounkara, responsable de la communication à Canal + Sénégal
Dans le cadre de la 3ème édition d'Africa Santé Expo, Speak Up Africa et la Fondation Ecobank organisent une table ronde le 2 décembre autour de l'initiative " Zéro Palu ! Les entreprises s'engagent ". Africa Santé Expo est le rendez-vous annuel du secteur de la santé en Afrique et réunit les acteurs africains et internationaux sur la problématique de la santé du 1er au 3 décembre 2022 à Abidjan, en Côte d'Ivoire.

Le thème de cette table ronde : " Lutter pour ce qui compte : les leçons apprises, succès et prochaines étapes de l'initiative " Zéro Palu ! Les entreprises s'engagent " " est l'occasion de mettre en exergue le rôle important que joue le secteur privé dans l'élimination de cette maladie pourtant évitable et traitable. Parmi les intervenants, seront présents les représentants de la Fondation Ecobank, Canal + Sénégal, Univers Bio Médical du Burkina Faso et un représentant du Parlement béninois. 

Selon le dernier rapport de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), malgré les efforts et les progrès enregistrés ces dernières années, le paludisme demeure une menace pour les populations du monde entier, causant plus de 627 000 décès en 2020 notamment en Afrique subsaharienne où l'on compte 96% des cas. Dans certains pays africains, le paludisme impacte considérablement la croissance du PIB jusqu'à environ 1,3% et fait peser une lourde charge sur les entreprises du secteur privé. La maladie, par le biais de l'absentéisme des employés, de la baisse de la productivité et de l'augmentation des coûts des prestations, continue d'affecter les bénéfices des entreprises à travers le continent africain et au-delà. 

La participation du secteur privé à l'élimination du paludisme peut dynamiser les objectifs nationaux en mobilisant davantage de partenaires et de ressources. Les entreprises du secteur privé ont donc tout intérêt à participer aux efforts nationaux de lutte contre le paludisme car une population en bonne santé favorise le développement de l'économie du pays et permet au secteur privé d'évoluer efficacement.

" En Afrique, le secteur privé est un allié indispensable pour lutter contre le paludisme. Le Groupe Ecobank œuvre à travers l'initiative " Zéro Palu ! Les entreprises s'engagent " pour mobiliser les entreprises pour soutenir les efforts nationaux pour l'élimination du paludisme. "

Paul-Harry Aithnard, Directeur exécutif régional, Afrique de l'Ouest Francophone & Directeur général Ecobank Côte d'Ivoire.

Des efforts menés conjointement par toutes les parties prenantes engagées est essentiel pour permettre notamment de renforcer la mobilisation des ressources pour atteindre l'objectif d'élimination du paludisme d'ici 2030.

" Nous avons tous un rôle à jouer pour atteindre l'élimination du paludisme en Afrique. L'engagement de tous les secteurs de la société est une étape déterminante pour mettre fin à la maladie d'ici 2030. "

Yacine Djibo, Directrice Exécutive Speak Up Africa

La réduction de la transmission du paludisme est une réalité pourtant l'élimination représente un défi auquel l'Afrique doit faire face si on veut mettre fin à la maladie sur le continent.

" Pour éliminer le paludisme, nous devons nous assurer que cette maladie est considérée comme la menace qu'elle représente vraiment. Le secteur privé et les médias ont un rôle important à jouer pour mobiliser les ressources nécessaires pour l'éliminer. "

Maimouna Tounkara, Responsable Communication Canal + Sénégal.
Le Ministère de la Santé et de l'Action sociale représenté par son Directeur de cabinet M. Alphonse Ousmane Thiaw a procédé ce jeudi 17 novembre à la validation de trois importants plans nationaux dont le Plan National de Plaidoyer élaboré avec l'appui de Speak Up Africa. Ces plans devront permettre d'accélérer l'élimination du paludisme qui reste un véritable problème de santé publique en Afrique et au Sénégal en particulier. 

Selon le Programme National de Lutte contre le Paludisme (PNLP), le nombre de cas confirmés de paludisme a considérablement augmenté entre 2020 et 2021 passant de 445 313 cas à 536 850 cas, soit une augmentation de 20,56%.

Pour atteindre l'objectif d'élimination du paludisme à l'horizon 2030, le Ministère de la Santé et de l'Action sociale à travers le PNLP a élaboré trois plans nationaux à savoir : le plan de plaidoyer pour l'élimination du paludisme, le plan d'accélération vers l'élimination, et le plan de gestion des résistances des vecteurs aux insecticides pour la période de 2022-2025. 

Le Plan National de Plaidoyer a été élaboré le 20 mai 2022 en vue d'atteindre les objectifs de mobilisation des ressources pour l'élimination du paludisme . Il a été élaboré dans le cadre de la campagne " Zéro Palu ! Je m'engage " lancée en 2014 au Sénégal en collaboration avec les ONG PATH et Speak Up Africa puis à l'échelle continentale par la Commission de l'Union Africaine et le partenariat RBM pour en finir avec le paludisme. Cette campagne porte sur trois principaux axes : l'engagement politique, l'engagement du secteur privé et l'engagement communautaire.

" L'efficacité du plan national de plaidoyer permettra de renforcer la mobilisation des ressources pour appuyer le PNLP à atteindre l'objectif d'élimination du paludisme d'ici 2030. Je réitère mes félicitations à l'ensemble des acteurs engagés pour les efforts menés conjointement. "

Alphonse Ousmane Thiaw, Directeur de cabinet du Ministère de la Santé et de l'Action sociale.

Alphonse Ousmane Thiaw, Directeur de cabinet du Ministère de la Santé et de l'Action sociale.

" Le Sénégal fait partie des 35 pays qui doivent atteindre l'élimination du paludisme à l'horizon 2030. Les efforts n'ont jamais cessé d'être menés pour réduire le fardeau de cette maladie. En 2014, le Sénégal a servi de modèle et a permis à travers la campagne " Zéro Palu ! Je m'engage " à 55 pays du continent à s'engager dans la lutte contre le paludisme. La réduction de la transmission palustre est une réalité pourtant l'élimination représente un défis auquel nous devons tous faire face car le temps nous ait compté. "

Alphonse Ousmane Thiaw, Directeur de cabinet du Ministère de la Santé et de l'Action sociale.

Après avoir remercié les partenaires techniques et financiers qui ont accompagné l'élaboration des trois plans, le coordonnateur du PNLP Dr Doudou Sene a, pour sa part, rappelé l'importance de mobiliser des ressources au niveau national pour atteindre l'élimination du paludisme. Il a également présenté les trois différents plans notamment le Plan National de Plaidoyer dont les objectifs visent la mobilisation des ressources domestiques.

Dr Doudou Sene, coordonnateur du PNLP

Dr Astou Fall, Directrice des programmes chez Speak Up Africa a saisi l'opportunité de la validation de ces plans nationaux pour remercier le groupe Ecobank pour son fort engagement à travers l'initiative " Zéro Palu ! Les entreprises s'engagent ", ainsi que les autres entreprises contributrices au niveau du Sénégal, notamment Canal+ Sénégal, I-CONS et IAMGOLD. 

" Ces entreprises constituent des modèles d'entreprises engagées dans le bien-être du peuple sénégalais et devraient inspirer d'autres entreprises à contribuer à la lutte contre le paludisme. "

Dr Astou Fall, Directrice des programmes chez Speak Up Africa

La représentante de l'OMS, Dr Spes a salué les efforts menés à travers ces plans élaborés de façon inclusive avec un objectif commun : la vision d'un Sénégal émergent sans paludisme. Elle a magnifié le travail accompli par le Ministère de la Santé à travers le PNLP. 

" L'engagement des partenaires et du secteur privé est un grand pas vers l'atteinte des objectifs visés. La mise en œuvre de ces plans est véritablement cruciale pour l'élimination du paludisme au Sénégal. "a déclaré Dr Spes.

Du 10 au 11 novembre 2022 à Cotonou , le Programme National de Lutte contre le Paludisme (PNLP) a organisé avec notre appui et en collaboration avec Ecobank Bénin un atelier de renforcement de capacités à destination des entreprises du secteur privé.

Cette session de formation avait pour objectif d'outiller les entreprises engagées autour de l'initiative, " Zéro Palu ! Les entreprises s'engagent " sur la prévention, le diagnostic, la prise en charge et la gestion des données liées au paludisme au sein des dispensaires et infirmeries des entreprises.

Le paludisme fait peser une lourde charge sur les entreprises du secteur privé. Les conséquences de la maladie affectent les bénéfices des entreprises à travers le continent africain par l'absentéisme des employés, la baisse de la productivité et l'augmentation des coûts des prestations. Les estimations montrent que l'Afrique perd chaque année environ 4,3 milliards de journées de travail et 1,5 milliard de journées d'école à cause du paludisme, et que la croissance du PIB est réduite de 1,3 % dans les pays endémiques.

Au Bénin, malgré les nombreux efforts consentis ces dernières années pour endiguer la maladie, le paludisme constitue toujours un véritable problème de santé publique. Il représente le premier motif d'hospitalisation enregistré dans les centres hospitaliers du pays et la première cause de décès chez les enfants de moins de 5 ans. En 2020, 2 289 948 personnes ont contracté le paludisme, ce qui a entrainé 2450 cas de décès dont 1966 enfants de moins de 5 ans.

Autant de facteurs qui expliquent l'impact considérable de la maladie sur la productivité économique, les coûts des entreprises et le développement du capital humain. Plus que jamais, la participation du secteur privé à la lutte contre le paludisme est cruciale pour dynamiser les objectifs nationaux et mobiliser davantage de partenaires et de ressources.

Le Coordonnateur du Programme National de Lutte contre le Paludisme (PNLP), Dr Cyriaque AFFOUKOU, a ouvert l'atelier en déclarant que :

" Le paludisme est la première cause de fréquentation au niveau des formations sanitaires et de ce fait, il perturbe également la vie des entreprises et affecte ainsi le développement de notre pays. Or l'entreprise constitue le socle de développement du pays. C'est pour cette raison que nous avons décidé de convier les différents acteurs qui animent ces entreprises à cet atelier qui leur permettra d'avoir les informations nécessaires en matière de prévention, de diagnostic et de dispositions requises pour que la maladie n'affecte pas les employés ou employeurs des entreprises ".

Cette session de deux jours, a rassemblé une vingtaine de délégués du personnel, de médecins de travail, d'infirmiers et points focaux santé des entreprises évoluant dans les secteurs tels que l'industrie pharmaceutique, la médecine, la télécommunication, l'éducation, l'agroalimentaire, le transport et logistique etc.

Les participants ont été sensibilisés sur les avantages de la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) avant de recevoir des outils de communication devant leur permettre une dissémination des informations reçues au sein de leur structure.

Cette session a été le fruit d'une collaboration entre la Coalition des Entreprises Béninoises et Associations privées pour la lutte contre le Sida, la Tuberculose, le Paludisme et autres affections (CEBAC STP), la Plateforme du Secteur Sanitaire Privé (PSSP) et le Think Tank RSE.

" Pour les entreprises , nous allons jouer notre rôle de faîtière pour qu'ensemble nous puissions éliminer le paludisme de notre nation. La vitalité de nos entreprises en est impactée. "

Judes Fagbemi, Président de la Coalition des Entreprises Béninoises et Associations Privées pour la lutte contre le SIDA, la Tuberculose et le Paludisme (CEBAC-STP)

" Nous avons espoir qu'au terme de ce séminaire, les différentes entreprises présentes seront outillées sur la prévention, le diagnostic et la prise en charge du paludisme. Nous renouvelons l'engagement d'Ecobank à œuvrer inlassablement aux côtés du PNLP et de Speak Up Africa, pour l'élimination du paludisme au Bénin à l'horizon 2030. "

Augustin Apovo, le Représentant d'Ecobank

Le Coordonnateur du Programme Paludisme à Speak Up Africa , James Wallen, a déclaré

" À travers toutes ses entreprises, le Programme National de Lutte contre le Paludisme (PNLP) pourrait être accompagné dans la mise en œuvre de sa stratégie contre le paludisme. Il s'agira pour ses entreprises de s'aligner au plan stratégique national du PNLP et de travailler ensemble pour faire face à ce défi de lutte contre le paludisme ". 

Il a également réitéré l'engagement de Speak Up Africa à soutenir le PNLP sur les questions de plaidoyer et de communication stratégique. 

1er juillet 2022 : Cette semaine, l’Afrique célèbre le quatrième anniversaire du mouvement " Zéro Palu ! Je m’engage". une campagne populaire qui rassemble aujourd’hui 25 pays pour accélérer la lutte contre le paludisme sur le continent.  

Cet anniversaire fait suite aux engagements importants pris par les pays endémiques lors du Sommet de Kigali sur le paludisme et les maladies tropicales négligées (MTN), organisé en marge de la Réunion des chefs de gouvernement du Commonwealth 2022 la semaine dernière, et au cours duquel les pays touchés par le paludisme et les MTN se sont engagés à verser plus de 2,2 milliards de ressources nationales au titre de leurs contreparties au Fonds mondial pour mettre fin à ces maladies. Les conseils et fonds pour l’élimination du paludisme de cinq pays (Cabo Verde, Cameroun, Namibie, Mali et Malawi) ont fait part de leur engagement à mobiliser 100 millions de dollars pour soutenir les efforts de lutte et d’élimination du paludisme.

Lancé par les chefs d’État et de gouvernement africains en 2018 et coordonné conjointement par la Commission de l’Union africaine et le Partenariat RBM pour en finir avec le paludisme, le mouvement panafricain mené par les pays « Zéro Palu ! Je m’engage » cherche à redynamiser l’engagement politique existant, à accélérer l’action, à mobiliser des ressources et à renforcer le principe de responsabilité pour éliminer le paludisme en Afrique d’ici 2030.

L’année qui vient de s’écouler a vu le mouvement prendre un élan considérable, puisque cinq nouveaux pays – Cabo Verde, Cameroun, Namibie, Mali et Malawi – ont rejoint la campagne au cours des 12 derniers mois pour lutter contre le paludisme.

Ces vingt dernières années, les capacités d’initiative et d’engagement des pays ont permis de réaliser d’immenses progrès dans la lutte contre le paludisme. On estime que les investissements ciblés ont permis de sauver 10,6 millions de vies et de prévenir l’apparition de 1,7 milliard de cas de paludisme. Le mouvement a enregistré d’autres grandes avancées au niveau national au cours de l’année écoulée, notamment :

25 pays d’Afrique sont en train de mettre en place des conseils et fonds nationaux pour l’élimination du paludisme afin d’apporter un soutien multisectoriel à la lutte contre cette maladie. Ces conseils et fonds ont mobilisé des millions de dollars de soutien financier et en nature. Ils ont ainsi obtenu 23 millions de dollars de ressources supplémentaires destinés à l’élimination du paludisme, notamment auprès du secteur privé, et se sont révélés des mécanismes efficaces pour combler les déficits de financement des programmes nationaux de lutte contre le paludisme. Cela répond aux objectifs fixés par le président Uhuru Kenyatta, actuellement président de l’Alliance des dirigeants africains contre le paludisme (ALMA).

« Nous sommes à un tournant de la lutte contre le paludisme. Des progrès considérables ont été accomplis et les États membres de l’Union africaine font preuve d’un leadership et d’un engagement forts. Toutefois, d’immenses défis demeurent, en particulier pour atténuer les effets de la pandémie de COVID-19 sur l’accès aux services essentiels de lutte contre le paludisme. Les pays africains ont augmenté leurs investissements nationaux dans la lutte contre le paludisme, notamment en mobilisant des ressources du secteur privé. Plus de 45 % des pays ont rejoint le mouvement "Zéro Palu ! Je m’engage", créant ainsi une dynamique multisectorielle durable et renforcée pour intensifier les actions, accroître la mobilisation des ressources et promouvoir la responsabilité. »

Ambassadrice Minata Samaté Cessouma, commissaire à la Santé, aux Affaires humanitaires et au Développement social de l’Union africaine 

« Ces quatre dernières années, le mouvement "Zéro Palu ! Je m’engage" a joué un rôle essentiel dans la mobilisation de tous les membres de la société – des gouvernements aux communautés en passant par la société civile et les organisations du secteur privé – pour lutter contre le paludisme. Dans un contexte marqué par les perturbations des services essentiels et des chaînes d’approvisionnement pendant la pandémie de COVID-19, le plafonnement des financements, l’augmentation rapide de la population et les défis biologiques à grande échelle (tels que la résistance aux insecticides et aux médicaments), les efforts visant à éliminer ces maladies se sont interrompus, voire ont reculé dans certains pays. La riposte à la COVID-19 a démontré le leadership des pays africains et leur volonté de renforcer leurs systèmes de santé publique et d’adapter de nouvelles approches d’interventions de lutte contre le paludisme. Il est indispensable que tous les secteurs s’engagent et mobilisent davantage de ressources afin que nous puissions atteindre notre objectif commun d’en finir avec le paludisme. »

Dr. Corine Karema, directrice générale par intérim du Partenariat RBM pour en finir avec le paludisme

« Nous devons augmenter le financement de la lutte contre le paludisme et étendre nos efforts au-delà du ministère de la Santé et des donateurs internationaux, notamment en faisant appel à la force de frappe du secteur privé. Des investissements intelligents et ciblés peuvent transformer la riposte de l’Afrique au paludisme, et la création des conseils et des fonds pour l’élimination du paludisme est un exemple probant de la façon dont les pays peuvent combler les déficits de financement de la lutte contre le paludisme qui nous empêchent d’atteindre notre objectif continental de mettre fin au paludisme d’ici 2030. »

Elisa Desbordes-Cissé, directrice générale de la Fondation Ecobank  

« Des mesures doivent être prises pour mettre fin au paludisme. Elles exigent une quantité considérable de ressources, d’où la nécessité de faire appel à des partenaires publics et privés, internes et externes. »

Mariam Chabi Talata, vice-présidente du Bénin

Pour en savoir plus sur la campagne « Zéro Palu ! Je m’engage » et obtenir une boîte à outils, rendez-vous sur le site https://zeromalaria.africa/.

À la veille du Sommet de Kigali sur le paludisme et les MTN, organisé en marge de la 26ème rencontre des chefs de gouvernement du Commonwealth (CHOGM), Speak Up Africa organisait une discussion [un débat ouvert] Twitter sur le thème  "Comment éliminer le paludisme et les MTN en Afrique". À travers les échanges, ont été mises les organisations de la société civile, notamment celles impliquées dans la campagne « En Marche" vers Kigali », et l’importance d'intégrer davantage les programmes relatifs aux maladies tropicales négligées (MTN) et au paludisme dans les services de santé.

Lors de cette discussion, Yacine Djibo, Directrice Exécutive de Speak Up Africa, a rejoint les représentants de la société civile, de la santé mondiale et du secteur privé dont : Salomon Dopavogui,Directeur de Jeunesse Secours ; Moses Sorie Kodah, Directeur de NAYE ; Zadok Kwame Gyesi, journaliste au sein de Graphic Online ; Dr. Odry Fifonsi Agbessi, Présidente de VIA-ME et Elisa Desbordes-Cisse, Directrice des Opérations au sein de Ecobank Foundation pour échanger sur cet enjeu sanitaire majeur. Lors de la discussion, tous ont souligné la nécessité de réaffirmer les engagements pris pour mettre fin à ces maladies traitables qui causent de multiples souffrances et accroient le niveau de pauvreté de milliards de personnes.

L'échéance des objectifs de développement durable (ODD) approchant à grands pas, les panélistes ont suggéré d’établir des partenariats plus efficaces entre les gouvernements, la société civile et le secteur privé. En outre, ils ont appelé à la reconstitution du Fonds mondial et ont exhorté le gouvernement [lequel] d’augmenter les dépenses et les engagements en faveur d'une approche intégrée de l'élimination du paludisme et des MTN.

Zadok Kwesi a tweeté :

" Nous devons combiner les efforts entre les secteurs, les pays et les compétences. La campagne " En Marche vers Kigali " s'appuie sur les campagnes #NonAuxMTN et #ZeroPaluJeMEngage pour encourager collectivement l'engagement nécessaire à l'élimination du paludisme et des MTN avant l'échéance des ODD en 2030. "

Yacine Djibo a tweeté :

" Le Sommet de Kigali est une occasion unique pour les dirigeants du monde entier d’accélérer l’action pour éliminer le paludisme et les MTN. En réapprovisionnant le Fonds mondial d'un minimum de 18 milliards de dollars, il a été estimé que les pays et les partenaires pourraient réduire de 62% le nombre de décès causés par le paludisme. "

Au cours de la discussion, les panélistes ont expliqué comment les activités [les actions] en cours en Guinée, en Côte d'Ivoire, au Sénégal, au Burkina Faso, au Ghana, au Bénin, au Niger et en Ouganda contribuaient à lutter contre le paludisme et les MTN. Ces activités [actions] favorisent l'engagement communautaire et incluent des campagnes de sensibilisation et formation de jeunes leaders afin qu’ils contribuent à la défense de la santé, auxquelles diverses célébrités participent pour accroitre la portée du message.

Elisa Desbordes-Cisse a tweeté :

" Nous avons lancé l'initiative " Zéro Palu ! Les Entreprises s’engagent ", à laquelle nous avons contribuée à hauteur de 120 000 dollars au Bénin, au Burkina Faso, au Ghana, au Sénégal et en Ouganda. Nous continuons à encourager d'autres entreprises du secteur privé à rejoindre cette initiative ".

Salomon Dopavogui a tweeté :

" En Guinée, huit MTN sont endémiques. Pour lutter contre ces fléaux qui constituent un obstacle au bien-être, à l'éducation et au développement économique, nous mettons nécessairement plus d'accent sur la distribution massive de médicaments et de moustiquaires. "

Le panel a appelé à des initiatives plus significatives pour s'assurer que ces maladies ne pèsent pas sur les générations futures, comme l'adoption d'approches inclusives de genre et l'implication des jeunes pour mener le combat pour de l'élimination de ces maladies. 

Le Dr Odry Fifonsi Agbessi a tweeté :

" Nous devons adopter une approche inclusive pour identifier, mettre en œuvre, suivre et évaluer les projets et programmes de lutte contre le paludisme et les MTN tout en tenant compte du genre et des besoins spécifiques de la population (personnes à mobilité réduite, jeunes hommes et femmes, personnes âgées). "

Moses Sorie Kodah a tweeté :

" Les jeunes sont les acteurs du changement et peuvent accélérer l'action pour éliminer le #paludisme & les #MTN. Nous formons des jeunes défenseurs et, dans le cadre de la campagne #ZéroPalu, nous travaillons avec des artistes de premier plan, notammenten Sierra Leone, pour produire de la musique afin de sensibiliser au paludisme. "

Toutes les deux minutes, un enfant meurt du paludisme. Le continent enregistre plus de 90 % des cas de décès dus au paludisme dans le monde et porte plus de 40 % de la charge mondiale des Maladies Tropicales Négligées (MTN). Le Sommet de Kigali est une occasion historique pour les dirigeants du monde de réaffirmer leurs engagements à mettre fin au paludisme et aux MTN.

En Marche vers Kigali, une campagne menée par un groupe, aux vues communes, d'organisations de la société civile de toute l'Afrique et appuyée par Speak Up Africa, a mobilisé le soutien de plus de 300 signataires. La campagne exhorte les dirigeants mondiaux à donner la priorité à l'éradication du paludisme et des Maladies Tropicales Négligées (MTN) lors du sommet de Kigali, qui se tient aujourd'hui, parallèlement à la réunion des Chefs de Gouvernement des pays du Commonwealth (CHOGM).

Ces maladies affectant de manière disproportionnée les membres vulnérables de la société et ayant un impact négatif sur le développement économique et social de l'Afrique, la campagne En Marche vers Kigali vise à attirer l'attention du monde entier sur la nécessité d'accélérer les actions visant à éradiquer le paludisme et les MTN sur le continent. 

Toutes les deux minutes, un enfant meurt du paludisme. Le continent enregistre plus de 90 %  des cas de décès dus au paludisme dans le monde et porte plus de 40 % de la charge mondiale des cas de MTN se trouvent en Afrique. Les efforts visant à éradiquer ces maladies sont étouffés par des systèmes de santé inadéquats et un financement limité des programmes, ainsi que l’intérêt et la priorité limités accordés à la santé au niveau mondial et régional. 

Le Sommet de Kigali représente une occasion historique pour les dirigeants mondiaux de réaffirmer leur engagement à mettre fin à ces maladies et, aux souffrances et misères indicibles qu'elles infligent à des milliards de personnes. A travers la campagne En Marche vers Kigali, nous appelons à la mobilisation des ressources nationales afin d'accroitre et de pérenniser les ressources, en harmonie avec les exigences de cofinancement du Fonds Mondial, soit un total de 18 milliards de dollars US nécessaire pour permettre la mise en place de systèmes de santé résilients et durables au plan mondial.

" La campagne En Marche vers Kigali reconnaît la force du Sommet de Kigali qui a permis de réunir les principaux décideurs afin d'attirer l'attention mondiale sur le paludisme et les MTN. Ces maladies sont entièrement traitables et évitables, mais elles constituent toujours un obstacle majeur au développement économique et social en Afrique, touchant les populations les plus marginalisées. "

Yacine Djibo, fondateur et directeur exécutif de Speak Up Africa.

La campagne appelle également à un regain d'intérêt pour l'intégration du contrôle et de l'éradication du paludisme et des MTN. Les solutions multi-maladies peuvent potentiellement améliorer l'efficacité du financement des systèmes de santé grâce à des possibilités d'intégration existantes auxquelles se référer. Par exemple, le Programme National de Lutte Contre le Paludisme du Sénégal rationalise les efforts et les coûts en utilisant sa plateforme pour collecter des données sur les deux maladies.

La campagne "March to Kigali" s'appuie sur les partenariats et plateformes existants des campagnes "No To MTN " et "Zero Malaria Starts with Me" et vise à obtenir des engagements de la part des parties prenantes nationales et infranationales pour mettre fin à ces épidémies d'ici 2030 dans le cadre des objectifs de développement durable (ODD). Elle comprend l'engagement politique, l'engagement du secteur privé, de la société civile et de la jeunesse. Les organisations de la société civile (OSC) de Guinée, de Côte d'Ivoire, du Sénégal, du Burkina Faso, du Ghana, du Bénin et du Niger mènent la charge en sensibilisant le public et en s'engageant politiquement à éliminer le paludisme et MTN. 

En Sierra Leone, douze artistes de renom ont lancé " Malaria e Don Wan Dae Na Mi Han ", un clip vidéo sur la prévention et le traitement du paludisme. Les agents de santé communautaires de Sierra Leone ont également reçu une formation pour être la première ligne de défense contre ces maladies, et plus de 100 000 kits de dépistage rapide du paludisme ont été distribués au Burkina Faso. En outre, grâce à l'initiative " Lines of Impact ", la campagne travaille avec des journalistes africains du Bénin, du Burkina Faso, du Ghana, du Nigeria, du Sénégal et du Togo pour développer des articles de qualité sur MTN et le paludisme.

" Les médias accordent peu d'attention aux maladies tropicales négligées. Les médias de masse peuvent jouer un rôle important en faisant circuler l’information, en influençant le comportement du public et, en fin de compte, en freinant la propagation des maladies... "

Dr Charity Binka, Secrétaire Exécutive du Réseau Africain de Recherche sur les Médias et le Paludisme (AMMREN) et responsable nationale de la campagne Marche vers Kigali au Ghana.

Plus de 300 organisations locales et de la société civile, des médias et des particuliers sur tout le continent ont signé l'appel à l'action de la Marche vers Kigali, démontrant ainsi l'incroyable engagement au niveau national et continental pour mettre fin à ces maladies.

23 juin 2022 (Kigali, Rwanda)

La lettre ouverte de la campagne Marche vers Kigali, une coalition de la société civile soutenue par plus de 300 signataires sympathisants, exhorte les dirigeants du monde mais surtout ceux du continent africain présents au Sommet de Kigali sur le paludisme et les maladies tropicakles négligées (MTN), à accélérer les efforts pour éradiquer ces maladies entièrement traitables et évitables. Il est moins de 10 pour les objectifs mondiaux de développement durable (ODD) devront être atteints, il est donc grand temps d’agir.

Les systèmes de santé en Afrique sont confrontés à d'importantes difficultés, notamment le manque de ressources humaines, une faible allocation des ressources à la santé, un mauvais entretien des infrastructures du système de santé et un manque de volonté politique. Ces difficultés touchent de manière disproportionnée les membres les plus vulnérables de notre société et constituent un obstacle important au développement économique et social de l'Afrique. Le paludisme et les maladies tropicales négligées (MTN) contribuent à l’intensification de ces difficultés. Cependant au niveau de la santé mondiale, le manque de mobilisation accordées à ces maladies continuent d'étouffer les efforts visant à éradiquer ces maladies traitables et évitables de nos jours. 

Les données sanitaires montrent que l'Afrique supporte plus de 40 % de la charge mondiale des MTN qui touchent 1,5 milliard de personnes. En ce qui concerne le paludisme, le continent compte également plus de 90% des décès dus au paludisme dans le monde. En outre, 79 % des pays africains sont co-endémiques pour au moins 5 MTN, un groupe diversifié de 20 affections. Le paludisme tue un enfant toutes les deux minutes, avec au moins 80% des décès parmi les enfants de moins de cinq ans. La pandémie de la COVID-19 a aggravé cette situation désastreuse, l' Organisation Mondiale de la Santé (OMS) attribuant l’augmentation des cas de paludisme et de décès en 2020 aux perturbations dues à la pandémie et aux pressions supplémentaires sur les systèmes de santé. Ces deux maladies peuvent également inverser les progrès réalisés dans la lutte contre d'autres maladies, comme le VIH/SIDA et la tuberculose, qui constituent déjà un lourd fardeau pour le continent.

Dans ce contexte, nous avons lancé la campagne Marche vers Kigali avec l’appui de Speak Up Africa lors de la Journée mondiale de la Santé en mars 2021. Cette campagne, menée par des organisations de la société civile de même sensibilité à travers l'Afrique, et soutenue par plus de 300 autres organisations de la société civile, des médias et des particuliers, exige que nos dirigeants accordent la priorité à l'éradication du paludisme et des MTN. Cet appel à l'action s'inscrit dans le cadre du Sommet de Kigali sur le paludisme et les MTN, qui se tient cette année parallèlement à la réunion des Chefs de Gouvernement des Pays du Commonwealth (CHOGM) le 23 juin 2022.

La Marche vers Kigali vise à susciter l'engagement des politiques, du secteur privé, de la société civile et de la jeunesse, et à obtenir la participation des parties prenantes nationales et infranationales pour mettre fin à ces maladies traitables d'ici 2030, conformément aux ODD. En outre, nous voulons voir une mobilisation effective des 18 milliards de dollars américain afin de permettre au Fonds Mondial mettre en place un système résilients et durables au niveau mondial. 

Étant donné que ces maladies touchent tout le monde en Afrique, la campagne Marche vers Kigali vise également les pays d'Afrique non membres du Commonwealth, tels que la Guinée, le Sénégal, le Bénin et le Burkina Faso. La campagne panafricaine a connu une croissance organique grâce aux partenariats et plateformes des mouvements " Non à MTN " et " Zero Palu ! Je m'engage ", dont l’objectif commun est de mettre fin aux effets néfastes de ces maladies traitables sur le continent. 

Les organisations de tout le continent ont fait des progrès incroyables en matière de sensibilisation et d'engagement du public à l'égard du paludisme et des MTN en rassemblant les communautés pour une action collective et en amenant la société à formuler ses demandes et exprimer ses préoccupations aux niveaux local, national, régional et international. En outre, des activités au niveau continentale, telles que des campagnes médiatiques, des ateliers et des formations pour les agents du secteur de la santé, ainsi que des dons de kits de dépistage rapide du paludisme, ont permis d'attirer l'attention au niveau local et mondial afin d'accélérer les actions visant à éradiquer ces maladies évitables et traitables en Afrique. 

Cependant, les ODD devant être atteints dans moins de 10 ans, nous pensons que le moment est venu pour les dirigeants mondiaux présents au Sommet de Kigali de s'engager à prendre des mesures et accélérer leur mise en œuvre afin d’éradiquer le paludisme et les MTN, et à prioriser la mobilisation des ressources nationales pour réaliser la feuille de route 2030 de l'OMS sur les MTN sur MTN.

Nous croyons fermement que les actions accélérées devraient également se concentrer sur l'intégration des programmes et initiatives de contrôle et d'éradication du paludisme et des MTN. Parmi les diverses pressions exercées sur nos systèmes de santé, les solutions multi-maladies peuvent améliorer l'efficacité du financement des systèmes de santé sur le continent, grâce à des opportunités d'intégration ou de convergence des interventions déjà existantes. En Afrique de l'Ouest, le Programme National de Lutte contre le Paludisme du Sénégal démontre cette intégration en rationalisant les efforts et les coûts de collecte de données sur les MTN et le paludisme. 

Nous arrivons au Sommet de Kigali après 13 mois de campagne, avec le soutien indéfectible de plus de 300 organisations de la société civile et des personnes qui ont également signé l'appel à l'action de la campagne Marche vers Kigali pour donner la priorité à la lutte visant à ralentir et prévenir la propagation des MTN et du paludisme en Afrique. Nous appelons les gouvernements, les organisations de la société civile et le secteur privé à travailler ensemble pour la mise en œuvre de toutes ces actions nécessaires pour protéger les Africains des MTN et du paludisme.


Signé

Dakar, les 14 et 15 juin 2022 - Les experts de la santé en première ligne de la lutte contre le paludisme dans les États membres de l'Union africaine (UA) se sont réunis lors de la réunion du Comité consultatif d'experts d'AIDS Watch Africa (AWA) 2022, les 14 au 15 juin derniers à Dakar. Cette réunion visait à examiner les questions qui nécessitent le renouvellement d'un engagement politique de la part des chefs d'État et de Gouvernements africains.

Sur le thème " Tirer parti des interventions en matière de sécurité alimentaire et nutritionnelle pour accélérer les actions visant à mettre fin au VIH/SIDA, à la Tuberculose et à éliminer le Paludisme d'ici 2030. ", les experts se sont entretenus sur la stratégie et le plan de plaidoyer élaborés par l'organisation à but non lucratif de communication stratégique et de plaidoyer, Speak Up Africa, pour encourager les efforts mis en œuvre dans la lutte contre le paludisme en Afrique.

L'occasion pour Speak Up Africa de mettre en lumière les progrès collectifs réalisés dans le cadre de la campagne "Zéro Palu ! Je m'engage", lancée au Sénégal en 2014 et désormais co-dirigée par le Partenariat RBM pour en finir avec le paludisme et l'Union africaine depuis juillet 2018. À ce jour, 23 pays africains ont lancé la campagne à l'échelle nationale alors que 5 pays, le Sénégal, le Bénin, le Burkina Faso, l'Ouganda et bientôt le Ghana, ont lancé l'initiative " Zéro Palu ! Les entreprises s'engagent " afin de renforcer un engagement concret du secteur privé en faveur de la lutte contre cette maladie entièrement évitable et traitable.

" Le paludisme n'est pas une fatalité que notre continent doit accepter. Nous pouvons faire de l'élimination du paludisme une réalité, si seulement nous reconnaissons et favorisons le rôle actif que chacun d'entre nous peut jouer, de l'individu aux secteurs public et privé " a déclaré Fara Ndiaye, Directrice exécutive adjointe de Speak Up Africa. Cette dernière en a également interpellé l'assemblée présente sur l'impact plus global du paludisme en Afrique, précisant qu'au-delà des statistiques, ce sont des vies humaines qui sont en jeu.

Lors de son allocution, Mme Ndiaye a également rendu un vibrant hommage à El Hadj Diop, ambassadeur de la lutte contre le paludisme, décédé en avril dernier, sous le regard ému de son fils, Alpha Diop et de l'assemblée. Suite au décès brutal de sa fille Ami atteinte par la maladie, El Hadj Diop avait alors décidé, il y a plus de 20 ans, de consacrer sa vie à la lutte contre le paludisme en créant l'Association islamique Sopey Mohamed (AISM), devenue la principale source d'éducation de Thiénaba pour agir contre le paludisme. El Hadj Diop n'est plus de ce monde mais il restera dans les mémoires comme l'un des plus grands champions de la lutte contre le paludisme en Afrique.

À la fin de l'événement, les experts ont réuni dans un rapport des recommandations compilées qui seront présentées lors de la prochaine Assemblée des chefs d'États et de Gouvernements de l'Union africaine en 2023.

La Ministre de la Santé et de l'Action sociale de la République du Sénégal Dr. Marie Khémess Ngom Ndiaye était également présente pendant l'événement. Pour clôturer la séance, Dr Margaret Agama-Anyetei, Directrice par intérim de la santé et des affaires humanitaires à la commission de l'Union Africaine a remercié l'ensemble des participants et a appelé l'ensemble des experts à l'action afin de pouvoir éliminer le paludisme, le VIH/SIDA et la tuberculose d'ici 2030.

Dakar, 14-15 juin 2022 - Des experts de la santé en première ligne de la lutte contre le paludisme dans les États membres de l'Union africaine (UA) se sont réunis lors de la réunion du Comité consultatif d'experts de AIDS Watch Africa (AWA) 2022, les 14 et 15 juin 2022 à Dakar. La réunion avait pour but de discuter des questions qui nécessitent un engagement politique renouvelé de la part des chefs d'État et de gouvernement africains.

Sur le thème "Tirer parti des interventions en matière de sécurité alimentaire et nutritionnelle pour accélérer les actions visant à mettre fin au sida, à la tuberculose et à éliminer le paludisme d'ici 2030", les experts ont discuté de la stratégie et du plan de sensibilisation élaborés par l'organisation de communication stratégique et de sensibilisation à but non lucratif, Speak Up Africa, pour promouvoir les efforts de lutte contre le paludisme en Afrique.

Ce fut l'occasion pour Speak Up Africa de mettre en avant les progrès collectifs réalisés par le mouvement " Zéro paludisme commence par moi ", lancé au Sénégal en 2014 et désormais codirigé par le Partenariat RBM pour mettre fin au paludisme et l'Union africaine depuis juillet 2018. À ce jour, 23 pays africains ont lancé la campagne au niveau national, et cinq pays - le Sénégal, le Bénin, le Burkina Faso, l'Ouganda et bientôt le Ghana - ont lancé la " Zero Malaria Business Leadership Initiative " pour renforcer un engagement concret du secteur privé dans la lutte contre cette maladie entièrement évitable et traitable.

"Le paludisme n'est pas une fatalité que notre continent doit accepter. Nous pouvons faire de l'élimination du paludisme une réalité, si seulement nous reconnaissons et permettons le rôle actif que chacun d'entre nous peut jouer, de l'individu aux secteurs public et privé ", a déclaré Fara Ndiaye, directrice exécutive adjointe de Speak Up Africa. Elle a également interpellé l'assemblée présente sur l'impact plus global du paludisme en Afrique, soulignant qu'au-delà des statistiques, des vies humaines sont en jeu. 

Lors de son discours, Mme Ndiaye a également rendu un hommage émouvant à El Hadj Diop, ambassadeur de la lutte contre le paludisme, décédé en avril dernier, sous les yeux éplorés de son fils, Alpha Diop, et de l'assistance. Suite au décès brutal de sa fille Ami des suites de la maladie, El Hadj Diop a décidé, il y a plus de 20 ans, de consacrer sa vie à la lutte contre le paludisme en créant l' Association islamique Sopey Mohamed (AISM), qui est devenue la principale source d'éducation à Thiénaba agissant contre le paludisme. El Hadj Diop n'est plus parmi nous mais restera dans les mémoires comme l'un des plus grands champions de la lutte contre le paludisme en Afrique.

À l'issue de l'événement, les experts ont préparé un rapport contenant des recommandations qui seront présentées lors de la prochaine Assemblée des chefs d'État et de gouvernement de l'Union africaine en 2023.

Le ministre sénégalais de la Santé et de l'Action sociale, le Dr Marie Khémess Ngom Ndiaye, a également assisté à l'événement.

Pour clore la session, le Dr Margaret Agama-Anyetei, directrice par intérim de la santé et des affaires humanitaires à la Commission de l'Union africaine, a remercié tous les participants et a appelé tous les experts à prendre des mesures pour éliminer le paludisme, le VIH/sida et la tuberculose d'ici 2030.

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